Ram’hal

Sans l'ombre d'un doute, nous pouvons affirmer qu'un des livres de moussar les plus populaires dans la littérature juive est le livre Messilath Yecharim de Rabbi Moché 'Hayim.

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 06.04.21

Rabbi Moché ‘Hayim Louzato, le Ram’hal
(1707-1746)
 
Sans l’ombre d’un doute, nous pouvons affirmer qu’un des livres de moussar (morale) les plus populaires dans la littérature juive est le livre Messilath Yecharim de Rabbi Moché ‘Hayim. Pourtant, la majorité de l’oeuvre de Rabbi Moché ‘Hayim traite plus de la kabbale que de la morale.
 
Né dans une famille de renom – dans la ville de Padoue en Italie – son génie devint évident à un âge précoce. Rabbi Moché ‘Hayim connaissait non seulement parfaitement la littérature biblique, rabbinique et de la kabbale, mais il avait reçu également une éducation approfondie à propos de la science et de la littérature de son époque. Il était l’auteur de trois pièces de théâtre. Son attrait pour la kabbale – et l’impact qu’il avait sur les jeunes gens de sa génération – créa une opposition féroce et une suspicion infondée d’influence sabbatéenne. Il y a environ 60 ans, un nombre important de ses lettres a été découvert (elles ont été publiées en 1937 en anglais par Simon Ginzburg). Dans ces lettres Rabbi Moché ‘Hayim décrit en détail les persécutions dont il était la victime.    
 
En fin de compte, il quitta l’Italie pour s’installer à Amsterdam. En 1740 – à l’âge de 33 ans – il publia Messilath Yecharim, dans lequel on ne trouve presque aucun mot de kabbale. Messilath Yecharim est un livre émouvant et inspiré qui décrit la façon dont un juif réfléchi peut grimper l’échelle de la purification, jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau de sainteté. Ce livre a été traduit en français: “La voie des justes, Messilat yecharim“, éd. Ramhal, Jérusalem, 1992  En 1743, Rabbi Moché ‘Hayim partit pour Eretz Israël avec toute sa famille. Il arriva en Terre d’Israël le même mois où le saint R’ ‘Hayim ben Atar y décéda. Nous avons peu d’informations sur sa vie en Terre d’Israël; nous savons que quelques années après son arrivée, il décéda avec toute sa famille à cause de la peste.      
 
Même si nous avons oublié depuis longtemps la plupart des opposants féroces que Rabbi Moché ‘Hayim avait eu à son époque, sa spiritualité profonde continue d’atteindre et d’inspirer les juifs de toutes les origines. Le Gaon de Vilna et le Maguid de Mezeritch étaient ses grands admirateurs. Ces dernières années – grâce principalement aux efforts du regretté Rabbi ‘Hayim Friedlander – des ouvrages ont été publiés sur l’oeuvre de Rabbi Moché ‘Hayim, le Ram’hal. On peut citer – entre autres – une nouvelle édition (en anglais) de l’ensemble de son oeuvre, qui inclut des manuscrits jusqu’ici non publiés. En français les Éditions “Ramhal” de Jérusalem ont traduit plusieurs ouvrages importants de Rabbi Moché ‘Hayim, notamment: “Les voies de la direction divine/Da’ath Tevounoth“, “La voie de D-ieu/Derekh Hachem“, “Le traité de la logique/Sefer HaheguaYon“…
 
Récemment, Rabbi Moché ‘Hayim a été nommé “le père de la littérature moderne juive”.
 

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