Focus famille : La dignité

Le Rebbe de Kossovo avait l'habitude de dire : « Certaines personnes ont peur de consommer un œuf de ver minuscule, mais n'ont aucun problème à avaler un être humain vivant… »

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 15.03.21

La dignité humaine devrait toujours être au centre de nos préoccupations. Les gens ont demandé au H’azon Ich : « Quel est le summum des niveaux spirituels qu'une personne peut atteindre dans ce monde ? » Il a répondu : « Traverser ses soixante-dix ans sur terre sans faire de mal à une seule personne ». En matière de prévention des préjudices, la première priorité est de veiller à ne pas blesser son conjoint et ses enfants. Un enfant est la création du Tout-Puissant, ainsi que son conjoint. Personne n'a le droit de leur faire du mal.

Le judaïsme se concentre sur les relations entre l'homme et son prochain. Il chérit la paix et encourage un homme à honorer et à respecter sa femme. Il devrait donc lire le livre Le Jardin de la Foi de bout en bout et apprendre à honorer sa femme et éviter de lui causer de la peine. La femme devrait étudier le livre La Sagesse Féminine et apprendre à honorer son mari. Les deux parents devraient étudier le livre le Jardin de l’Education pour savoir ce que l’éducation positive des enfants est. Beaucoup de gens font de terribles erreurs avec leurs enfants, car l'inclination perverse dit à une personne qu'il est normal de torturer un enfant pour l'éduquer. C'est un mensonge lamentablement malheureux.

Ne tourmentez jamais ou ne causez jamais de la peine à un enfant. Ne frappez pas. Certains parents détruisent la vie de leurs enfants ! Certes, si vous souffrez de vos enfants et qu’ils ne vous écoutent pas, soyez patients et priez pour eux. Ne les critiquez pas et ne les châtiez pas ; bien entendu, ne les dénigrez pas et ne les humiliez pas. Lorsque les parents le font, ils affaiblissent l’esprit des enfants, les privant des outils dont ils ont besoin pour faire face, et bien plus encore, pour réussir dans la vie. Les parents doivent éduquer de manière productive et positive. C’est le summum que les parents – en tant que personnes – peuvent atteindre, lorsqu’ils peuvent dire : « Aujourd’hui, je n’ai fait de mal à personne, y compris à mes propres enfants. »

Nous devons être unis comme une personne avec un cœur. Le seul moyen d'y parvenir est d'utiliser la Emouna. Une fois que tout le monde aura atteint le véritable Emouna, nous serons prêts et disposés à nous entraider, à avoir de la compassion les uns pour les autres, à céder les uns aux autres et à éviter d’élever notre voix sur qui que ce soit.

Il faut éviter de dénigrer même un objet inanimé comme une pierre. Le Midrash précise un passage qui ordonne aux prêtres de bien s’habiller près du saint autel : « Les Cohanims (prêtres) ne doivent pas manquer de respect aux pierres de l’autel. Si vous devez respecter les pierres, celles-ci ne possèdent ni l’intelligence ni la capacité de discerner le bien de mauvais, alors il faut certainement faire très attention à préserver la dignité de son prochain. »

Le Rebbe de Kossovo disait : « Il y a des gens qui craignent le moindre risque de consommer un œuf de ver minuscule, mais ils n'ont aucun problème à avaler un autre être humain vivant et à sucer son sang. » Rabbi Chaïm de Tsanz disait aussi : « La Torah interdit de manger le sang d'un animal ou d'un poulet ; elle nous défend d'autant plus de consommer le sang d'un humain… »

Premièrement, pour construire un bon caractère, une personne doit mettre fin à des comportements interdits tels que la calomnie et la mauvaise langue. Quand une personne se voit comme faisant partie de la société – et non comme un égoïste solitaire – elle se connecte avec d'autres âmes et commence à se connecter à la Torah. Elle ne peut pas avoir de lien avec la Torah si elle n'a pas de lien avec d'autres âmes, car lorsque la Torah a été donnée au mont Sinaï, les âmes de l'ensemble du peuple juif étaient comme une nation avec un seul cœur. Cette belle unité est la condition préalable pour atteindre la Emouna, ainsi que pour renforcer la connaissance spirituelle dans le monde, selon laquelle il n’y a rien d’autre qu’Hachem.

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