Tu es un monde en soi, stop aux comparaisons !

Les personnes qui ont tendance à se comparer aux autres, sont toujours avides de bonnes paroles et de compliments venues de ceux qui les entourent. En plus, pour se sentir plus élevé que les autres, elles sont prêtes à écraser tout le monde ! Stop aux comparaisons superflues !

Il est connu qu’il existe un grand fossé entre le voulu et le réel. Par nature, la personne a toujours envie de plus, d’être meilleur, d’apparaitre meilleur, de se sentir mieux.  Souvent, la personne atteint ces sentiments sur le compte des autres, lorsque la personne arrive à cela il utilise tous les moyens possibles. Un des moyens, pour atteindre ce sentiment de «surélévation», est d’utiliser des paroles et des comparaisons. Nos sages nous ont appris que la personne ne parle de choses qui font honte ou qui abaisse uniquement si elle nie l’existence de D-ieu, Has vechalom.  Comment est ce possible ? Lorsque la personne parle de façon mauvaise sur son prochain et le juge avec dureté, il ne veut pas , en fait, comprendre et intégrer que le contrôle divin est celui qui dirige la personne, y compris la personne sur laquelle il a proféré des mauvaises choses, et que D-ieu dirige chacun selon l’itinéraire de sa vie. Pour cette raison, une personne croyante s’abstient de parler sur quiconque.

Un homme qui est tout le temps occupé à ce qu’il doit faire n’a pas le temps de faire du colportage ni de faire des discussions sans buts. Intervenir dans les occupations d’une autre personne est la chose la plus superflue qui existe, et évidemment cela lui est néfaste. De son coté, l’aspect des choses n’est autre que la réalité de ce qu’il a et de cela il est content, c’est pourquoi il ne se compare à personne d’autre.

Sur le plan spirituel, la comparaison par rapport à l’autre se situe au même niveau que l’idolâtrie, une vraie «adoration», Que d.ieu nous en préserve.  La haine envers l’autre est une idolâtrie et un mensonge total. Chacun doit faire les comptes de sa vie sans occuper des comptes des autres. Les rails de ton prochain ne sont pas du tout les mêmes que les tiens…

Si l’homme avait été le seul sur Terre, il n’aurait eu personne à envier ou à vouloir se comparer. Aussi, il n’aurait pas eu le sentiment amer que quelqu’un a plus que lui. Il est clair que celui qui n’est pas heureux de sa part c’est seulement parce qu’il se compare trop aux autres, mais avec la Emouna, la personne sait très bien que le Créateur lui a donné exactement ce qu’il a besoin au moment ou il a besoin.

Beaucoup de personnes n’ont de la joie qu’au moment ou ils ont un sentiment de «satisfaction» d’élévation au dessus des autres. C’est la raison pour laquelle elles se sentent tellement bien quand elles écrasent tout le monde autour d’eux. La fausse joie est fonction de ces données menaçantes, comparée à la vraie joie qui n’est reliée à aucune donnée ou cause, aucune personne ou circonstance. La joie mensongère qui prend source directement dans le sentiment d’être au dessus du prochain est un sentiment d’orgueil au nom de l’orgueil. Les orgueilleux arrivent très vite à renier la foi puisqu’ils se trompent dans le fait de connaitre et de savoir un des principes très important du judaïsme, le contrôle divin individuel, c’est pourquoi elles sont très éloignées du créateur.

Un homme ne peut être joyeux de sa part qu’à la condition qu’il renforce avant tout sa foi ( Emouna), surtout la foi dans le contrôle divin précis (Hachgahat pratite). En parallèle il s’abstient de faire une quelconque comparaison avec son prochain, ou de parler sur quelqu’un…

Les personnes qui ont tendance à se comparer aux autres, sont toujours avides de flatteries et de compliments venus de ceux qui les entourent.D’être dépendant de ce genre de sentiments en fait l’égal d’un pauvre. Cette dépendance sentimentale fait dévier complètement la personne de la vérité, et l’entraine dans l’orgueil, le mensonge et la débauche. Une personne qui a la Foi ne dépend de personne, il est libre, c’est pourquoi il lui est facile de se connecter à la vérité bien que de tous les cotés on essaye de l’en empêcher et bien que tout le monde pense autrement.

Rabbi Nah’man de breslev explique [likoute Moharan 1ere partie,lecon 173] que l’âme et la emouna ont la même orientation. Beaucoup de maladies mentales prennent leur source dans les comparaisons qui sont faites de la personne vis-à-vis des autres. La personne se sent plus élevée et plus grande que son prochain mais souffre énormément quand elle voit quelqu’un d’autre qui réussit plus que lui à ses yeux. Même l’embrouille de l’accusation personnelle prend sa source dans cette conception mensongère des choses.  Ceux qui ne regardent pas les autres ne ressentent même pas que quelqu’un d’autre les regarde.

Une personne qui a la Emouna sait qu’il fait de son mieux avec les capacités que D-ieu lui a donné, c’est pourquoi il est heureux et joyeux. Par contre il sera malheureux si il commence à se comparer aux autres.

La mauvaise humeur, la comparaison vis-à-vis des autres, le manque de Emouna, sont des notions qui vont ensemble.

La Emouna[la foi], l’activité par nos occupations, la joie, sont des concepts qui vont ensemble.

Avec la Emouna de l’intervention et du contrôle du créateur sur nous, et sur chacun d’entre nous, nous aurons aucunement besoin d’une comparaison avec n’importe qui au monde.

Cela ne vaut-il pas le coup de s’efforcer et d’adopter une vision sainte de la vie ?