Le mazal  du mois de chevat.

Le mazal  de Chevat, correspondant au signe du Verseau. Il est représenté par un porteur d'eau qui déverse l’eau, cette image n'est pas anodine car dans le judaïsme

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 10.01.24

Le mazal  de Chevat, correspondant au signe du Verseau. Il est représenté par un porteur d’eau qui déverse l’eau, cette image n’est pas anodine car dans le judaïsme, l’eau est un très fort symbole spirituel. L’eau est un élément essentiel pour la vie terrestre, n’oublions pas que l’eau est l’élément ou se développe le fœtus pour devenir un être vivant. 

La Torah est considérée comme le parallèle spirituel de l’eau. Elle donne à la vie du sens. C’est à partir de la Torah que les concepts moraux fondamentaux (intégrité, dépassement de soi, justice) sont devenus le pilier du lexique moral du monde.

La mission du peuple juif est de servir de seau spirituel, déversant « de l’eau » spirituelle est de rendre l’enseignement de la Torah accessible au monde entier.

Le moyen le plus élémentaire de transporter l’eau est un seau.

Nous, le peuple juif sommes un seau spirituel, nous devons déverser « de l’eau » spirituelle- l’enseignement de la Torah le rendre accessible au monde entier – à travers de notre exemple et des concepts que nous propageons. 

LE MESSAGE DE CHEVAT

Le premier de Chevat est le jour où Moché commença à répéter la Torah aux Juifs dans le désert. Moïse symbolise un seau vivant, qui déverse la Sagesse qui nous permettra de vivre éternellement.

Nous sommes sans doute les seuls à avoir des héros qui sont des enseignants plutôt que des conquérants ou des combattants. De Moché à rabbi Akiva, qui enseigna publiquement la Torah pendant l’occupation romaine au péril de sa vie, en passant par les sages de la Torah contemporains qui consacraient 18 heures par jour alors qu’ils étaient âgés de plus de 80 ans ou même plus.

Ils ne sont pas toujours célèbres. Ma voisine octogénaire est l’héroïne du récit de notre histoire. Leah Horowitz arriva aux États-Unis juste après la Première Guerre mondiale. Elle fréquenta l’école publique elle est miraculeusement ressortie fière de son identité à une époque où la plupart des Juifs américains aurait fait n’importe quoi pour être plus américains et moins juifs. Lorsqu’elle s’est mariée et a commencé sa vie, dans le sud de Brooklyn, sa maison était casher et le Chabbat était respecté sans compromis. Mais ce n’était toujours pas suffisant. Son seau était vide et elle le savait.

Le tournant de sa vie eut lieu, le jour où son mari, Zelig, est rentré à la maison et lui dit qu’il y avait un appel de fonds à la synagogue. Un rav en visite avait  déclaré à la communauté  que le moment était venu de construire une yeshiva à Brooklyn (à cette époque, les seules écoles juives à temps plein se trouvaient à Manhattan). Leurs enfants avaient autant besoin de Torah que de nourriture et de vêtements. Le jeune couple était assis dans leur petite cuisine. Ils ont calculé combien ils pourraient retirer de son salaire de 40 $ tout en restant solvables. Le maximum qu’ils pouvaient donner était 5,00 $.

Elle a regardé le visage de son mari alors qu’il mettait la somme dans une enveloppe pour la remettre au représentant de la Yeshiva à son retour le mois prochain. Elle ne l’avait jamais vu aussi triste auparavant. Ni quand leurs voisins ont déménagé dans des maisons plus spacieuses en banlieue, ni quand il a du affronté des amis qui ont trouvé un travail mieux payé mais qui exigeaient de travailler le samedi.

“J’ai une idée!” s’exclama Léa. “Attends et tu feras un don qui signifie quelque chose.”

Elle s’est mise au travail. Elle a apposé des pancartes écrites à la main partout où les femmes juives se rassemblaient : « Gala de Melave Malka. Divertissement, nourriture et boissons à gogo. Un bon moment pour tous », suivi de son nom et de son adresse. Ses belles-sœurs ont apporté leurs mets les plus réussis et son amie Blanche a chanté en s’accompagnant du piano du salon. Leah a emprunté des chaises à ses voisins non juifs.

La recette de la soirée était proche de 50 $. Deux jours plus tard, Zelig apporta l’argent au représentant de la Yeshivah. Ce fut un moment très important pour les deux hommes. Pour Zelig, c’était la preuve vivante qu’il pouvait faire partie de quelque chose de plus grand que lui. Pour la collecte de fonds, c’était le début de la réalisation d’un rêve dans lequel la Torah ne serait pas étouffée par le Nouveau Monde.

Le rabbin a dit à Zelig : « Votre argent servira à payer le premier salaire du superviseur spirituel de la Yeshiva. Nous avons les yeux rivés sur un jeune homme très prometteur, le rabbin Haïm Pinchas Scheinberg. Au cours des 50 années suivantes, le rabbin Scheinberg était devenu l’un des grands érudits, experts halakhiques et chefs spirituels de sa génération. On peut tous passer le message de la torah avec ses propres moyens, profitons de ce mois pour augmenter la diffusion de la foi et de la Torah dans le monde.

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