Le peuple juif est né dans la mer – Yitro
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi la paracha Yithro portait le nom d'un converti ?
La paracha Yitro est assurément une des sections les plus importantes de la Tora (Bible) puisque c'est la paracha du don de la Tora au peuple d'Israël. Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi elle portait le nom d'un converti ? Et en l'occurrence, il ne s'agit pas de n'importe quel converti : il s'agit du prêtre Yitro, le prêtre idolâtre le plus important au monde à cette époque ! Il aurait pourtant semblé plus judicieux d'appeler cette paracha par le nom de Moché (Moïse).
Le Zohar nous apprend qu'au moment où Yitro – le beau-père de Moché Rabbénou – est venu pour se convertir, la gloire de D-ieu a atteint son apogée et s'est dévoilée dans tous les mondes, du plus bas au plus élevé. Selon le commentateur Rachi, Yitro s'est converti parce qu'il avait entendu que la mer rouge s'était ouverte et que les juifs avaient vaincu 'Amaleq, deux évènements qui furent rendus possibles grâce à la prière du Tsadiq Moché.
Pour mieux connaitre Yitro il faut savoir qu'il avait essayé absolument tous les types d'idolâtrie possibles et imaginables ; de fait, il était considéré comme le plus grand expert en ce domaine. Qu'a-t-il donc compris quand il a entendu que la mer rouge s'était ouverte et que le peuple juif avait vaincu 'Amaleq (que son nom soit effacé) ? Rabbi Nathan va nous l'apprendre selon les enseignements de Rabbi Na'hman de Breslev.
Selon Rabbi Nathan, l'ouverture de la mer rouge a fait comprendre à Yitro que D-ieu avait décidé de contracter Sa présence infinie et de donner naissance à un peuple qui Le représenterait réellement sur terre. En effet, la mer symbolise l'infini, c'est à dire l'essence infinie de D-ieu avant la création. Le fait que la mer se soit retirée signifia à Yitro que D-ieu avait décidé de donner naissance à Son peuple. Ainsi la sortie d'Égypte est comparée à la sortie de l'enfant du ventre de sa mère.
Quant à la guerre avec 'Amaleq, Yitro savait que la contraction de la Présence divine voilerait l'existence de D-ieu et qu'il y aurait alors un libre-arbitre et la possibilité de se tromper, c'est à dire de choisir le bien (rechercher D-ieu) ou le mal (nier Son existence, que D-ieu nous préserve).
Le mal en question est représenté par 'Amaleq dont la valeur numérique est de 240 qui correspond aussi à la valeur numérique du mot “safeq” qui signifie doute. De fait, 'Amaleq veut déraciner du peuple d'Israël la croyance dans la Providence divine, il veut nous faire douter. Yitro fut alors impressionné de voir que les juifs avaient vaincu 'Amaleq et qu'il était possible de rester saint malgré les attaques des forces du mal. Il décida alors lui aussi de s'extraire des profondeurs impures de l'idolâtrie dans laquelle il était plongé.
Une question demeure cependant : comment est-il possible que la conversion d'Yitro ait entrainé une gloire pour D-ieu telle que la paracha du don de la Tora porte son nom ? Rabbi Na'hman nous enseigne que tout est lié.
Nous voyons que Moché Rabbénou a accueilli Yitro avec beaucoup d'honneurs alors que celui-ci était aux antipodes de la sainteté du berger d'Israël. Nous apprenons de cela que le Tsadiq doit savoir descendre vers les gens les plus éloignés afin de les rapprocher eux aussi du Créateur. C'est la plus grande gloire que l'on puisse accorder à Hachem et c'est la raison pour la quelle D-ieu nous a donné la Tora. Pour que Sa gloire soit révélée au monde entier et que nous sachions que D-ieu est présent partout, même si cette présence est contractée.
Ceci n'est possible que grâce aux prières du Tsadiq et à la Tora de Moché qui est une Tora de bonté qui n'exclue personne.
Sefer Hamidoth : le vol
Celui qui est attiré par le vol et se permet de voler son prochain en arrivera à commettre toutes les fautes et péchés et il est difficile de l'enlever de ce mauvais chemin.
Celui qui ne fait pas profiter de son argent aux autres se fera voler.
Quand on vole ne serait-ce qu'un sou à son prochain même indirectement, c'est comme si on lui prenait son âme et l'âme de ses enfants.
Celui qui ne fait pas attention à l'argent de son ami est surement un voleur.
Celui qui place sa confiance dans les goyim se fera prendre ses biens malgré lui.
Il est permis de tromper quelqu'un pour sauver la vie d'un juif.
Quand une ville contient des voleurs on peut sûrement en déduire que son dirigeant aime les pots-de-vin.
Une personne qui ment attire sur elle les voleurs.
Celui qui a confiance en D-ieu depuis son jeune âge est protégé des voleurs.
Le vol endommage la vue.
Lois de Chabath
Celui qui n'a pas vu la mer Méditerranée ou l'océan depuis plus de trente jours, quand il les reverra doit faire la bénédiction : “Baroukh ché'assa hayam hagadol” sans prononcer le nom de D-ieu. (Yalqouth Yossef)
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