Qu’était un câlin ?

J’avais presque 30 ans et je ne suis pas encore réveillé, il y avait un bruit effrayant de réveils, beaucoup de sortes de sirènes et de clignotants tout autour, et ...

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le rabbin Erez Moché Doron

Posté sur 05.04.21

J’avais presque 30 ans et je ne suis pas encore réveillé, il y avait un  bruit effrayant de réveils, beaucoup de sortes de sirènes et de clignotants tout autour, et je ne me suis pas réveillé.

Il y a un mois je suis revenu d’Ouman. C’était le Ouman le plus délicieux que je n’ai jamais vécu depuis que je existe, un Ouman de lumière, d’amour, sorti d’un film- et cette fois beaucoup plus joyeux –sur ma vie.
Puisque je voyage a ouman tous les ans dans cette même période, et puisque exactement ici, sur ces escaliers sur ce passage entre les immeubles sur le Tsioun lui-même sur les même bancs j’étais l’année dernière et il y a deux et trois ans, j’ai pu voir mon passé crié en trois dimension.

Je me suis vu dedans comme dans le monde du Tohou, du vide. Comme dans une réalité imaginaire, paye des impôts pour convaincre des impôts de déprime, des impôts d’insulte, des impôts de cachette individuelle. Un reflet de reflet de mon essence était la bas toute compresse, cache, toute petite.
Comment est ce possible, j’ai demande a Hashem une dizaine de fois, comment était je emprisonner de cette façon sans le savoir ?
Ce n’est pas seulement une lumière d’être délivrer c’est un tremblement. Il existe quelque chose qui fait peur à attraper en la profondeur de l’obscurité de laquelle nous sommes sortis. « Maman ! » Dis je avec frayeur, en fermant mes yeux, Apres je les rouvert pleine de larmes et je dis « Papa !! Papa a moi !»

Papa comment me prend tu a partir de maintenant encore et encore. Rachète et sauve, fait vivre et fait subsister.
Alors j’ai compris en un instant, le message véritable de Rabbi Nah’man dans ma vie. Ainsi des mots m’ont éclairé et je réussis pour la première fois a expliquer qu’est ce qu’il a réaliser en moi il y a un peu plus de dix ans.
***
Les Tsadikims se tiennent sur le balcon en voyant tout le jardin labyrinthe. Ils observent le nombres infini de fautes qu’on réalise, comment chaque se renouvelle en nous des nouvelles folies, des nouvelles peurs, des fautes des échecs et des éloignements sur éloignements.
Ils crient de leur endroit – C’est faux ! C’est Faux ! Vanités ! Ne vous trompez derrière vos fautes ! Ce monde ci n’est que l’ombre d’un oiseau qui vole, c’est entièrement une imagination, c’est un mirage !
Ils ont raison, les Tsadikims !

Mais aucune des ces paroles, même quand je les ai écouté des centaines et milliers de fois, ne m’ont pas ouvert les yeux, ne m’ont pas reveiller de mon sommeil, alors il était un peu tard… J’avais presque 30 ans et je ne suis pas encore réveillé, il y avait un  bruit effrayant de réveils, beaucoup de sortes de sirènes et de clignotants tout autour, et je ne me suis pas réveillé.
J’ai dormi profondément comme évanouis, jusqu’au moment par la bonté divine rentra dans ma vie Rabbi Nah’man.   
Pas ce qu’il a dit, mais la ou il a touché.  Il toucha profondément, très profondément en moi, et encore plus profond. En un point papillonnant éloigné que personne n’a touche auparavant.
Il m’enlaça. Il me fit revivre en un instant.
***

Notre vie est vraiment comme des couloirs des couloirs mirage.

«Je n’ai aucun doute »dis-je à Ashem pendant une de mes Hitbodedout sur le Tsioun, «Si je mériterai alors l’année prochaine aussi je pourrai regarder l’endroit ou je me trouve maintenant et encore une fois m’effrayai en regardant en arrière, comment maintenant aussi je suis emprisonné. La liberté que je vis chaque jour n’est seulement qu’une chambre plus proche de liberté peut être plus éclairé et aéré mais le balcon et le jardin sont encore loin. Il est vrai, que je suis plus dans la moisissure de l’obscurité, mais encore, je suis encore profondément dedans…»
Ma réalité illusoire, la toile d’araignée imaginaire, peur et frayeur, les tsadikims voit de leur endroit élevé et je ressens presque comment ils baissent les bras avec désespoir sur ma situation. Quand est ce que tu sortiras de  tes vanités vers un endroit plus éclairé.

