A’haré Mot

Il existe une distinction claire entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge. Pourtant la vérité absolue exige que nous affrontions les chemins du mal, en actes et en pensées.

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 02.05.24

La cérémonie de Yom Kippour, avec “le bouc émissaire”, envoyé dans le désert, était-il un « sacrifice aux démons » ?
Afin de comprendre la signification du service Azazel , nous devons étudier la nature du pardon et de l’expiation de Yom Kippour.

Le plus haut niveau de pardon émane de la source même du ‘hessed divin : une grandeur infinie qui englobe à la fois une vision générale et un examen minutieux. Ce niveau connaît le sacré, le bien et tous leurs bienfaits, ainsi que le profane et le mal avec tous leurs méfaits. Tout est mesuré à l’échelle précise de la justice divine car les tendances du mal servent également un objectif dans l’univers. Le « Pardon » permet de comprendre comment, tout s’emboîte.
Il existe une distinction claire entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge. Pourtant la vérité absolue exige que nous affrontions les chemins du mal, en actes et en pensées. Seule une compréhension élevée peut absorber ce concept : comment combiner tous les aspects de l’univers, comment organiser chaque force, tout en délimitant correctement leurs frontières.

Le pardon de Yom Kippour aspire à cette noble vision, telle qu’exprimée dans l’offrande d’Azazel. Azazel est le culte des démons – la sauvagerie démoniaque et la barbarie effrénée que l’on retrouve dans la nature humaine. Pour cette raison, l’offrande a été envoyée sur une falaise désolée dans un désert sauvage. Le service élevé de Yom Kippour est capable d’atteindre un niveau qui confère une reconnaissance limitée même au mal démoniaque d’Azazel. A ce niveau, tous les péchés sont transformés et rectifiés.
La connaissance abstraite que le mal a aussi un but dans le monde doit être reconnue d’une manière ou d’une autre dans notre service Divin. Cette reconnaissance se produit lors du service élevé de Yom Kippour : pour éviter toutes confusions le bouc d’Azazel fut envoyé dans un endroit désolé et stérile, un endroit inhabité. Car la société humaine doit être fondée sur un mode de vie juste, dirigé par des aspirations à la sainteté et à la pureté.

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