La Téchouva dans la joie

Chalom à tous ! Je veux profiter de cette occasion pour évoquer l’importance de la joie. Si la gratitude n’offrait que la joie de vivre, cela suffirait !La joie n’est pas seulement le salut de l’âme ─ elle vous évite de vivre une vie sombre et triste et vous permet de vivre joyeux et heureux ─ mais elle est bien plus que cela, car la tristesse est un très grand péché. Il n’y a pas d’« autorisation » d’être triste. Même à Tisha BeAv, le jour le plus tragique pour le peuple d’Israël, nous ne devrions pas être tristes, mais seulement « diminuer notre joie ». La tristesse est absolument interdite dans le judaïsme ; la tristesse provient du côté obscur et Hachem la hait. De plus, comme nous l’avons déjà dit, Rabbi Nachman dit que celui qui est triste, c’est qu’il est en colère contre HaChem.

En admettant que vous avez commis une erreur, même très grave., mais qui vous a permis d’être triste ? Vous pensez que parce que vous avez commis une erreur, vous allez maintenant commettre une autre erreur, encore pire ? Ne pensez pas que la tristesse aide à retourner à HaChem. La tristesse est exactement le contraire de la Téchouva car en fait vous Le blâmez et, au lieu de revenir vers Lui, vous vous éloignez.

Faire Techouva (repentir sincère et retour à Hachem), c’est aspirer à Hachem et lui dire ainsi :

«Je n’ai pas réussi à me contrôler parce que je suis loin de Toi et loin de la prière et je n’ai pas assez prié, parce que je n’ai pas assez de Emouna et je ne suis pas assez joyeux. Par conséquent, mon Dieu, aide-moi à être heureux pour toutes les bontés que tu me fais et pour tous les saluts que tu m’as envoyés et donne-moi la Emouna pour que je comprenne que même cette faute est pour mon bien mais je garde toujours à l’esprit les bonnes actions que Tu me permets de faire et fasse que je n’oublie jamais combien Tu m’aimes et, je dois garder tout cela à l’esprit, Fasse que je puisse prier beaucoup et parvenir à la vraie repentance .

Rabbi Na’hman a témoigné sur lui-même, même s’il commettait le plus grand péché, ne perdrait pas sa joie et seulement après il ferait Téchouva. Il n’a pas confondu les deux concepts : Techouva -et tristesse. En fait, ces deux concepts sont complètement différents. Quiconque pense que la tristesse est peut-être un signe de repentance) ne respecte pas la sagesse de la Torah. Tout ce que cette mauvaise pensée fait, c’est détourner une personne d’HaChem, de Téchouva et de la rectification.

Au contraire : pour faire Techouva de la bonne manière, il faut être joyeux, comme l’explique le rabbi Nachmanr : la forme principale du repentir repose sur la confession et qu’on ne peut confesser ses fautes qu’en étant joyeux. Par conséquent, il devient impossible de faire la vraie Techouva sans joie, et voici ce qu’il écrit :

« Vous saurez qu’il faut avouer ses fautes en détail et qu’il faut avouer à chaque fois tout ce qu’on a fait, et les obstacles sont nombreux. Parfois, on oublie la faute qu’ils ont commise et d’autres fois, il leur est très difficile de l’avouer, etc.

La confession est le précepte le plus important de Techouva, comme l’explique le Rambam (Maïmonide) dans le prologue de son ouvrage “Hilchot Techuvá” (Lois de la repentance) : “Le précepte positif numéro un est que le pécheur se repent de sa transgression devant Hachem et confesser.” Et dans la première halakha (loi) de « Hilchot Techouva », le Rambam dit : « Tous les préceptes de la Torah, tant positifs que négatifs, si la personne a transgressé l’un d’eux, volontairement ou involontairement, en faisant Techouva et en se repentant. leur transgression, ils doivent se confesser devant Hachem… et ils confesseront les péchés qu’ils ont commis par vidui (confession). Le vidui est un précepte positif ».

Par conséquent, il n’y a pas d’autre moyen de faire Techouva (se repentir sincèrement et revenir à Hachem). C’est la seule façon. Et Rabbi Nachman dit qu’en réalité il existe de nombreux obstacles à l’accomplissement de ce précepte. Alors, que pouvons-nous faire? Rabbi Nachman poursuit en disant :

“Pour se faire il doit accomplir dans la joie tout ce qu’il fait …”.

Rabbi Na’hmanexplique qu’il est nécessaire de ressentir une joie complète et immense, de la tête aux pieds. Et seulement ainsi qu’il pourra avouer.

Si vous êtes triste, vous vous privez de l’oxygène et de la force nécessaires pour revenir à HaChem. Vous allez dans la direction exactement opposée et vous êtes tellement confus que vous avez même l’impression d’être sur la bonne voie. C’est là la chose la plus dangereuse de toutes : vous êtes complètement perdu et vous ne vous en rendez même pas compte…