La semaine de la fierté juive

Rabbi Nah’man de Breslev enseigne que les huit jours de Hanouka sont des jours de gratitude. Comme nous le disons dans la prière d’Al Ha Nissim, nous remercions HaChem d’avoir livré une multitude aux mains d’une poignée d’hommes, d’avoir permis aux faibles de vaincre les puissants et d’avoir vengé nos ennemis qui ont essayé de nous faire oublier notre Créateur bien-aimé et Sa Torah.

Les Grecs et leurs collaborateurs juifs hellénistes ont tout fait pour empoisonner la fierté juif : ayez honte de votre judaïsme, ayez honte d’Israël et ayez honte de votre croyance en D.ieu.

Les hellénistes sont toujours là. Ce ne sont pas simplement des choses du passé contre lesquelles les Maccabées se sont battus. Ce sont les éternels agents du mauvais penchant dont le but est double : premièrement, vous priver de votre fierté en tant que Juif et deuxièmement, vous priver de votre foi en HaChem. C’est pourquoi les Grecs ont forcé les Juifs à écrire sur les cornes de leurs vaches : « Nous n’avons pas de part dans le  D.ieu d’Israël », que D.ieu nous préserve. Ils ont interdit la Torah, la circoncision et l’observance du Chabat afin que nous puissions oublier HaChem, “le ciel nous en préserve”.

Aujourd’hui, vous pouvez trouver des hellénistes en première ligne du mouvement BDS (mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions), du mouvement LGBT et d’autres mouvements analogues anti-Torah, anti-juifs et anti-israéliens, mais toujours avec le même double but : nous voler notre fierté en tant que Juifs et notre foi en HaChem.

Les Grecs et leurs conciliateurs hellénistes – ces Juifs politiquement corrects qui se méprisent eux-mêmes et leurs font des courbettes – essayèrent de convaincre les Juifs de l’époque hasmonéenne qu’aucune culture n’égalait la culture grecque, qu’aucun savoir n’égalait le savoir grec, qu’aucune prouesse sportive n’égalait les prouesses sportives grecques et qu’aucune puissance militaire n’était comparable à la puissance militaire grecque. Cela ne suffisait pas. Ils voulaient faire en sorte que les Juifs aient honte de leur communauté juive et de leur nationalité et leur propagande que les Juifs sont faibles, incultes et ignorants. En ces temps-là, plus de 90% des Juifs sont tombés dans le piège des mythes grecs anti-israéliens et anti-juifs.

Au final, les Grecs ne faisaient même plus le sale travail de propagande – les hellénistes le faisaient pour eux.

Mais c’était sans compter une famille de Juifs fiers et inébranlables, loyaux envers leur D.ieu, leur Torah et leur patrie. C’étaient les Maccabées, Mattathias, le saint prêtre de Modiin, et ses cinq fils saints et courageux – Yehouda, Elazar, Shimon, Yoh’anan et Yonatan.

Contre toute attente, les Maccabées se sont tournés vers HaChem. et HaChem leur  donna une foi inébranlable, un courage légendaire sans précédent, une force et des prouesses phénoménales.
Par le biais des Maccabées, HaChem brisa les mythes grecs de supériorité culturelle, physique et militaire. Par l’intermédiaire des Maccabées, HaChem a rendu la fierté juive à la poignée de Juifs qui le désiraient.
Oui, seulement une poignée, jusqu’à ce jour.

Cette personne qui vous traite de primitif parce que vous passez une heure par jour à prier HaChem est probablement envahie d’émotions négatives et de sentiments d’infériorité. Pourquoi ? Seuls ceux qui se sentent inférieurs s’en prennent aux autres. Une personne qui se sent bien dans sa peau ne ridiculisera jamais un autre être humain.

Les hellénistes – d’hier et d’aujourd’hui – souffrent de complexes d’infériorité. Sinon, ils n’auraient jamais rejeté la Emouna et la Torah.

Hanouka, lorsque nous allumons les bougies et chantons le Hallel tous les jours pendant huit jours, est  la Semaine de la fierté juive. Tout Juif qui allume les bougies de Hanouka, prie HaChem, apprend la Torah ou garde les frontières d’Israël est un Maccabée des temps modernes.

Contrairement aux autres mouvements qui se nomment « pride » (fierté), nous n’avons pas besoin de défiler dans les rues. Nous célébrons dans nos maisons et dans nos synagogues, où tous nous chantons  les éloges d’HaChem et le remercions. Nous nous réjouissons, chaque fois que nous voyons notre drapeau bleu et blanc onduler fièrement dans le vent ou une étoile de David sur l’aile d’un avion de Tsahal planant dans les hauteurs, dans le ciel bleu de notre terre d’Israël. Nous sommes fiers chaque fois qu’un enfant de trois ans se fait couper les cheveux pour la première fois, avec son tzitzit et sa kippa. Nous sommes toujours si heureux d’être juifs, fiers de notre D.ieu, de notre Torah, de notre foi et de notre sainte patrie, Israël. Heureuses fêtes de Hanouka !