Mais Rabenou Hakadoch, Rabbi Nah’man de Breslev, est assis sur un autre balcon, et voit une autre vision.
Il voit que même si de dehors, tout est poussière qui s’envole, moi, qui dedans est vrai, et il touche le point qui papillonne celle qui a ressenti les sentiments dans la turbulence qui tourne, me dit, et j’y crois :
Il est vrai que le paysage change tout le temps, marginale et sans aucun sens. Il est vrai que la multiplicité des détails est créé comme la mousse sur les vagues, mais toi-même, ce qui se passe sur toi dans tous ca, l’épreuve et la honte, le manque et le désespoir, la cœur brisé la déception et l’espérance, la volonté qui papillonne, le désir et la douleur-ne sont pas falsifiés, ils sont vrai.
Ainsi lorsque tous me crient : Faux ! Faux ! Vanite ! Imagination ! Betises menacantes ! En un souffle me dont voler aussi, avec tous les grains de poussiere qui forme mon existence- Ce Rebbe’ la lui sait entrer dans les plus petites parties, et d’amasser entre elle les grains de ma vie.

Les amasser, les attacher, les enlacer, de dire-

Le monde est idiot- mais toi tu es intelligente

Le monde se dissout et se fini, mais toi tu reste.

Le monde est plein d’envies, de matérialité, et petits, mais tu es grande, regarde commet tu te combats.

Ce monde est trompeur et traitres mais toi tu es pure et recherche.

Le monde s’enfuit et passe mais ton cœur est éternelle.

Les médecins appellent ca la rupture placentaire. Un petit qui rien que commence a nager dans une bulle d’eau dans la matrice qui l’entoure. Soudainement se passe une rupture, une division effrayante et dangereuse entre les parois de la bulle et les parois de la matrice, une détresse existentielle, pour le fœtus. Il ne reçoit pas son oxygène, il ne reçoit pas la nourriture et sa force, en plus il arrête de grandir il arrête de vivre.
Des années je pleure et personne ne le remarque. Aucun homme n’a entendu le bébé qui s’étrangle en moi, personne ne lui a proposé d’aide. Aucun mot du monde extérieur, aucune voix des voix du balcon, n’a pas pénétrer les murs de la mort détaché.

Rien que Rabbi Nah’man a réussi à toucher au plus profond, au plus profond.  Pourquoi te brises-tu de cette façon ? Il posa comme question et me ramassa dans ses bras avec une compassion infinie «Comment as-tu oublie que tu es si belle si gentille ? N’as-tu pas ressenti qu’on t’aime ? Qu’on te veut  et que tu es souhaité ? Qui t’as raconte toutes ces bêtises ? Pourquoi as-tu cru à ces mensonges ? Regarde, comment tu es contracter, tu t’es détacher, et tu t’es étrangler. OOyy ! Comment as-tu subi, ma chère fille.
En un câlin défragmenteur, il me rattacha a nouveau aux tuyaux d’oxygène qui était détaché. Les pulsations se renouvela, le bébé bleu commença a respirer et a grandir, une nouvelle histoire commença, une nouvelle vie.
***

Alors, quand vous vous tenez vous les Tsadikims sur le balcon, souciant et craignant, prier pour moi. Que je sois sauve. Que nous tous soit sauvé, disperser dans les quatre coins de l’exil, dans la Tora les mitsvots et un peu plus loin.

Prier nous que le tsadik authentique, Rabbi nah’man de breslev, nous fasse revivre avec son câlin extraordinaire, chacun selon la source de sa nechama et la douleur de sa rupture.
Qu’il renouvelle en nous, dans des profondeurs loin de l’œil de chair, le cœur échéant et la vivacité qui réveille, jusqu’au moment au bébé après bébé, nous mériterons d’ouvrir nos yeux, en un vrai monde de Gueoula.
 

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