La voisine évanouie

Grace à Dieu, les trois semaines sont terminées. Certains d'entre vous se demandent «Quelles les trois semaines?» Vous savez, les trois semaines d'été où les enfants sont à la maison sans colonies de vacances où on ne peut rien à faire et où il fait trop chaud pour sortir et tous se battent dans la maison et veulent manger à toutes les heures de la journée et j’en perds la tête ! ! !! D'accord, ce n'était pas tout à fait vrai. Ils étaient encore à l'école une demi-journée. Mais ce sont les trois semaines entre le 17ème de Tammuz et le 9ème d'Av, historiquement très horribles, horribles dans toute l'histoire juive.
Les neuf derniers jours vous devez prier pour une protection spirituelle supplémentaire, car c'est un moment de jugement spirituel sévère. Je sais,  vous pensez : "Pourquoi ne nous a t elle pas dit ça avant?" Ouais, moi aussi j’aurais été en colère, si je ne l’avais pas su. Pensez-y  pour l'année prochaine. Mais nous espérons que l'année prochaine, nous n'aurons plus ce problème puisque le Machiah sera là et il n'y aura plus ces semaines de deuil.
En parlant de deuil, permettez-moi de vous raconter ce qui s'est passé l'autre matin. Je préparais les déjeuners des enfants pour leur dernier jour d'école, et d'ailleurs, tous se sont réveillés tôt. Deux de mes enfants venait de sortir, quand  tout à coup, mon plus âgé revient en criant: «Ima! Une femme est tombée dans le parking! " J'ai laissé tomber ce que je faisais, et David et moi avons couru sur le parking, moi j’ai été encore en  tenu de maison avec mes gants de cuisine mais  il faut le dire mes cheveux étaient couverts.
Ce que nous avons vu nous a paniqués. Ma voisine, une belle femme atour de 40 ans, était allongée au sol à demi-consciente le visage tourné latéralement sur le volant d'un vélo qui était au sol. Elle s'est apparemment évanouie. Je l’ai appelé par son prénom et essayé de la déplacer, mais je ne pouvais pas dire si elle était totalement consciente ou non. Elle semblait passer d’un état de conscience puis d’inconscience. J'ai couru pour prendre le téléphone pour appeler  une ambulance.

Son mari est monté chez moi  et m'a dit que je pouvais raccrocher. J'ai rapidement compris que c'était un problème qu'il connaissait. , il la porta dans la maison, nous sommes au rez de chaussée. Il la posa sur mon canapé inclinable pour qu’elle se remette cependant elle n’avait pas l’air d’aller mieux. Elle se tordait de douleur  pas vraiment consciente, elle pleurait, voulait vomir, et ça ressemblait à une véritable agonie.
Je la regardais impuissante, frustrée de ne pouvoir l'aider, frustrée de ne pas savoir ce qui n’allait pas et je me sentais tellement désolée pour elle et sa famille. C'est  une belle famille,  un véritable modèle dans la société des juifs israéliens : les enfants bien tenus, éduqués et fortement engagés dans la Torah.  Comparée à eux, ma famille ressemble à un cirque avec des singes qui se balancent sur les luminaires du plafond et des clowns qui sortent sans fin de la voiture.
Ma question n'est pas pourquoi Hachem permet cela. Je ne le saurai jamais. Ce n'est pas l'objet de cet article. Le sujet à un rapport  avec ce qui s'est passé ce Chabbat, cette semaine et depuis plusieurs mois, il me semble depuis l'été dernier,  en fait depuis que mon aîné  se transforme en un presque impossible adolescent, et que les journées scolaires sont presque inexistantes, plus tout mon travail, m’ont beaucoup épuisé.
J’avais beaucoup de pression ce qui signifie beaucoup de stress. Ce qui signifie beaucoup de plaintes. Beaucoup de : « C'est trop dur, je n’en peux plus, pourquoi ces enfants sont-ils si impossibles, pourquoi mon mari ne m'aide pas davantage, pourquoi dois-je nettoyer et faire à manger 50 fois par jour, pourquoi, pourquoi, pourquoi? ???

 A suivre

Traduit par Simha Benchaya