Un parapet pour lutter… Ki Tétsé

L'erreur commune à tous est qu'ils ne savaient pas qu'il fallait mettre un parapet, c'est à dire ne pas se décourager et se renforcer dans la foi simple.

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le rabbin Éliyahou Haviv

Posté sur 06.04.21

Ne pas se décourager

“Quand tu construiras une maison neuve tu feras un parapet sur ton toit, ainsi tu ne seras pas responsable du sang dans ta maison si quelqu'un en venait à tomber." (Dévarim 22:8).
 
La Tora nous enjoint dans ce verset de placer sur le toit de notre maison un parapet, c'est à dire une barrière de sécurité dans le cas où ce toit est accessible, afin d'éviter les chutes. Et si, D-ieu nous préserve, une personne tombe du toit malgré le parapet, le propriétaire de la maison n'est pas tenu responsable du versement de son sang. Dans le Liqouté Halakhoth, Rabbi Nathan explique le message plus profond contenu dans cette mitswa.
 
Selon Rabbi Nathan, la maison correspond au cerveau et à l'intelligence de la personne. Quand on atteint une compréhension supérieure de D-ieu et qu'on saisit avec intelligence ce qui nous était jusqu'à présent incompréhensible, c'est comme si nous avions construit une nouvelle maison. Dans ces conditions, il faut faire très attention d'installer un parapet car le yetser hara' (le mauvais penchant) propre à chaque individu, ne peut pas supporter celui qui s'élève de niveau et se rapproche de D-ieu ; il essaiera de toutes ses forces de le faire retomber.
 
Cette barrière de sécurité, c'est notre capacité de ne pas nous décourager. De fait, il existe un nombre important de juifs qui ont connu à une certaine période de leur vie un fort réveil spirituel et une grande envie de sainteté… et qui sont retombés par la suite, découragés intérieurement de pouvoir être des juifs vraiment kachers. Certains ont cru qu'il était trop dur d'être religieux et d'autres ont trouvé des “alibis” pour justifier leur éloignement, affirmant souvent que pratiquer plus que ce qu'ils font est du "fanatisme".
 
L'erreur commune à tous est qu'ils ne savaient pas qu'il fallait mettre un parapet, c'est à dire ne pas se décourager et se renforcer dans la foi simple. Ils ignoraient que D-ieu désire absolument les voir continuer, même avec leurs fautes et imperfections, même s'ils ne ressentent plus rien. Car D-ieu est un Père qui aime Ses enfants d'un amour infini et veut les voir se rapprocher de Lui grâce à la Tora, la prière et les mitswoth, chaque fois un peu plus.
 
Rabbi Nathan continue son explication et reprend le commentaire de Rachi sur la portion de notre verset qui dit: “si quelqu'un en venait à tomber”. Rachi commente : “cet homme devait tomber”. Selon Rabbi Nathan, cela nous apprend que celui qui veut se rapprocher d'Hachem constamment, étape par étape, doit forcément tomber avant de passer à l'étape supérieure. Ceci correspond à ce qu'a enseigné Rabbi Na'hman : la raison d'être d'une chute et de nous permettre de remonter.
 
En d'autres termes, celui qui s'approche de D-ieu doit savoir que l'enthousiasme provoqué par cette élévation finira par s'atténuer, voire disparaitre ; il en est ainsi pour chaque stade de notre rapprochement vers Hachem. C'est une des conditions de l'élévation spirituelle authentique et telle est la volonté de D-ieu pour des raisons dont il n'est pas lieu ici de discuter car elles touchent les secrets les plus profonds de la création. Quoi qu'il en soit, nous tenons ici un fabuleux conseil : si je désire servir D-ieu et que je vois que cela ne me réussit pas, je ne dois pas interpréter cela comme une défaite mais plutôt comme le signe infaillible que je suis sur la bonne voie.
 
