Vivre les miracles

Et en fait, c'est c'est ma pure vérité . Celui qui vit dans le remerciement voit des miracles tout le temps et sait que, personne ne peut lui faire de mal si HaChem ne le veut pas,.

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Rav chalom Arouch

Posté sur 06.11.22

Un bus blindé perdit un jour le contrôle de ses freins sur la route descendante de la ville de Beitar, c’est alors qu’HaChem fit un miracle ! Le bus s’arrêta net face à une voiture dont un père et son fils venaient de sortir quelques minutes auparavant échappant ainsi à la dangereuse collusion ! Plus tard, lorsqu’on demanda au fils comment avait-il pu avoir le mérite de vivre un si grand miracle, il répondit : « J’ai été sauvé parce que j’écoute des cours d’émouna et je rends grâce pour tout à chaque instant. C’est pourquoi HaChem m’a fait ce miracle ».

Et c’est là, la pure vérité !

Celui qui vit dans le remerciement voit des miracles sans cesse et sait que personne ne peut lui faire de mal si HaChem ne le veut pas. Et si telle est la volonté d’HaChem, il l’accepte alors avec amour et il Le remercie.

J’ai déjà expliqué à maintes reprises que lorsqu’une personne se consacre à remercier le Créateur, elle voit toujours des miracles, et ce n’est pas pour rien. Enumérons plusieurs raisons :

a. Grâce au remerciement, l’homme trouve grâce aux yeux d’HaChem et, pour ainsi dire, sa situation émeut le Créateur, comme l’enseigne Rabbi Na’hman (Likouté Moharan 1) : « Quand la personne demande quelque chose, la grâce de ses paroles, trouve une place, pour ainsi dire, dans le cœur de celui à qui va sa demande et fait naitre alors le désir d’accepter la prière ; et sa demande est exaucée ». Il en est de même au sujet du remerciement, les mots trouvent grâce et sont acceptés avec faveur. C’est quelque chose d’infaillible : si David remercie Meir pour une faveur rendue, Meir voudra sans doute continuer à lui rendre des faveurs. Au contraire, si David ne sait pas comment remercier Meir pour ce qu’il lui a fait, alors le cœur de Meir se refermera et il n’aura plus envie de continuer à l’aider.

b. La règle générale est la suivante : “La manière dont tu veux te conduire, on t’y emmène.” De la même manière, quand tu crois que tout est pour le mieux, on te conduit selon cette foi, cette conviction. Et une telle personne voit avec des yeux ébahis comment tout ce qui est mauvais se transforme en quelque chose de bon. Au contraire, celui qui croit qu’il y a du mal dans le monde est conduit selon sa croyance, et c’est pourquoi tout va à l’envers.

c. Celui qui remercie pour tout, accède immédiatement au but de la Création, qui est de révéler la Compassion du Créateur, comme l’écrit Rabbi Na’hman de Breslev (Likouté Moharan 64) : « HaChem, dans sa compassion, a créé le monde… ». Quand la personne croit que tout est bon et qu’il n’y a pas de mal dans le monde, et que tout ce qui lui arrive est fait avec la grande compassion Divine, elle remercie HaChem pour tout et se connecte ensuite avec le Créateur et à son objectif original, lors de la création de l’univers. Cela atténue tous les jugements stricts parce que les jugements ne peuvent être atténués qu’à leur racine. Et lorsque l’homme se connecte à la racine de la Création, il atténue tous les jugements stricts qui sont survenus après la Création.

d. Rabbi de Slonim, de mémoire bénie et sainte dit : « Quand une personne remercie HaChem, elle accepte Sa suprématie et ensuite, HaChem accepte avec amour et compassion sans rigueur mesure pour mesure, la manière dont elle se conduit,

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