‘Hayé Sarah 

Hayé Sarah : toutes ses années en valaient la peine, quatre-vingt-dix ans de stérilité, de difficultés et de bouleversements, et pourtant, toutes ses cent vingt-sept années en valaient la peine.

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Posté sur 20.11.24

Les sages disent :  notre ennemi acharné et ancien aborde son travail chaque matin avec renouveau. Sans cela, il n’aurait pas pu nous renverser tant de fois. C’est pourquoi chaque jour sera nouveau à vos yeux. Car garder la Torah et les mitsvot dépendent du renouveau. Le renouveau est le bien le plus vital, c’est un devoir sacré. Pourtant cet atout précieux est souvent relégué dans un passé lointain. « Nous avions de grands désirs, et nous n’avons pas vraiment réussi ; nous avons essayé sans succès et, nous avons inévitablement perdu… » Le renouvellement reste notre atout le plus précieux au fil des jours !   

Comment se régénérer ? 

La Torah nous parle en détail de la vie sainte et noble de nos ancêtres parce qu’ils ont eu le privilège de vivre “l’âme” de la vie de la manière la plus complète, la plus parfaite et la plus sublime. C’est ce qui est dévoilé dans la paracha ‘Hayé Sarah : toutes ses années en valaient la peine, quatre-vingt-dix ans de stérilité, de difficultés et de bouleversements, et pourtant, toutes ses cent vingt-sept années en valaient la peine. Une vie comme celle-ci, qui déborde toujours de vivacité et de joie et où l’on n’abandonne face à aucune situation ou difficulté avec juste le désir de tout surmonter. C’est ainsi que Rabbi Na’hman nous enseigne le secret du renouveau : les nombreux incidents et changements, ne nous éloigneront pas de la source de la vie, et ne nous conduiront pas à la vieillesse et à la fatigue. Au contraire, nous aurons le privilège de toujours recommencer à cent ans comme à vingt ans. La vieillesse dans la sainteté, active l’âme vers la vitalité et la douceur. Mais pour cela, il faut vivre une vie de « Sarah » – de  foi.  Retrouver le point de conscience qu’à chaque instant le Créateur du monde est avec nous. 

Cela signifie aussi rechercher l’esprit de vie et de renouveau qui souffle dans les paroles des justes.  

C’est se demander à chaque instant comment, maintenant, dans cette situation je pourrai me renouveler oubliant tout le passé me concentrer sur le présent, sur HaChem et sur ma foi.  

C’est ainsi qu’on apprend à vivre avec ardeur et foi dans n’importe quelle situation, à transformer la somnolence et la fatigue en un nouveau départ qui nous conduira à une abondance de renouveau, car « parce que je suis tombé, je me suis relevé » – la chute et la vieillesse ne font que nous conduire vers un nouveau départ. 

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