Avec un peu de patience, ma chute se transformera en remontée, si et seulement si j'ai mis un “parapet”, c'est à dire que je n'ai pas oublié que D-ieu est près de moi, avec moi et en moi, et qu'Il apprécie le moindre effort que j'effectue. Dans les mondes supérieurs, cachés à notre vision limitée d'être humain, chaque petit mouvement vers le bien prend une dimension considérable. Si nous pouvions le voir, nous n'aurions plus aucun libre-arbitre et nous servirions D-ieu sans interruption. Pour conclure, répétons avec véhémence le cri que Rabbi Na'hman lança à ses élèves et à tout le peuple juif : “Attention ! Le désespoir n'existe pas.”
 
Sefer Hamidoth – La foi
 
“La foi est considérée comme tsédaqa (charité).”
 
De la même manière que celui qui donne la tsédaqa (charité) donne en vérité de sa personne, celui qui fait preuve de foi envers D-ieu donne de soi, c'est à dire qu'il prouve sa confiance en Lui en essayant de suivre les directives de la Tora et des Sages d'Israël. En sens inverse, celui qui donne la tsédaqa fait preuve d'émouna (foi) qu'il sera béni grâce à la somme d'argent même dont il s'est démuni et est persuadé qu'il ne perd rien, même si la “réalité” lui prouve le contraire.
 
Lois de Chabath
 
Pour un malade dont la vie n'est pas en danger, il est interdit à un autre juif de transgresser pendant le Chabath les interdictions bibliques (pour la santé du malade), mais il peut transgresser les interdictions rabbiniques (c'est à dire les barrières rajoutées par nos Sages) dans le cas ou le malade dont la vie n'est pas en danger court un risque (aussi minime soit-il) de perdre un membre. Il est recommandé, mais pas obligatoire, d'effectuer cette transgression avec une différence par rapport à ce qu'on fait d'habitude (par exemple : allumer l'électricité à l'aide du coude). Cependant, si le malade dont la vie n'est pas en danger ne risque pas de perdre un membre, on transgressera pour les besoins de sa santé les interdictions rabbiniques uniquement avec une différence, c'est à dire en changeant la manière habituelle de faire. (Yalqouth Yossef) N.B.: Il est impératif de consulter un rabbin compétent afin de savoir quelles transgressions constituent des barrières des Sages et lesquelles sont issues directement de la Tora, ainsi que pour définir la notion de malade dont la vie n'est pas en danger.
 
Celui qui a réservé une chambre dans un hôtel dont les portes s'ouvrent à l'aide d'un œil électronique, ou dont les portes des chambres s'ouvrent avec une carte magnétique et qu'il n'y ait pas d'autre possibilité d'ouverture, n'aura pas le droit de rester dans cet hôtel le Chabath. S'il s'en aperçoit après que le Chabath ait commencé et qu'il ne puisse pas sortir de sa chambre (ou de l'hôtel), c'est à dire qu'il soit empêché de pouvoir faire le Qidouch, manger ou prier à cause des portes électriques ou électroniques, il lui est permis de demander à un non-juif de désactiver le système, par exemple en enlevant les fusibles. En ce qui concerne une porte électrique dont l'ouverture est déclenchée quand on s'approche d'elle, il faudra éviter de s'en approcher. Si on est obligé d'emprunter cette porte pendant le Chabath, on attendra qu'un non-juif l'emprunte et on passera en même temps que lui. Dans le cas où le non-juif déclenche l'ouverture uniquement pour nous, ceux qui passent quand même peuvent s'appuyer sur l'avis de certains décisionnaires de la loi juive. Mais si c'est un juif qui ouvre la porte pour nous, il est absolument interdit de passer, selon le principe qu'on a pas le droit de profiter des transgressions du Chabath de notre frère juif sauf pour sauver une vie et pour des malades quand leur maladie à atteint un certain degré ; à ce sujet on consultera un rabbin compétent. (Yalqouth Yossef).
 
Ouman, Ouman, Roch Hachana !
 
