Il est temps de changer

Les jours passent et la vie nous file entre les doigts. Quelque chose se passe dans le monde. Et notre obligation du moment, c'est de changer !

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 05.04.21

 Les jours passent et la vie nous file entre les doigts. Quelque chose se passe dans le monde. Et notre obligation du moment, c'est de changer ! Ne pensez-vous pas que le moment est venu de faire le premier pas ?

Le temps passe et la vie nous file entre les doigts. C'est le moment de changer et de nous améliorer, d'être des gens meilleurs, de renforcer notre vision spirituelle – notre prière, notre foi, notre sainteté personnelle et notre pudeur, tous les aspects de la relation entre l'homme et D.ieu, et entre l'homme et son prochain.

On peut le sentir dans l'air. Le Messie est à la porte et la délivrance approche à pas de géant. Le monde est dans un état grave, une vraie détresse. Des choses qu'on ne connaissait pas, des jours qu'on n'avait pas vécus. La dépression fait rage dehors et frappe les gens. Vous ne trouverez pas un endroit au monde où les gens ne souffrent pas d'un problème ou d'un autre. Alors qu'en dites-vous ? Ne pensez-vous pas que le temps est venu de changer ?

Le HatamSofer, zatsal, a dit que le dernier exil serait le plus dur de tous, que chaque jour de cet exil serait plus dur que le précédent, plus dur encore que tous les exils que le peuple d'Israël a traversés dans le passé. Et la seule chose qui nous tient et qui nous protège, c'est notre sainteté personnelle et notre pudeur – pour les hommes comme pour les femmes.

Comprenez bien, que si le HatamSofer s'exprima de la sorte à son époque, alors que devrait-on dire de nos jours ? Comment peut-on définir le manque de pudeur qu'on voit dans les rues, dans les vitrines des magasins, toutes les choses terribles qui sont accessibles à bout de souris, et tous les panneaux publicitaires qui nous incitent à acheter encore et encore ?

Nous sommes comme un genre de tribu, née dans une grotte et qui n'a jamais vu la lumière. Nous n'avons aucune idée de ce que sont la sainteté personnelle et la pudeur. Nous n'avons aucune idée de ce que signifie vivre dans la lumière authentique. Pas ses imitations bon marché, celles-là, nous les connaissons parfaitement. Nous n'avons aucune idée de ce qu'est le vrai plaisir, et je ne parle pas des divertissements que le monde, l'exil d'ignorance dans lequel nous vivons, nous offre du matin au soir, ni des tentations interdites, de la douleur et de la souffrance.

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Ça s'est passé dans la Jérusalem d'autre fois, à l'époque où Rabbi Shmouel Salant était le Grand Rabbin de Jérusalem. Une épidémie fulgurante frappa les femmes de Jérusalem, particulièrement les jeunes. On entendait des cris de douleur dans presque chaque maison. La mort frappait sans pitié. Les sages de la ville se réunirent et essayèrent de comprendre la raison d'un tel décret, et s'il était possible de l'annuler, ou au moins de l'atténuer.

Rabbi Shmouel repoussa toutes les propositions, purement et simplement. Selon lui, rien ne serait efficace, à moins de faire d'abord téchouva (qu'on se repente) et d'opérer un réel changement, si on voulait vraiment que les choses changent. Il dit que la prière et le jeun seraient utiles aussi, à la condition que les habitants de Jérusalem fassent sortir le Yetser ara (le mauvais penchant) d'entre eux. Les kabbalistes et les saints de Jérusalem prirent sur eux de jeuner trois jours, prièrent et supplièrent D.ieu qu'Il leur montre la raison de cette dure sanction, de cette épreuve difficile qui s'abattait sur eux. Et en effet, ils reçurent une réponse du ciel : il s'agissait de la nouvelle mode que les femmes de Jérusalem avaient adoptée – une ceinture de type corset, qui soulignait fortement les formes du corps. Les plus jeunes avaient été touchées, parce que principalement elles, l'avaient portée.

Rabbi Shmouel ordonna de convoquer le Tribunal et il fut décidé, à l'unanimité, que les femmes de Jérusalem ne porteraient plus cette ceinture. Les femmes de Jérusalem, innocentes à l'époque, n'avaient pas la moindre idée des conséquences graves du port de cette ceinture, et ne se doutaient pas combien cela endommagerait leur pudeur. Elles cessèrent de la porter, et l'épidémie de mort prit fin.

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Le mauvais penchant nous met à l'épreuve 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans s'arrêter une seconde, et nous devons toujours être en alerte.

On ne peut jamais savoir de quelle manière il essaiera de nous faire échouer. Un jour, avec une ceinture qui souligne les formes du corps ; et l'autre, avec toutes sortes de tentations sur des sites internet pleins d'horreurs, qui incitent au mal et détruisent chaque parcelle de bon dans l'âme de la personne. Un jour, par de mauvaises paroles et autres ragots, parce qu'après tout, « que peut-il bien avoir de mal dans quelques phrases que tu as dites ou entendues ? » vous dira-t-il. Ne l'écoutez-pas.

Le Gaon de Vilna a dit un jour, que ce que les hommes atteignent en étudiant la Torah, les femmes l'atteignent par leur pudeur. Que D.ieu fasse que toutes les filles d'Israël se renforcent dans leur volonté de préserver leur pudeur, et que nous ayons le mérite de voir la délivrance complète rapidement et de nos jours, Amen.

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