Le divorce ou la religion ?

Les rabbins qui le guidèrent lui disaient qu’il fallait insister auprès de sa femme, la réprimander, lui poser des conditions et que si elle ne respectait pas le Chabath, il devait divorcer…

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 06.04.21

La sainte limitation

Tout le projet du mariage est dirigé vers la limitation, afin que chacun ait quelqu’un pour le limiter, éveiller ses désir et sa volonté. Ce fut la faute des fils d’Aharon – Nadav et Avihou – qui furent punis de mort, parce qu’ils refusaient de se marier et voulaient servir Hachem sans aucune limitation. Ils furent donc brûlés. En effet, Hachem ne veut pas d’une ferveur qui brûle en l’homme pour adorer D-ieu sans limitation et qui désire s’élever sans redescendre, sans empêchements et sans difficultés. Il préfère que l’homme domine les obstacles pas sa volonté, ses désirs et ses prières.
 
Pourtant, la différence entre ces Justes – Nadav et Avihou – et un mari ordinaire est que les premiers s’enflammèrent vraiment pour adorer Hachem et l’absence de limitation les amena donc à être brûlés pour la sanctification de Son nom. Tandis qu’un mari ordinaire ne s’exalte pour Hachem que par désir de compétition : son mauvais penchant l’incitant à prouver qu’il était intègre aux dépens de sa femme. Dès qu’il n’a plus avec qui se mesurer, son feu s’éteint et rien n’en reste.
 
La lumière de la Tora
 
En vérité, si le mari mérité l’authentique lumière de la Tora, dont les voies sont agréables et les sentiers pacifiques, il posséderait les vertus de la recherche de la paix, de l’amour, de l’humilité et de la concession. Il est certain qu’il respecterait sa femme, qui lui prodiguerait tant de bienfaits et élèverait ses enfants. Il diffuserait de la chaleur, de l’amour, son soutien, en jugeant sa femme avec indulgence et en priant pour elle.
 
Doit-il devenir l’ennemi de sa femme, parce qu’il a reçu une certaine “illumination” et désire maintenant étudier tout le temps la Tora ? La lumière de la Tora doit-elle transformer l’homme en un être cruel et ingrat ? Où est passé l’amour ? Quel mal lui a-t-elle fait pour mériter une attitude aussi méprisante ? Est-elle coupable de ne pas avoir reçu la lumière, alors qu’elle ne l’empêchait pas d’agir à sa guise, mais simplement ne suivait pas son rythme ?
 
En la critiquant, la méprisant et la rabaissant, il a finalement anéanti en elle toute trace de judaïsme, car il lui a montré que la Tora était obscure, haineuse, rigoureuse et affligeante ; et bien entendu elle a refusé une telle doctrine, qui est toute différente de la vraie Tora – mais c’est pourtant bien ce qu’il lui montra. Il résulte, que non seulement il ne la rapprocha pas avec sa conduite tortueuse, mais il la repoussa, elle et ses enfants ; et qui sait s’ils pourront jamais regarder un homme avec une kippa, ou écouter un rabbin ?
 
La fin est connue : un tel mari est perdant des deux côtés : il perd sa première femme et ses enfants qui s’éloigneront définitivement du judaïsme à cause de sa conduire cruelle et orgueilleuse ; de plus, il perdra également sa deuxième femme qui divorcera de lui – pour les mêmes raisons – et en fin de compte, il restera seul…
 
Un tel mari reçoit donc le message de D-ieu concernant la grandeur de la paix, de la façon la plus dure et amère qui soit. La Providence veille sur tous, et les désaccords et disputes avec la femme sont destinés à éveiller la prière, non pour briser le mariage et détruire la paix, que D-ieu nous en préserve.
 
Si un mari possède l’intelligence de sauvegarder la paix – même apparemment au détriment de ses aspirations – il gagnera et concrétisera ses désirs en temps voulu et dans la bonne proportion ; entraînant avec lui sa femme et ses enfants. Une famille entière peut être sauvée…
 
Il n’y a pas de raccourci
 
Sur le chemin de la vérité, il n’existe ni raccourci, ni illusion, mais il faut réellement tout atteindre. La seule façon de savoir si on est engagé dans la voie de la vérité ou non, c’est la paix. De nombreux versets des Écritures lient la paix et la vérité, comme dans la prophétie de Zacharie (8) : “Chérissez la vérité et la paix.” En vérité, si un mari est parvenu au niveau spirituel auquel il aspire, sa femme deviendra son aide et il connaîtra avec elle et ses enfants une très belle vie.
 
Combien de peines et de douleurs seront épargnées si le mari suit la voie de la paix, en faisant profiter sa famille de la vraie lumière et de la douceur de la Tora. De cela aussi, nous possédons de nombreux exemples.
 
