La soupe du pardon

Tous, à l'exception du médecin, se sentait soulagé car ils croyaient aux paroles du Baal Chem Tov concernant son complet rétablissement Le médecin, lui, ne crut pas un instant que le malade se rétablirait.

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Posté sur 11.04.24

À l’époque du Baal Chem Tov, un homme qui vivait à Medzibouj était très, très malade. Sa famille, ne croyait pas beaucoup au Baal Chem Tov et fit appel à un célèbre médecin juif pour le soigner. Malheureusement, le médecin perdit tout espoir. “Je suis désolé mais il n’y a rien d’autre à faire”, dit-il à la famille après avoir quitté le malade.

À ce moment, entra le Baal Chem Tov pour visiter le malade. Il trouva les amis et la famille en larme devant le malade étendu pâle et respirant à peine. Le médecin curieux resta pour voir. Le Baal Chem Tov scruta longuement le malade.

Puis il ordonna : « Vite, préparez un bouillon de viande et donnez-le-lui à la cuillerée. Dès qu’il s’assied, installez-le confortablement et il se rétablira bientôt complètement. Les femmes se précipitèrent pour préparer le bouillon de viande tandis que les hommes se tenaient autour du lit du malade en récitant les Téhillim (Psaumes).

Tous, à l’exception du médecin, se sentait soulagé car ils croyaient aux paroles du Baal Chem Tov concernant son complet rétablissement.

Le médecin, lui, ne crut pas un instant que le malade se rétablirait. Dès que le bouillon de viande fut prêt, on le nourrit à la cuillère. Au début, ses lèvres restaient fermées. Mais petit à petit, il commença à avaler doucement le bouillon. Comme par miracle, la couleur de son visage revint. Il put s’assoir, manger la soupe et racontait des blagues autour de lui. Tout le monde était étonné sauf le Baal Chem Tov.

Le médecin s’exclama : “Rabbi, je n’arrive pas à croire ce que je viens de voir.

Mon patient était sur son lit de mort et, maintenant il est assis, mange et plaisante avec ses amis et sa famille comme si de rien n’était.

Comment avez-vous fait cela ?”

Le Baal Chem Tov expliqua : “Cher docteur, vous considérez la guérison comme un phénomène physique, alors que je considère la guérison comme un phénomène spirituel. Il est vrai que cet homme était physiquement au-delà de tout secours mais spirituellement, il était encore capable d’être guéri. Le corps possède 248 organes et 365 vaisseaux qui correspondent ensemble aux 613 mitsvot de la Torah. Lorsqu’une personne transgresse une mitsva, la partie de son corps correspondant à cette mitsva s’obstrue et empêche la lumière spirituelle de l’âme de circuler à travers cette partie du corps. Finalement, après qu’un nombre important de parties du corps soient affectées et obstruées, le corps se décompose et refuse de fonctionner. Il est alors en danger de mort. Je n’ai pas guéri le corps de cet homme. Je viens de parler à son âme pour lui demander si elle était prête à se repentir et à atteindre un état d’expiation pour ses transgressions. Une fois que l’âme a pris sur elle la Techouva, un retour à sa connexion avec D.ieu, le corps physique fut facilement guéri et l’homme retrouva sa santé, comme vous venez de le constater.”

Tiré des “Prodiges du Baal Chem Tov”. C’est une grande ségoula de raconter les histoires du Baal Chem Tov à Motsé Chabbat, pour la parnassa, la bonne santé et la réussite.

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