De déserteur à Ouman !
Les gens se plaignent de leurs difficultés pour voyager à Ouman à Roch Hachana. Alors je leur dis ce que dit Rabbi Nah’man, que les obstacles ne sont là que pour tester le désir...
Les gens se plaignent de leurs difficultés pour voyager à Ouman à Roch Hachana. Alors je leur dis ce que dit Rabbi Nah’man, à savoir que les obstacles ne sont là que pour tester le désir. Mais quand on a suffisamment de volonté, on peut surmonter et briser tous les obstacles, comme je vais vous le démontrer dans un exemple que je tire tout droit de ma boîte mail…
« Bonjour, je m'appelle Jonathan et j’effectue mon service militaire obligatoire. Il y a un an, j'étais en manœuvre près de la frontière Syrienne. J'ai essayé de convaincre mon commandant de me donner une permission, mais il n'était pas d'accord. J'ai dit merci à Hachem de ne pas pouvoir rentrer à la maison. Le soir même soir, le commandant est venu me voir : « Tu peux rentrer à la maison Chabat… » Je ne suis pas resté une seconde de plus et j'ai quitté la base, mais dans ma précipitation, j'ai oublié de demander un laissez-passer (une permission écrite prouvant que je n'étais pas déserteur). J'étais sur le Mont Hermon et il n'y avait déjà plus de service de bus : c'était vendredi après-midi. J'ai commencé à remercier Hachem d’être coincé dans le nord du Golan à seulement quelques heures de Chabat. Tout à coup, une voiture m'a pris et m'a emmené jusqu'au carrefour Golani, à l'ouest de Tibériade, sur la route d’Afula et de toutes les villes du sud.
J'ai attrapé un autre stop à ce même carrefour, mais je ne savais pas qu'il s'agissait de deux flics militaires en civil. Au lieu de me conduire à Jérusalem, ils m'ont emmené dans une base voisine et m'ont mis en détention, m'accusant d'être déserteur. Ils m'ont libéré et convoqué à comparaître devant un tribunal militaire une semaine avant Roch Hachana. Entre temps, j'ai pris un billet pour Ouman.
Deux semaines avant Roch Hachana, j'ai reçu une convocation à mon procès militaire : j'étais accusé d'avoir déserté. La peine prévue était de deux mois en prison militaire. Je suis allé dans un champ, j'ai chanté et dansé et remercié Hachem à plusieurs reprises. J'avais le livret des « Diamants » du Rav Arush dans ma poche.
Le matin du procès, l'armée m’a envoyé une jeep très tôt pour me conduire de ma base à Tsfat, où se trouvait le tribunal militaire, mais on avait beaucoup de temps avant le procès. En attendant, j'avais une jeep, un chauffeur et un garde avec moi pour toute la journée. Je les ai emmenés dans l'ancien cimetière de Tsfat et nous sommes allés au mikve du Ari zal. Toute la journée, je leur ai lu des extraits du Jardin des Louanges. J’ai aussi mis un CD du Rav Arush dans la jeep et j’ai ri et dansé toute la journée. Les deux autres soldats – le chauffeur et le garde – pensaient que j'étais fou. Ils se disaient : « Ce fou est sur le point d'avoir huit semaines au trou et il chante et danse ? » Ils ont téléphoné au psychiatre de la base et lui ont dit : « Ce soldat est complètement fou ! » Je ne leur ai pas prêté attention ; j’ai continué à chanter des louanges à Hachem. Cela les a rapidement contaminés. Ils n'étaient pas religieux mais ils se sont mis à remercier Hachem aussi.
Cet après-midi-là, il y avait la queue au tribunal militaire : une file de soldats qui attendaient de se faire juger. Je continuai à chanter et à danser, là-bas aussi. Quand mon tour est venu, le juge militaire semblait confus. Il m'a demandé : « Vous êtes sorti de la base sans permission officielle ? »
« Oui monsieur ! » Répondis-je avec un grand sourire.
« La police militaire a-t-elle dû utiliser la force pour vous ramener en voiture lorsqu’elle vous a arrêté ? »
« Non monsieur ! »
Le juge a commencé à me raconter des plaisanteries sur les auto-stoppeurs. Les procureurs militaires se sont regardés mutuellement. Personne dans la salle d'audience n'a compris ce qui se passait. Puis le juge est redevenu sérieux. « Eh bien, je ne peux pas vous laisser partir sans punition – huit jours en prison militaire ! » Malgré le fait que je devais partir à Ouman dans quelques jours, j'ai remercié Hachem sur place. Un véhicule militaire m'a directement conduit en prison.
Le lendemain, en prison, j'ai présenté le protocole de mon jugement à une femme officier qui s’occupait de cela. Elle l'a regardé et m’a dit : « C'est un faux document – sors d'ici ! » Ils m'ont libéré de prison et je suis rentré chez moi. Incroyable !
A présent, j'avais un autre défi. J'avais besoin d'une permission écrite de l'armée pour quitter le pays afin de pouvoir m’envoler pour Ouman. Si je regagnais mon unité, ils ne croiraient pas que j'avais été libéré et me renverraient en prison. J'ai donc dit merci à Hachem et dansé encore une fois. J'avais trois jours jusqu'à mon départ pour Ouman. Mais quoi qu'il en soit, je n'avais pas peur et j’ai regagné mon unité. Ils ont cru que je m’étais échappé de prison et m'ont jugé à nouveau. J’ai juste remercié Hachem et dansé. Le commandant de la base m'a jugé et déclaré innocent. De plus, mon unité m'a donné une permission écrite pour voyager à Ouman. Je sais qui est le vrai juge et personne ne peut annuler Ses décisions ! »
Jonathan à 100% raison.
J'aimerais vous inviter personnellement à nous rejoindre à Ouman cette année ! Vous serez heureux de l'avoir fait !
Traduit par Carine Rivka Illouz
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