Le sourire de mon Rav

Quel est son secret ? Qu'est-ce qui rend Rav Chalom si heureux ? Son plaisir vient-il d'être un auteur à succès ? Non. Il souriait déjà avant...

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Zev Ballen

Posté sur 20.01.20

Le sourire de mon Rav est si beau et tellement vrai ; ces derniers temps, je me posais des questions à ce sujet. Le monde est rempli de belles personnes avec de beaux sourires, mais d'une manière ou d'une autre quand le Rav Chalom Arush sourit- vous ressentez quelque chose de différent – c'est difficile à décrire. J'ai vu les sourires « confiants » des riches et même des riches de la Torah – mais mon Rabbi ne sourit pas comme eux non plus. Je ne pense pas avoir jamais vu un vrai sourire avant d'avoir vu le sien.

Quel est son secret ? Qu'est-ce qui rend Rav Chalom si heureux ? Son plaisir vient-il d'être un auteur à succès ? Non. Il souriait déjà avant. Est-il fier des institutions de Torah qu'il a construites ? Non. Il souriait déjà avant. Sourit-il de sa réussite financière, après des années de pauvreté et d'endettement ? Non. Il souriait déjà avant. Peut-être que le Rav Chalom peut sourire comme il le fait parce qu'il est fier de ses réalisations en matière d'apprentissage ou des beaux enfants qu'il a. Non. Il souriait déjà avant tout cela.

Alors pour quoi sourit-il ?

Je pense que mon Rabbi sourit parce qu'il connaît la vérité la plus profonde sur la vie et cela continue de le nourrir et de lui donner toujours plus de plaisir. Il a trouvé cette vérité quand il était pauvre et inconnu. Il a réalisé que D.ieu est bon et qu'Il est la Réalité Unique. Une fois que mon Rabbi a vu que tout est D.ieu, il lui est devenu impossible de se plaindre de quoi que ce soit. Il a vu combien il avait dans la vie et combien il était reconnaissant pour tout cela. La vie est devenue joyeuse, calme, douce et sans souci. Il n'y avait plus de problèmes. Il n'y avait que du bon. Le sourire de mon Rabbi exprime son centrage total et complet sur la Vérité. Quand il sourit, il ne veut rien de plus que de partager la vérité avec vous. Sa passion de donner se retrouve dans toutes ses intentions ; pensée ; mouvement et parole. Il a perdu l'illusion du « moi ». Il est comme une extension d’Hachem dans ce monde.

Imaginez, pour le plaisir, comment une personne sainte se démarquerait sur un inventaire de personnalités « de pointe », «très fiables et valides ». Les médecins se moqueraient d’elle comme les gens se moquaient de l'homme pur et simple dans l'histoire du Sage et de l'homme simple de Rabbi Nah’man. Aucune catégorie psychologique ne peut contenir la sainteté. Si un tsaddik passait un test de personnalité, à D.ieu ne plaise, il pourrait apparaître psychotique, schizoïde, isolatif, obsessionnel ou grandiose. Quelle ironie que les guides et les gardiens de la « santé mentale » passent leur vie à mesurer la réalité des autres quand ils n'ont aucune idée de ce qui est réel. Je suis désolé de dire que les médecins laïques connaissent moins la réalité que nos élèves de première année. Seuls les saints sont en contact avec la réalité et eux seuls peuvent être heureux.

Pourquoi les gens saints ne veulent-il pas profiter de ce monde ? C'est parce qu'ils ont un sens de l'équité très développé. Ils pensent : « Ce n'est pas mon monde et je n'ai rien gagné de ce que j’ai. Combien de cadeau gratuit puis-je prendre ? » Ils ne voient aucune raison de ressentir de la fierté ou de la particularité non plus parce que tout ce qu'ils tirent d’Hachem.

D'où vient donc leur grande joie si ce n’est pas de ce monde ? Leur joie vient du détachement de ce monde. Le Rambam a dit que la grande sainteté d'un Juif est qu'il peut vivre au Ciel et sur la terre en même temps. Le bonheur de la personne sainte vient d'un endroit où il n'y a que du bonheur et de la bonté – mais ses pieds sont toujours sur le sol. Le tsaddik nous apporte une joie, un amour et un espoir indescriptibles pour nous purifier de ce monde.

La joie d'un tsaddik vient aussi de ne pas avoir à dépendre de quoi que ce soit ou de quelqu'un d'autre qu’Hachem. Il n'est pas ancré à l'argent ou amarré à l'honneur. Comme Hachem, il se cache et ne veut pas s'attribuer le mérite de tout ce qu'il fait. Comme il n'est pas attaché à l'argent, à l'honneur, au confort matériel – ou même aux gens – il n'a pas peur de mourir. Il est libre de s'envoler à tout moment ; et même pendant qu'il vit, il n'est vraiment pas là. Un tsaddik connaît la folie de ce monde et sait ce qui arrive à tous nos plans lorsque nous sommes rappelés de notre service dans ce monde.

En tant que disciple de Rav Arush, mon travail consiste à l'imiter. Comment puis-je faire cela lorsque l'écart entre nous est si énorme ? D'abord, j'essaie de ne pas comparer. Ensuite, je me dis que moi aussi, je peux sourire. Je peux sourire à mes enfants quand j'ai envie de crier. Je peux sourire aux étrangers quand je veux les ignorer. Je peux même sourire et rire de tous les énormes « problèmes » que j'ai.

Question : Combien mon sourire est-il vrai ? Réponse : Il est assez vrai, pour l'instant. L'essentiel est de ne jamais abandonner…

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