Respect mutuel
Les lits ne doivent pas se toucher, mais être séparés par un petit espace vide. Si les lits sont l’un à côté de l’autre, il doit y avoir une séparation plus large (une table de nuit, par exemple).
Douleurs d’enfantement
Dès que les douleurs d’enfantement commencent, la femme doit se séparer de son mari. Si les douleurs cessent complètement et qu’un examen soigneux manque de révéler la moindre trace de sang, on doit consulter un rabbin quant à la pureté de la femme en question.
Après une naissance ou une fausse-couche
Immédiatement après l’accouchement une femme est une Nidda, peu importe les circonstances, soit qu’elle ait donné naissance à temps, ou que celle-ci ait été prématurée, ou encore qu’il y ait eu une fausse-couche, quelle qu’en soit la taille ou la forme. Après la cessation du flux de sang et après qu’un examen soigneux ait déterminé sa propreté, la femme pourra endosser le blanc et commencer à compter les sept jours de pureté, etc. (voir précédemment). Quand à la date de la Tevila, voir plus loin.
Quand peut avoir lieu la Tevila après la naissance
Si le bébé est une fille, la Tevila ne peut avoir lieu pendant les quatorze jours qui suivent la naissance, même si les sept jours de pureté sont déjà passés. La même règle s’applique à une fausse-couche où il est impossible de déterminer si l’embryon perdu était mâle ou femelle.
Pour cette raison, une femme qui a fait une fausse-couche (quelle qu’elle soit) 40 jours après avoir eu des rapports conjugaux avec son mari, elle est considérée avoir été enceinte, et bien qu’elle ait terminé de compter les sept jours de pureté elle ne peut aller à la Mikvé que le soit du quinzième jour de sa fausse-couche (s’il y a un doute, il faut attendre ou consulter un rabbin).
Si le bébé est un garçon, elle peut procéder à la Tevila même pendant ces quatorze jours, tant que les examens préliminaires nécessaires et les sept jours de pureté ont pris place (ce cas est néanmoins très rare).
Il est nécessaire parfois, pour des raisons de santé, d’attendre six semaines ou plus après une naissance, dépendant des forces individuelles de chaque femme, avant de pourvoir aller à la Mikvé.
Détails de l’isolement complet
Dès qu’une femme devient une Nidda, il est non seulement défendu d’avoir des rapports conjugaux, mais toute autre forme d’intimité ou de contact entre mari et femme, est aussi strictement défendu (ceci sera discuté dans les paragraphes suivants) jusqu’après la Tevila.
Pendant cette période, les époux ne devront pas se toucher mutuellement. Ni l’un ni l’autre ne pourra tendre quoique ce soit à l’autre, même s’il s’agit d’un article long qui éliminerait toute possibilité d’attouchement. Se passer un petit enfant ou un objet, quel qu’il soit, ne peut être fait qu’en le déposant d’abord pour que l’autre puisse le prendre.
Le mari ne peut s’étendre sur le lit de se femme ou s’y asseoir, même en son absence. Pareillement, il ne peut s’étendre sur de la literie qui n’est utilisée que par elle.
La femme ne doit pas faire le lit de son mari en sa présence, ni s’étendre sur sont lit en sa présence.
Les lits
Les lits ne doivent pas se toucher, mais être séparés par un petit espace vide. Si les lits sont l’un à côté de l’autre, il doit y avoir une séparation plus large (une table de nuit, par exemple).
Les époux ne doivent pas s’asseoir ensemble sur quoique ce soit, que le siège soit à ressort, qu’il glisse, qu’il balance ou qu’il soit mobile, à mois qu’une troisième personne soit assise entre eux.
En voyage
Il est défendu aux époux de partir ensemble en voyage d’agrément dans le même compartiment ou dans tout autre véhicule ou sur un bateau. Si le voyage est pris pour toute autre raison et qu’il ne peut être remis, ils peuvent alors voyager ensemble, mais ils doivent prendre garde d’éviter tout contact physique, même involontaire.
Ils ne doivent pas manger de la même assiette en même temps.
Le mari ne doit pas manger ni boire les restes de sa femme en sa présence, à moins qu’il ne sache que ce sont ses restes à elle ou qu’ils aient été transférés dans une autre assiette ou verre.
Ni l’un ni l’autre ne devra servir de la nourriture ou verser une boisson à l’autre, à moins de faire un changement dans la manière de servir : servir avec la main gauche, par exemple.
La femme ne devra pas verser ou préparer de l’eau à son mari dans le but de se laver.
Pendant les repas
Quand ils mangent ensemble à table sans personne d’autre présent, ils placeront entre eux un objet qui n’est pas d’habitude sur la table ou bien ils pourront se servir d’une nappe supplémentaire pour créer une séparation entre eux.
En général, on doit éviter tout ce qui pourrait amener à des relations plus closes. Pour cela il est défendu d’entretenir des conversations affectueuses, et d’avoir un comportement léger. Il convient pour la femme de porter un vêtement spécial ou une coiffe spéciale pendant la période entière de Nidda pour leur rappeler son statut.
Le mari ne devra voir aucune partie du corps de sa femme qui est d’habitude couverte.
La femme ne devra pas chanter en la présence de son mari pendant cette période.
Le mari ne devra pas jouir des parfums de sa femme pendant cette période.
Si l’un des conjoints est malade
Si l’un des époux est malade et qu’il ait besoin de l’aide de son conjoint, on devra consulter un rabbin.
À suivre…
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