Le voyage #2: La claire et pure volonté
Rabbi Nah'man decida de facon claire et nette de se rendre cette annee en Eretz Israel...Comment explique t il ca a sa famille ? Quelle sont ses coutumes pour un tel projet ?...
La veille de Pessah' 5558[31 mars 1798], Le Rebbe sortit du mikvé et dit a son aide: «Cette année je me rendrai sans aucun doute en Eretz Israël.»
Durant Pessah', Rabbi Nah'man commenta le verset 77/20 des Tehilims. Il nota la contradiction apparente entre les deux parties de ce verset et donna une explication les réconciliant. De ses mots, il ressortait que son voyage en Eretz Israël était définitivement planifié.
Sa femme a l'écoute de cette décision, envoya sa fille demandé au Rebbe comment pouvait-il les abandonner ainsi, sans moyens d'existence. Rabbi Nah'man lui répondit :«Toi, tu te rendras chez tes futurs beaux parents, quelqu'un engagera ta sœur ainée comme nurse, ta petite sœur sera recueillie par quelqu'un qui la prendra en pitié, ta mère sera engagée comme cuisinière. Il me fa ut absolument partir car la majeur partie de mon être y est déjà et le reste doit le rejoindre. »
Le Rebbe poursuivit : «Je veux absolument me rendre en Eretz Israël .Je sais que mon chemin sera parsemée d'embuches mais je continuerai aussi longtemps que mon âme sera dans mon corps et qu'un souffle de vie sortira de ma bouche. Et D-ieu fera ce qui semble bon à ses yeux.»
Rabbi Nah'man insista:
«Chaque pas que je réaliserai vers la Terre Promise sera au risque de ma vie. Je veux partir tout de suite, peu importe comment, même si je n'ai pas un sou. Ceux qui auront pitié de moi me donneront quelque chose.»
Sans tarder, ses plus proches se rendirent dans les villages voisins et récoltèrent une petite somme lui permettant de se mettre en route. Il planifia son voyage très rapidement, il ne voulait en aucun cas être retardé maintenant.
A LAg Baomer soit le 18 Iyar 5558 [4 mai 1798], il se mit en route rapidement et avec enthousiasme .il fit un pacte avec l'un de ses fideles et ils partirent ensemble.
Il quitta donc sa maison de Medvedevka pour Nikolayev ou il trouva un bateau transportant des céréales qu'il prit jusqu'à Odessa. A cette époque les émissaires et autres juifs qui se rendaient en Eretz Israel craignaient d'emprunter le chemin d'Odessa car il était répute dangereux. Cependant le Rebbe réalisa rapidement qu'il était préférable de passer par Odessa pour plusieurs raisons. Tout d'abord de chez lui cela représentait le chemin le plus direct plutot que de passer la Galat. De plus, cette route évitait de gros périls, car la route de Galatz comprenait le grand danger du voyage du Danube en Mer noire. Ne faisant pas cas des rumeurs, le
Rebbe quitta Nikolayev emprunta la voix d'Odessa vers Istanbul.
Le Tsadik chargea son compagnon de voyage d'acheter une grande quantité d'encre et de papier. Des qu'ils embarquèrent a Odessa, il se mit à écrire ses pensées sur la Torah .Il mit en garde son serviteur de ne point regarder ses écrits et une fois que ce dernier eut promis, il lui remit la clé du coffret.
Par respect, de nombreuses personnes viennent le voir avant son départ d'Odessa. Plusieurs voitures le suivirent et une foule de gens l'escortèrent gaiement, chantant et dansant le long du chemin. Ils embarquèrent. Durant le premier jour de leur traversée de la mer noire, il y eut une grande tempête.
Les vents provoquaient d'énormes vagues qui recouvraient le pont. Le Rebbe et son accompagnateur devaient rester enfermes dans leur cabine afin de ne pas être trempes. Les éclairs, les tonnerres et les vents étaient indescriptibles. Ils étaient tous deux si effrayes par le bruit de la pluie, le tonnerre et le rugissement des vagues qu'ils ne purent dormir la nuit.
Apres quatres jours en Mer , ils atteignirent Istanbul. Rabbi Nah'man et son serviteur s'assirent sur le quai, ne sachant ers ou se diriger. Ils ne pouvaient reconnaitre un juif d'un Turc. Ne parlant pas la langue, ils se trouvaient dans l'impossibilité de communiquer. Ils finirent par trouver un traducteur susceptible de les aider qui leur trouva immédiatement un logement dans le quartier nomme Galita. Apres y avoir passe une heure ou deux, le Rebbe fit savoir qu'il désirait partir. L'interprète demanda : «Voulez vous aller dans la partie la plus importante d'Istanbul ? C'est le quartier principal qui comprend la résidence du Sultan. Seuls les hommes sont admis dans cette aile de la ville: C'est un lieu absolument interdit aux femmes et les couples ne peuvent y rester»
Rabbi Nah'man répondit qu'il préférait cette solution la.
A suivre…
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