Le compte du Omer
Que signifie ce compte ? Pourquoi compte-t-on le Omer ? Pourquoi le compte de 1 à 49 et pas l’inverse ? Les bons enseignements qui ressorte du Omer…
Que signifie ce compte ? Pourquoi compte-t-on le Omer ? Pourquoi le compte se fait de 1 à 49 et pas l’inverse ? Les bons enseignements qui ressortent du Omer…
Il faut savoir que la Tora n’est pas un livre d’histoires ou de contes mais c’est l’histoire de chacun, car dans chaque mitsva se trouvent des merveilles extraordinaires qui illuminent notre nechama. Celui qui pense que la Tora est un livre de contes n’a rien compris à l’objectif de D-ieu quand il nous a donné la Tora, comme le dit Rabbi Elazar le fils de rabbi Chimon Bar Yohai dans le Zohar.
C’est pourquoi nous nous efforçons d’observer chaque Mitsva, chaque histoire écrite dans la Tora pour faire ressortir les enseignements qui nous vont nous guider dans notre vie comme nous l’a appris le plus grand élève de rabbi Nah’man de breslev, Rabbi Nathan, qui a extrait des plus simples Halah’ot du Choulh’an arouh’ des pages et des pages d’idées extraordinaires pour vivre la véritable Emouna et les meilleurs conseils pour faire la Avodat hashem à la perfection en montrant de façon précise la volonté d’hashem dans chaque situation de la vie ?
Nous sommes actuellement dans la période du Omer, ou nous comptons jour après jour le nombre de jours écoulés depuis la Ketsirat Haomer, depuis le deuxième jour de Pessah’ jusqu’à Chavouot, le don de la Tora. Que signifie ce compte ? Pourquoi compte-t-on le Omer ? Pourquoi fait on le compte de 1 à 49 et pas l’inverse ? Pourquoi celui qui a oublié de compter un jour ne peut plus continuer à compter avec la bénédiction ?
Plusieurs idées merveilleuses reçues de mon Rav, le rav Shalom Arouch, sont cachées dans toutes ses lois qui ont l’air, à première vue, très difficiles a intégrer pour les faire avec toute la joie, et l’enthousiasme nécessaires. Mon Rav nous a appris que ce compte vient nous apprendre comment se comporter tout au long de notre vie.
Tout d’abord le simple fait que nous comptions n’est pas pour apprendre a compter à nouveau comme à la crèche, mais chaque jour nous renforçons notre volonté et notre désir de recevoir la Tora à Chavouot. Si vous avez le mérite de venir voir la Sefirat Aomer dans les synagogues de la Hassidout Breslev alors préparez vous à comprendre ce que veut dire le mot « vouloir » de toutes vos forces surtout quand on arrive à la Tefila qui se trouve après le compte, dans le rite Sfard. Cela nous apprend dans notre vie qu’on doit vivre tout le temps selon le concept du Omer c’est-à-dire d’avoir tout le temps des buts, des défis surtout spirituels car sans cela on ne vit pas comme le verset le dit : «Rassasie pour tout vivant, de sa volonté…» car seul celui qui a de la volonté, vit. Comme on peut le remarquer fréquemment autour de nous, les personnes qui ont perdu leur volonté en viennent même à perdre la volonté de vivre, et même si elles arrivent à faire des choses, elles le font sans aucun enthousiasme. C’est la raison pour laquelle le premier enseignement qui ressort de cette période, c’est de vivre de cette manière en ayant toujours une nouvelle volonté comme par exemple : étudier toute la Tora, tendre vers la sainteté, faire telle ou telle mitsva, modifier tel ou tel caractère, être joyeux tout le temps etc. Ainsi la personne a toujours de quoi vivre et une bonne raison de vivre car il a toujours à faire dans sa vie et il n’a pas une minute a perdre.
Après cela, en observant le compte du Omer qui va de 1 à 49, nous devons expliquer la raison du compte dans ce sens. Apparemment le compte aurait du être dans l’autre sens car notre but est d’arriver au don de la Tora, alors pourquoi ne compte t on pas de 49 à 1. Cela aurait révélé plus notre désir d’arriver au don de la Tora. Mais l’infinie sagesse de la Tora est autre et nous devons vivre selon elle. D’après ce qui vient d’être dit précedemment, cela vient nous apprendre qu’à chaque fois que l’on commence à compter les jours ou nous voulons arriver à acquérir telle ou telle chose, nous devons les compter de cette façon là. J’explique cela. En vérité, si on compte de 49 à 1, tous les jours qui passent sont des jours obscurs que nous effaçons de façon inconsciente. Cependant, lorsqu’on compte de 1 à 49 chaque jour à sa valeur propre et nous sommes heureux de constater que depuis déjà 4 jours de travail personnel sur ce point particulier, même si je ne suis pas encore arrivé au but final au moins je suis heureux du simple fait que je travaille sur cela. Mes jours, dans ce cas, ont une valeur éternelle car j’ai fait ce qu’il faut en renforçant ma volonté vers le but que je me suis imposé. Cela c’est la vraie vie de la Tora, avoir de la volonté mais savoir travailler sur elle, avec la joie de compter chaque jour, ce qui a une valeur extraordinaire selon le concept de la Guemara «Celui qui veut se purifier on l’aide …on lui dit d’attendre » attends mais continue à vouloir te renforcer de plus en plus.
Un autre point, c’est celui d’être joyeux d’avoir commencé à avancer sur les rails de la Tora, des Mitsvots, des bonnes Midots. Comment ? Cela revient à répondre à la question : Pourquoi doit on à chaque fois dire après le compte, les mots «du Omer». On peut compter tout simplement 1 jour, 2 jours etc. A ce point, Il faut savoir que le deuxième jour de Pessah’ on fait la Ketsirat Aomer en prenant la mesure du Omer qui est de l’orge, qui est une nourriture pour l’animal. C’est une allusion pour chaque individu. Lorsqu’il commence a travailler afin qu’il se souvienne tout le temps à quel niveau il a commencé et de cette façon, il avancera toujours et n’aura pas peur des montées et des descentes qui se trouvent sur son chemin car il sait à quel niveau il a commencé.
En conclusion, le plus important à connaître pour celui qui a commencé à travailler, c’est-à-dire à prier Hashem jour après jour afin qu’il mérite d’améliorer ses traits de caractères, ou tout autre chose, comparés au don de la Tora, c’est de ne rater aucun jour. Peu importe le temps consacré à ton travail personnel, même si ce ne sont que 10 minutes, mais il est important de ne pas le rater un jour, car sinon il est plus difficile de reprendre le compte. Alors, le meilleur est de fixer un temps précis pour être seul avec Hashem et de lui demander la chose tant attendue et du fait de l’accumulation des tefilots, hashem exaucera ta demande au moment ou le compte des tefilots est rempli.
Qu’hashem fasse par sa grande bienfaisance que nous ayons toujours la force de vouloir acquérir des niveaux dans la Tora en priant tous les jours au moins une heure d’hitbodedout, sans en rater un, et ainsi rapprocher la délivrance universelle de nos jours . Amen.
Pour en savoir plus, vous pouvez voir la video sur ce sujet.
Ecrivez-nous ce que vous pensez!
Merci pour votre réponse!
Le commentaire sera publié après approbation