Pour Son nom ou ton nom ?

La simplicité dans la réalisation des Mitsvots s’appelle «Droiture du cœur» et en l’honneur de l’Eternel, sans intention pour notre honneur personnel ou pour un intérêt personnel..

5 Temps de lecture

le rabbin Lazer Brody

Posté sur 18.03.21

La simplicité dans la réalisation des Mitsvots s’appelle «Droiture du cœur» et en l’honneur de l’Eternel, sans intention pour notre honneur personnel ou pour un intérêt personnel, qui sont des mauvaises intentions et sont résultat d’un cœur tordu.

Authenticitéet  Simplicité-Chapitre 1

La réalisation des Mitsvots avec authenticité

 

Rabenou Hakadoch Rabbi Nah’man de breslev, Zy’’a, nous apprend le meilleur chemin dans le service divin et dit (Likoute moharan 2eme partie Lecon 19) :« L’atteinte du but est seulement grâce à la Emouna et la réalisation des Mitsvots, servir D-ieu selon la Tora authentiquement [Temimout] et simplement [Pechitout]». Puisque cela est une pierre socle dans la Tora de breslev, ca vaut le coup d’étendre la parole et d’expliquer clairement son intention sainte.

«De servir D-ieu selon la Tora authentiquement et simplement» L’intention de Rabenou se rapporte a la réalisation des Mitsvots et à l’étude de la Tora, et à la prière tout faire de façon simple et authentique. Pour l’instant nous nous concentrerons sur la réalisation des Mitsvots authentiquement.

Parfaitement– Qu’est ce qui s’appelle faire les Mitsvots authentiquement ? Le H’ida explique que c’est la réalisation des Mitsvots avec perfection, de la même façon que nos sages ont expliquer a propos de l’écriture des sefer tora, tefilins et mezouzots «Ketiva Tama », à propos des Arbat Haminim «Lekih’a Tama» «Temima acher ein ba moum» «Simple qui n’a aucun défaut» à propos de la vache rousse, et qu’il fasse une Mitsva d’élite. Il se trouve que l’authenticité est la perfection, c'est-à-dire sans aucun défaut. [Du livre Hanaguot Hatsadikim, Conditions dans l’accomplissement des  Mitsvots du H’ida]

Avec droiture du cœur– Rabenou Yeh’iel Mih’al mizotchov Zts’’l ajoute une autre dimension a ce point et dit, que la Mitsva soit complètement dénuer des courbes du Cœur, pour le nom de D-ieu pour que se multiplie l’honneur de D-ieu [Hanaguot Kedochot] D’ici on apprend que l’authenticité et sans tendances personnel qui prennent source d’un cœur tordu. Si le cœur tordu témoigne à des tendances et intérêts personnel autre que l’honneur divin alors la droiture du cœur n’est autre que l’absence totale de mauvaises tendances et complètement en l’honneur de D-ieu.

Dans la même direction le Roi David dit (Tehilim 97, 11) : «Or Zaroua Latsadik OulYshrei lev simh’a » «La lumière se répand sur les justes, et la joie sur les cœurs droits» Sur cela a dit mon Rav le Rebbe de Melits Chelit’’a que celui qui a un «cœur droit», est un homme qui se trouve a un niveau même plus élevé que le Tsadik car le Tsadik mérite le OR zaroua tant dit que celui qui un «Cœur droit» mérite la joie. La joie est le maximum de la sainteté, comme le savent les étudiants des secrets de la Tora. C’est pourquoi, l’authenticité dans l’accomplissement des Mitsvots s’appelle la droiture du Cœur et en l’honneur du Ciel, sans intention pour notre honneur personnel ou pour un intérêt personnel, qui sont des mauvaises intentions et sont résultat d’un cœur tordu.

Apres cet éclaircissement nous comprenons mieux l’intention des conseils de Rabenou qui nous demande d’accomplir les Mitsvots avec authenticité et simplicité : un simple juif peut atteindre un énorme niveau grâce la réalisation des Mitsvots de façon authentique. Plus il s’efforcera d’accomplir pour le nom de D-ieu et en Son honneur, et pas pour son propre honneur ou ses propres intérêts en effaçant tout mauvais compte devant ses yeux, il méritera un cœur droit, la joie et la sainteté. De cette façon, chacun peut être Tsadik si seulement il le veut.

Pour expliquer ce qu’est l’honneur divin, je vous raconte une parabole que j’ai entendu du Admour de melits Chlit’’a :
Un cordonnier avait 3 fils. Les deux grands habitent dans la grande ville de Varsovie. Le plus âgé des deux était un commerçant riche tant dit que le second était un enseignant d’école plein de crainte du Ciel, mais sans un sous dans ses poches, qui espérer la miséricorde divine pour pouvoir faire subsister sa femme et ses enfants chaque jour.

