Rabenou a Haïfa pour les fêtes
Au milieu de Souccot, la communauté entière se rendit a la grotte d'Eliahou ou la fête fut célèbre par des chants et des danses. Rabbi Nah'man s'y rendit mais ...
Les gens de Safed et de Tibériade furent au courant que le Tsadik était arrive a Haïfa et ils envoyèrent des messages lui demandant de les visiter. Des émissaires arrivèrent a Tibériade et passèrent Yom Kippour en compagnie de Rabbi Nah'man. Ils portèrent des lettres de tous les grands Tsadikims vivant la bas lui demandant de passer les fêtes de Souccot a Tibériade, Rabbi Nah'man ignora les invitations .
Il demanda a son aide de lui acheter des Etrogs pour la fête de Souccot. Le serviteur alla dans un champ arabe et lui rapporta trois magnifiques Etrogs.
Pendant le séjour du Rebbe a Haïfa , une chose mystérieuse eu lieu .un jeune turc vint visiter le Rebbe et lui parla longuement . Du fait qu'il parlait turc le Rebbe ne comprit donc rien. L'arabe était la pour tous les repas jour et nuit. D'après son attitude il semblait beaucoup aimer le Rebbe.
Un jour le turc, vint chez le rebbe, il portait une arme blanche et était dans une grande colère.
Rabbi Nah'man était abasourdi et ne comprenait pas un mot. Une femme du Walachia était la et avait tout entendu . Des que l'arabe fut parti, elle hurla a Rabbi Nah'man :«Pour l'amour du ciel , quittez vite cette maison fuyez ! ce Turc vient de vous provoquez en duel !»
Rabbi Nah'man se sauva et sa cacha dans la maison de rabbi Zeev de Charney . Ils le placèrent dans une pièce du fond.
Le Turc retourna sous peu chez le Rebbe et ne le trouvant pas questionnant:
«Ou est l'homme qui était ici ? Dites lui que j'ai tres envies d'être en sa compagnie . S'il veut se rendre avec les caravanes a Tibériade, je lui donnerai des ânes. Je lui donnerai même mon propre cheval. Il n'a plus rien a craindre de moi désormais. »
Le Turc semblait sincère .Rabbi Nah'man regagna sa maison et l'arabe entra, s'asseyant et ne dit plus un mot. Il était calme et souriant. Il se conduisit avec le Rebbe d'une façon amicale, affichant même une affection inhabituelle.
Toute cette mise en scène était mystérieuse. Le Rebbe confia:
«J'ai plus souffert de l'affection de ce turc que de sa haine ou de sa colere»
D'après les saintes paroles du Rebbe , ils semblaient que les entretiens avec cet arabe le placèrent en grand danger et que ce turc était le mauvais penchant lui-même !personnifie ! D. eut pitié et sauva le Rebbe.
Au milieu de Souccot, la communauté entière se rendit a la grotte d'Eliahou ou la fête fut célèbre par des chants et des danses. Rabbi Nah'man s'y rendit mais ne prit pas part aux festivités.
Il s'assit tout simplement, l'air triste et le cœur brise.
Rabbi Zeev s'adressa au serviteur du Tsadik et lui dit:
«que se passe t il ? Ton maitre est triste depuis roch achana D. seul sait si cela est bon »
Pour Simh'a Tora, l’assemblée fit les rondes habituelles dans la synagogue, dansant gaiement. Le climat était particulièrement joyeux en raison de la présence de nombreux hassidim.
Le Rebbe était a la synagogue mais ne prit même pas un Sefer Tora. Il s'assit simplement la tête baissée , paraissant triste. (Cette attitude était courante chez Rabbi Nah'man chaque fois qu'il devait accomplir un acte important celui-ci était précédé d'une certaine angoisse. Cela arrivait très fréquemment )
Apres Simh'a Tora le Rebbe dit a son aide :
«D. merci, j'ai atteint mon but . Chaque chose a été accomplie avec le plus haut degre de perfection. Je pensais rester un peu a cause de mon amour pour cette terre mais j'ai changée d'avis . Vas acheter des places pour Istanbul !Je suis prêt a rentrer aujourd'hui même »
Le serviteur refusa d'obéir et dit :
«Je ne suis pas prêt a rentrer je veux encore visiter Tibériade et les autres lieux saints»
Rabbi Nah'man lui dit si tu doit voir Tibériade, alors loue des ânes et nous irons »
Telle était la conduite courante du Rebbe il ne faisait jamais preuve d'opiniâtreté.
A suivre…
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