Un exemple inverse
 
Voici l’histoire d’un autre élève. Lui aussi était déjà marié aux débuts de son rapprochement de la Tora, mais il ne fut pas guidé dans le chemin de la paix. Les rabbins qui le guidèrent lui disaient qu’il fallait insister auprès de sa femme, la réprimander, lui poser des conditions, et que si elle ne respectait pas le Chabath, il allait la divorcer, etc. Finalement il dut choisir entre continuer son repentir, en perdant sa femme et ses enfants, ou tout abandonner…
 
Contrairement à l’élève précédent, il était très lié à sa famille et pour rien au monde, n’était prêt à les perdre. Au lieu de les sacrifier, il renonça à la Tora et aux préceptes. Il arrêta de respecter le Chabath, etc. revint à la laïcité et oublia tout pour ne pas perdre sa famille.
 
Un jour, en passant à un certain carrefour, il reçut un enregistrement de l’auteur de ce livre. Les paroles qu’il entendit l’éveillèrent puissamment, et il voulut rencontrer le Rav. Pourtant, en se souvenant de ce que les rabbins lui disaient autrefois, il pensa : “Pourquoi le rencontrer ? Il me dira que je dois renoncer à ma femme et mes enfants et je n’ai pas la force de revenir à ce cauchemar…”
 
Malgré tout et parce qu’il ressentait qu’il y avait là quelque chose d’autre, une autre lumière, il voulut rencontrer le Rav et se présenta à la yéchiva.
 
On lui dit que le Rav étudiait et qu’il était impossible de le déranger.
 
Il répondit fermement : “Je ne bougerai pas d’ici avant que le Rav me bénisse.” Entre temps, sa visite ne passa pas inaperçue, le Rav demanda ce qui se passait et on lui répondit que quelqu’un insistait pour être reçu par le Rav.
 
Le Rav dit : “Qu’il entre.” L’homme entra et raconta qu’il avait acheté un enregistrement du Rav et que ses paroles avaient provoqué en lui un grand éveil et une telle joie qu’il voulait rencontrer leur auteur. Le Rav s’entretint un peu avec lui, et décida de l’amener à un de ses cours pour discuter en route.
 
C’est ainsi qu’un lien profond commença à se former entre le Rav et l’élève. Il commença à écouter régulièrement les enregistrements et à prendre conseil du Rav sur toutes sortes de sujets.
 
Comme nous l’avons dit, cet élève ne respectait ni le Chabath ni les commandements. Selon son habitude de ne jamais contraindre, le Rav s’abstint de lui parler de l’observance des préceptes. Il ne lui parlait que de ses propres sujets d’intérêt, ses activités et autres choses. Ce n’est qu’en passant, qu’il lui enseignait la foi, comment parler à Hachem et s’isoler dans la prière, etc. Un jour, l’élève déclara au Rav de son propre chef qu’il désirait respecter le Chabath, mais que sa femme ne serait pas d’accord. Elle avait gardé un goût amer de ce qui s’était passé auparavant.
 
Il commença alors à raconter au Rav les souffrances qu’il avait endurées lors de son premier repentir. Les rabbins desquels il prit conseil, lui disaient unanimement qu’il devait divorcer sa femme si elle ne respectait pas le Chabath et résistait au repentir. Il n’était pas prêt à les abandonner et il délaissa complètement sa repentance. Il craignait que cela ne se reproduise ; que lui seul respecte le Chabath et que le Rav lui demande de divorcer…
 
Il dit en pleurant : “Monsieur le rabbin, je veux me repentir, mais je ne peux perdre ma femme et mes enfants. Que dois-je faire ?”
 
Le Rav s’étonna : “Mais pourquoi divorcer ?”
 
L’homme s’arrêta de pleurer, et en levant les yeux vers le Rav comme s’il cherchait à comprendre, il demanda : “Je n’ai pas besoin de divorcer ?” Le Rav dit : “Mais pourquoi ? Au contraire, tu dois aimer ta femme. Ne lui dis rien sur l’observance du Chabath, ne la critique pas sur les lois alimentaires. Dis-lui simplement que tu veux te conduire ainsi, sans la contraindre ni la déranger.”
 
À suivre…

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1. cynthia

2/28/2023

merci prêtre Adu d’avoir rétabli la paix dans ma famille après que mon mari a demandé le divorce et m’a coupé ainsi que les enfants de sa vie, rencontrer le prêtre Adu a été la percée qui a pu le ramener à la maison et rétablir la paix dans nos vies. J’apprécie vraiment ce que vous avez fait. acceptez mes remerciements, tout ce que je peux donner maintenant reste béni. voici le contact pour entrer en contact avec lui… (priestadu@gmail.com) (solutiontemple.info) merci Mme Cynthia

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