Le troisième fils, Talmid hah’am plein de bonnes Midots était louangé par toute la ville. Grace a ses bonnes qualités et sa Tsidkout, son père réussit a conclure un Chidouh’ pour lui avec la famille la plus honoré de la ville. Les deux familles se sont rencontrées chez le Rav de la ville, ont signées sur les conditions agréés par les deux cotés, ont fixé une date de mariage, et ont bu un Leh’aim. Tout de suite après cela, chacun se dépêcha de son coté.  

Le cordonnier s’assit dans sa maison et écrit une lettre à chacun de ses fils qui habitent à Varsovie. Il leur annonça le Chidouh’ de leur jeune frère, et de la date de mariage qui se rapproche a grand pas. Il promit aussi de leurs payer tous les frais de voyage pour toute leur famille pour le mariage.

Le fils commerçant donna à sa femme une somme très respectueuse, et lui ordonna de se faire coudre des robes pour elles et ses 3 filles chez la meilleure couturière de la ville. Il leur donna aussi de l’argent pour des chaussures et des bijoux.  Pour lui, il s’acheta un nouveau «shtreimel» et deux «Captein»[veste H ‘assidit festive] de la sorte la plus chère. En fin, il se loua un carrosse royal avec deux chevaux blancs dirigé par un conducteur habillé rouges et blancs. Tout est beau et prestigieux. Lorsque ce fils commerçant arriva en ville la veille du Chabbat H’atan tout le monde est sorti pour voir qui est ce riche qui arrive en ville avec un carrosse. Evidemment son père s’illumina de bonheur. Même le H’atan ressentis un grand bienfait qu’il se marie avec une famille d’honneur, et pas avec une famille de rue. Tout le monde est joyeux et plein d’exaltation…

Jusqu'à la veille du mariage le frère enseignant n’est pas encore arrive avec sa famille. Ils n’avaient pas d’argent pour le voyage et il n’est pas besoin de préciser qu’ils n’avaient pas les moyens pour s’acheter des nouveaux habits pour cette fête familiale tant honorable. Au dernier moment il trouva un Icar[commercant non-juif] qui apporte de la paille en ville, et maintenant prend le chemin du retour vers sa ville qui est celle du mariage. L’Icar accepta de les accompagner lui et sa famille pour quelques sous.

Voila, quelques heures avant la cérémonie de la H’ouppa, l’enseignant et sa famille descendent de la charrette de paille, quand tout leurs habits froissés plein de reste de paille et rependent une odeur de paille. Fatiguer et courbatu des pieds a la tête, l’enseignant se dépêcha d’aller dire Mazal Tov a son père, celui-ci ne l’a pas vu depuis sept ans.

Au même moment le père était en train de parler avec le nouveau beau-père, qui posa la question quelle est ce personnage sale et repoussant qui s’avance vers eux. La honte du père se fit sans limites. Comment pourra t il expliquer que celui-ci aussi est son fils ? A ce moment il ressentit comme voulant s’enterrer vivant…

Apres les sept jours de festin le grand fils-commercant- vient chez son père pour se séparer de lui. «Papa tu m’a promis de payer les achats pour le mariage. Voila l’addition. » Et il lui présenta une addition dont la somme se conclut a 3000 Rouble.
«Je ne te donne rien, même pas un sous» s’énerva le père  «L’argent était pour mon honneur, celui du H’atan et aussi celui de toute la famille. Tu t’es soucier seulement de ton honneur personnelle et tu n’a pas fait attention a mon honneur et celui de la famille. Quelle honte m’a entouré lorsque ton frère est arrive ici de cette façon honteuse. Si mon honneur t’avait intéressé, tu aurais pu prêter de l’argent a ton frère pour que lui aussi puisse arriver de façon honorable. Mais pas du tout !tu t’es soucier seulement de toi-même, rien ne te reviens !!»

Jusque la la parabole. Il est facile de comprendre que l’intérêt personnel est le même cœur tordus qui est le contraire de la droiture du cœur et pour Le nom de l’eternel. Ainsi, les grands Tsadikims comme le Ari et Rabbi Levi Ytsh’ak de Berditchov sont arrivés a leur niveau surélevés car ils ont réalisé les mitsvots avec une joie totale, qui était le résultat d’un cœur saint droit pour son nom avec amour.

Qu’on mérite, Amen.  
 

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire