Crier jusqu’à la Guéoula

D.ieu apparaît à Moché et lui ordonne de racheter le peuple d'Israël, en raison de leur cri : « J’ai entendu leurs cris…et je suis descendu pour les sauver. »

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Posté sur 18.01.24

Le livre de l’Exode est le livre de la Guéoula. Le peuple d’Israël sort de l’esclavage et accède à la liberté. Il passe de la souffrance et de l’effusion de sang – à la liberté, aux miracles et aux prodiges, à la révélation de la Che’hinah, au don de la Torah.

Et le seul facteur qui a provoqué cette délivrance fut celui de crier.

La Torah écrit « Il arriva qu’au cours de ces nombreux jours, le roi d’Égypte mourut, et les enfants d’Israël gémirent à cause de l’ouvrage, et ils crièrent, et leur tristesse monta vers D.ieu à cause du labeur. Et D.ieu entendit leur cri, et D.ieu se souvint de son alliance avec Avraham, Its’hak et Yaacov. Et D.ieu vit les enfants d’Israël. »

D.ieu apparaît à Moché et lui ordonne de racheter le peuple d’Israël, en raison de leur cri : « J’ai entendu leurs cris…et je suis descendu pour les sauver. »

Egalement dans le « résumé » de l’histoire de la sortie d’Égypte qui est donné dans le chapitre “Le Livre des Premiers-Nés”, que nous lisons la nuit du Seder, il est écrit comme suit : « Et les Égyptiens nous ont opprimés et nous avons été torturés et ils nous ont fait travailler dur. Et nous avons crié vers l’Éternel, le D.ieu de nos ancêtres, et l’Éternel a entendu notre voix et a vu nos efforts. Et l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte avec une main forte ».

Il en ressort de la Torah : il y eut un exil, les Juifs crièrent, et la rédemption arrivèrent. Tout simplement !

C’est l’unique solution à tous les problèmes de la vie : crier vers D.ieu.

Dans quel exil d’Egypte êtes-vous dans votre vie » ? Criez et soyez sauvé.

C’est la Torah. C’est ce que nous apprenons sur le passé, et c’est ce que nous racontons et inculquons à nos enfants.

Et c’est le message le plus simple pour la vie de chacun.

Et c’est exactement ce que chacun d’entre nous ressent en ce moment. Tout le monde a envie de crier, c’est le moment de crier. C’est ce que chacun d’entre nous a ressenti en apprenant les massacre de Sim’hat Torah, et c’est ce que nous ressentons chaque jour de cette guerre lorsque nous nous réveillons avec la dure nouvelle du sang d’Israël répandu comme de l’eau. On veut crier : “Papa ça suffit ! Papa jusqu’à quand !”

C’est exactement ce que nous devons faire.

Nous ne voulons pas la fin du Hamas, ni la fin des missiles – nous voulons la fin de tous les troubles, la fin des exils, nous voulons demander une rédemption complète. Et c’est ce que D.ieu veut de nous. Même en Égypte l’esclavage et l’oppression n’ont fait que pousser le peuple d’Israël à crier davantage. Si le peuple d’Israël avait eu un peu moins d’oppression, il se serait « calmer » et n’aurait pas crier du plus profond de leur cœur et alors il n’aurait pas eu de rédemption complète.

L’oppression était telle que Pharaon commença à massacrer des bébés et c’est ce qui poussa le peuple d’Israël à crier. C’est-à-dire que même avant cela, les Israélites travaillaient,

souffraient et étaient battus, mais ils n’avaient pas encore atteint le point de rupture d’où jaillit le cri. Ils avaient besoin de ce terrible décret de massacre des bébés pour les amener à crier pour que la délivrance vienne.

Et maintenant, nous sentons tous qu’à Sim’hat Torah, D.ieu nous a réveillé avec un stress et une douleur sans aucune proportion comparée ce que nous avons vécu au cours des dernières décennies. Les cœurs du peuple d’Israël recherchent D.ieu.

Il faut donc raviver l’envie de crier sans fin jusqu’à la rédemption. Il ne faut pas « s’endormir ».

Si nous ne crions pas assez, cela montre, à D.ieu ne plaise, que nous ne souffrons pas assez, car quand ça fait mal, nous crions, nous devons Lui montrer que nous avons compris le message, qu’Il nous fait assez de mal, que nous crions déjà et que nous ne faisons confiance à aucune solution militaire ou politique, mais que nous n’avons confiance qu’en Lui, qu’Il soit béni.

Un peuple – un cœur

Chacun de nous devrait sentir que chaque soldat et chaque Juif est comme son fils et il doit crier pour eux comme il crierait à D.ieu pour ses enfants, comme les mères qui ne dorment pas la nuit et prient sans fin. Ne crions pas seulement sur nous-mêmes et sur nos problèmes personnels, mais sur toute la nation d’Israël tout entière et sur la souffrance de D.ieu qui souffre pour Ses enfants.

Nous crions sur les troubles, les angoisses, les paniques, les addictions, les dépressions, sur les obstacles aux mariages et les familles qui s’effondrent, sur les enfants qui entrent dans une mauvaise culture. Ce sont d’énormes troubles de l’âme pour lesquels nous devrions tous toujours crier et surtout maintenant où il est plus facile de ressentir la douleur du peuple d’Israël.

Le message de la Torah dans cette Paracha est que lorsque vous vous levez et criez, le salut vient. C’est ce que nous devons faire si nous voulons que ces souffrances, soient vraiment les derniers troubles et que nous commencions enfin à voir des miracles, des prodiges et la révélation du royaume de D.ieu dans le monde, avec Bonté. Mais aussi lire des Téhilim avec force, crier dans la Hitbodedout lorsque vous êtes seule avec D.ieu, crier sur les tombes des justes.

“Ne vous taisez pas”, dit le prophète, “Jusqu’à ce qu’Il affermisse la Gloire à Jérusalem et sur terre” et nous verrons bientôt la rédemption éternelle avec une grande miséricorde de nos jours, Ame

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