Danses et remerciements  

sa jeune sœur était en train de mourir, et qu'il était dans un état de panique, totalement hystérique et incapable d'aider sa sœur

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Rav chalom Arouch

Posté sur 13.06.23

Voici une incroyable histoire, d’un des élèves de la yeshiva, qui a eu le mérite d’expérimenter en direct le pouvoir de la gratitude qui ramene littérallement les morts à la vie !

Voici ce que l’élève raconte :

Une nuit, très tard, je sortais de la forêt où j’avais fait hitbodedout. Je passais devant un supermarché et un jeune garçon qui y travaillait comme vendeur s’approcha de moi, dans un état hystérique. Il avait vu que j’étais un hassid, et voulut me raconter son histoire. Il commença à tout m’expliquer les larmes aux yeux. Sa sœur cadette, à peine âgée de douze ans, était dans un état critique parce qu’elle avait consommé par erreur une substance vénéneuse. La jeune fille avait été admise en soins intensifs dans un hôpital en France et était en état de choc. Ces frères et lui étaient orphelins de père et mère et lui et sa tante étaient les tuteurs de la jeune fille. C’est pourquoi il était en contact direct avec le personnel de l’hôpital.

Ce jeune homme m’expliqua qu’il venait d’être avisé par l’hôpital : sa jeune sœur était en train de mourir. Il était dans un état de panique, totalement hystérique, incapable d’aider sa jeune sœur. Je dis au jeune homme : « Viens, monte dans la voiture. Allons au tombeau du roi David, lui qui a toujours remercié HaChem et l’a loué dans toutes les situations difficiles auxquelles il a été confronté dans la vie.”

Nous sommes arrivés sur la tombe du roi David à minuit. Complètement bouleversé, il ne cessait de crier, et pleurer comme un bébé. Je lui ai dit : « Récitons le Mizmor Letoda – le Psaume du remerciement, en dansant et en chantant ».

Il me regarda comme si j’étais devenu fou. « Comment puis-je penser à dire merci, chanter, danser… ? Ma soeur est en train de mourir !”

Je lui ai expliqué que lorsque nous remercions HaChem même pour les ennuis, HaChem nous envoie le salut et que tout est pour le bien. Petit à petit, il se mit à chanter. Et alors qu’on chantait, il reçut un message de l’hôpital l’informant que la situation de sa soeur empirait : ils avaient du branché sa sœur au respirateur artificiel.

Je lui ai dit : « Ne sois pas troublé par ce qu’ils t’ont dit. Nous allons continuer”. Et nous continuons à chanter et à danser.

Pendant ce temps, il reçut un autre message de l’hôpital. Sa tante voulait qu’il signe avec elle l’autorisation de débrancher la petite du respirateur. Les médecins ne lui donnaient aucun espoir de survie et avaient besoin du respirateur pour un autre patient gravement malade qui venait d’arriver à l’hôpital.

Il refusa catégoriquement. La tante et le personnel médical avait tenté de le convaincre que ce n’était qu’une question de temps avant le décès de sa sœur et que, selon la loi, l’hôpital a l’obligation de donner le respirateur aux autres patients qui ont encore une chance de survivre. Puis il dit à sa tante : « Laisse-nous encore un peu de temps. Nous y travaillons.”

La tante, qui était totalement anti-religieuse, lui dit ainsi : “Si ta méthode marche, je te promets que je prendrai le livre de prières que tu m’as remis et commencerai à réciter toutes les bénédictions du matin.”

Je lui ai dit : « Nous n’arrêtons pas. Tu m’écoutes? Nous n’arrêtons pas !”. Pendant ce temps, de nombreuses autres personnes s’étaient jointes à nous, formant ainsi un minyan. Nous recitions tous ensemble le Mizmor Letoda en mentionnant le nom de l’enfant à haute voix.

Soudain, il reçut un autre message : un représentant du consulat d’Israël en France venait d’arriver à l’hôpital pour rendre visite aux patients hospitalisés. Le consul découvrit ce qui se passait avec la jeune fille juive de douze ans. Il entendu crier et se disputer dans les couloirs et comprit que le personnel médical voulait débrancher la jeune fille du respirateur. Il demanda à parler directement au chef de l’hôpital pour savoir si quelque chose pouvait encore être fait pour elle.

Le médecin répondit : « Il y a possibilité de l’opérer, mais les chances sont minimes. Ils contactèrent alors le frère en Israël avec qui je me trouvais qui répondit : « Bien sûr, je suis d’accord pour qu’ils l’opèrent !” L’équipe médicale expliqua qu’en dix-huit minutes à peine après l’opération commencée, ils pourraient savoir si elle avait des chances de réussite.

Ils commencèrent alors l’opération et le frère reçut rapidement un message l’informant qu’il n’y avait aucun espoir. Mais au dernier moment, l’équipe médicale rappela et dit : « L’opération a réussi !!! Nous venons de terminer et elle commence déjà à reprendre conscience.”

Je dis au jeune homme : “Envoie un message à ta tante pour qu’elle se prépare dans quelques heures à réciter toutes les Bénédictions du matin et les Pessoukei Dezimra (Versets de louange).”

Puis le téléphone sonna de nouveau. C’était le docteur. Un médecin arabe.

Le médecin demanda au frère de la fille : “Dis-moi quelque chose, qu’est-ce que tu as fait là-bas?”

Le jeune homme répondit : “Nous avons prié le Créateur.”

Le médecin dit : « Que vous ayez prié le Créateur, je le savais déjà. Mais vous avez du faire quelque chose d’autre que vous me cachez, car le miracle est si grand et si inhabituel que prier le Créateur dans ce cas n’aurait pas suffi. Un représentant du Consulat qui arrive subitement, une opération non planifiée avec très peu de chance de réussite qui fonctionne… Ce n’est pas compréhensible. La vérité est que je ne comprends pas ce qui s’est passé… ».

Le jeune homme finit par lui dire : « Nous avons remercié le Créateur pour le fait qu’elle était sur le point de mourir, car tout ce que le Créateur fait est pour le mieux. Puis nous avons chanté des louanges et des remerciements et dansé en l’honneur du Créateur.

Le médecin resta silencieux quelques instants puis déclara : « La vérité est que vous m’avez beaucoup ému. La façon dont vous l’avez dit montre que ce que vous me dites est bien vrai. Bien que je sois arabe, la vérité est que je ressens beaucoup d’affinité pour les juifs et le peuple d’Israël, après tout ma mère est aussi juive… ». 

Tout cette histoire dura au total environ deux heures.

Et que se passa-t-il à la fin ? La jeune fille subit une rééducation et fut libérée de l’hôpital deux semaines plus tard.

A ce jour, je suis toujours en contact avec le jeune homme qui me relata que dès le lendemain sa tante avait bien récité toutes les bénédictions du matin et ce pour la première fois de sa vie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le médecin avait fait une belle découverte, il savait maintenant d’où venait ce qu’il ressentait au fond de lui pour le Am Israël, et ses origines refaisaient surface..

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