Roch Hachana approche ! Les jours où les livres de la santé, la richesse et la vie sont ouverts, le jour du jugement. Étant donné l'importance de cette “fête”, il est évidemment impossible de ne pas faire connaitre ou répéter à nos lecteurs l'immensité des promesses de Rabbi Na'hman cette visite, il faut savoir que Rabbi Na'hman a déclaré devant deux témoins une fabuleuse promesse que personne n'a jamais faite avant ou après lui : “Même lorsque mes jours seront terminés, après mon départ de ce monde, je promets à celui qui viendra sur ma tombe réciter les 10 psaumes du Tiqoun Haklali et qui donnera une pièce de tsédaqa à ma mémoire, d'utiliser toute ma force pour le sauver, même si ses fautes et ses péchés se sont multipliés sans limite, D-ieu nous préserve” (Si'hoth HaRan 141). Cela signifie que le Tsadiq nous a promis de nous sauver, même après son départ de ce monde.
 
Nous sommes aujourd'hui blasés par les milliers de promesses qui parcourent le monde : promesses des publicités, des vendeurs et fournisseurs, promesses des amis… Le monde entier est empli de promesses qui sont généralement mal respectées. À l'écoute des paroles de Rabbi Na'hman, on pourrait un instant être tenté de penser : “Encore une promesse parmi tant d'autres !” Mais si l'on réfléchit un peu à la grandeur de Rabbi Na'hman et au fait que des dizaines de milliers de juifs ont déjà voyagé et déjà obtenu dans leur vie un changement exceptionnel et des miracles extraordinaires, il ne faut pas prendre cette promesse à la légère.
 
Cela est d'autant plus vrai que Rabbi Na'hman déclara au sujet de Roch Hachana : "Mon Roch Hachana est une grande nouveauté et D-ieu sait que je ne l'ai pas reçu par le mérite de mes ancêtres ; de fait, c'est D-ieu qui me l'a donné en cadeau. Moi seul, je sais ce qu'est Roch Hachana et non seulement vous mes élèves dépendez de mon Roch Hachana, mais le monde entier dépend de mon Roch Hachana.”
 
La promesse incroyable de Rabbi Na'hman en ce qui concerne la présence sur sa tombe à Roch Hachana permet à l'individu sincère d'envisager son avenir spirituel avec sérénité (même après 120 ans). De plus, il faut savoir que des milliers de miracles se sont produits après le voyage chez Rabbénou. On ne compte plus ceux qui ont rencontré leur âme sœur et réglé des difficultés financières ou spirituelles. La présence à Ouman est également très propice pour avoir des enfants, comme des centaines de personnes vous le confirmeront. À titre d'exemple, voila une histoire qui est arrivé à un policier israélien il y a quelques années.
 
La mission de ce policier consistait à se faire passer pour un petit trafiquant et un consommateur de drogue afin d'infiltrer le milieu des dealers. Un jour, il réussit à découvrir un des chefs de cette mafia, un homme extrêmement dangereux qui pouvait facilement tuer son ennemi. Il transmit l'identité de celui-ci à ses confrères qui l'arrêtèrent immédiatement. Malheureusement, quelques temps plus tard, l'identité du policier masqué fut découverte par le milieu de la mafia. À partir de ce jour sa vie devint une angoisse perpétuelle, il rasait les murs et se cachait constamment par peur de la vengeance des bandits. Sa peur ne connut plus de limites quand l'homme dangereux qu'il avait dénoncé sortit de prison. Cette crainte eut néanmoins un aspect bénéfique dans la mesure où il leva les yeux vers le ciel. Il commença à faire téchouva (à se repentir) et se retrouva à Roch Hachana devant la tombe de Rabbi Na'hman, priant pour sa survie.
 
Tout à coup une énorme paire de bras l'enlaça et le serra de plus en plus fort. Il commençait à perdre son souffle quand les bras le lâchèrent. Il découvrit alors l'identité de son “agresseur” qui n'était autre que le bandit dangereux qu'il avait fait mettre en prison ! Ce dernier, lui aussi au début de sa téchouva, lui dit alors : "Pour Rabbi Na'hman et parce que c'est Roch Hachana, je te pardonne."
 
Il reste encore du temps et des places pour s'inscrire au voyage chez Rabbi Na'hman, contactez-nous rapidement au 972-2-5323339.

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