Bondir de joie

On cherche à retrouver la joie de la jeunesse mais en vain on s'installe alors dans une vie morose semée d’inquiétudes, ...

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Dr. Zeev Balen

Posté sur 19.10.21

Beaucoup de gens pensent qu'ils étaient heureux dans leur enfance et, ils leur semblent qu’ils ont perdu leur joie de vivre quelque part sur le chemin de la vie. Ils essayent en vain de retrouver la joie de leur jeunesse mais ils n’y arrivent pas, ils se contentent d'une vie de tristesse, d'inquiétude, de distraction, de fantaisie et finalement de profond regret. Ils ressentent le poids de devoir gagner leur vie et d'entretenir une famille et ils ne se rendent pas compte que ces « charges » ajoutées sont destinées à les aider à atteindre des niveaux de joie encore plus élevés que ceux de leur enfance.

La façon d’accéder à un bonheur plus élevé et plus complet à l'âge adulte est d’intérioriser à maintes reprises l’idée que les charges que D.ieu met sur nous ne sont pas du tout des pressions Les responsabilités qui s’ajoutent ne nous sont pas des problèmes. Même la tristesse et la dépression que certains d'entre nous subissent ne valent pas la peine. Qu'est-ce que ça veut dire ? Cela signifie que même si une personne est déjà rongée par la colère, la dépression et les désirs interdits – contre la Volonté de Dieu au point d’en perdre le sommeil. Rabbi Nachman de Breslev a déclaré : qu'il ne serait pas triste même s'il était tombé dans le pire des fautes ; Il se relèverait et continuerait à essayer d'être bon. Si un homme aussi saint que Rabbi Nachman a refusé de se laisser démoraliser par une chute, comment – pouvons-nous, nous le permettre ?

Ou se cache la force d'être heureux ? La réponse est simplement dans le désir d'être heureux. Nos soucis : les factures, les enfants, le manque d'attention du conjoint à nos besoins, ne sont pas là pour nous empoisonner la vie ! En réalité, ces ennuis sont là pour la raison inverse – nous montrer qu’ils ne doivent pas nous inquiéter.

Il est facile de ne pas se sentir envahi par des émotions négatives quand tout baigne dans l’huile, mais D.ieu veut nous montrer que même lorsqu’Il déclenche sur nous, la pression non seulement elle n’affaiblit pas, mais au contraire elle nous renforce. Chaque fois qu’on choisit de sortir de la pression plutôt que d’y succomber D.ieu ressent alors un « plaisir » infini – c’est sûr que ce n'est pas une petite affaire-  

Mais Dieu ne reçoit aucune satisfaction des anges qui le servent dans une parfaite admiration. Les anges sont forcés de servir Dieu dans la joie, alors que nous, êtres humains en avons le choix. Puisque Dieu nous donne la possibilité d'aller « contre Lui », quand on choisit de Lui rester fidèle et de continuer à nous réjouir, quoi qu'il arrive, on Lui procure un plaisir insondable.

 Prenons un exemple : Une femme hurle à son mari et lui ordonne de laisser tomber ce qu'il est entrain de faire pour venir l'aider. Il veut garder son lien avec Dieu et rester dans la joie, Bien qu'il entende les hurlements et qu’il en souffre il se tourne vers à Hachem : « Père aimant, je sais que cela provient uniquement de Toi. Je suis prêt à affronter cette épreuve et te démontrer mon amour. Merci de m’offrir l'opportunité de Te prouver ma fidélité qui est bien plus forte que ce petit inconvénient. Ensuite, il saute et fait tout ce que sa femme lui demande avant que le méchant penchant ne puisse s’infiltrer dans son esprit et l'arrêter. Sa femme semble surprise : il se déplace vite et fait exactement ce qu'elle demande dans une véritable joie ; il court pour faire la Volonté de son Père, comme un athlète qui sait qu'il augmente sa force et son endurance quand il ressent une sensation de brûlure dans ses muscles

Rappelez-vous l’objectif : est d'être heureux ! Car dans la joie on obtient toutes les autres choses importantes : la sainteté, la sagesse, l'amour, l’esprit clair, une meilleure mémoire l'argent nécessaire, une passion pour l’étude de la Torah et un amour de la vie.

Rappelez-vous aussi : le bonheur est le seul médicament qui peut guérir tous les types de maladies physiques et émotionnelles.

Bien sûr, le malin essaiera de vous arrêter avec des remarques décourageantes, mais vous allez faire si vite, qu'il va se casser les chevilles et tomber au sol. Il suffit de fermer les yeux … prenez une seule respiration profonde … et pensez quelle taille et quelle force quelle générosité et quel amour, Dieu procure par rapport à ce moustique tressautant et bourdonnant dans votre oreille.

Maintenant, sauter sur l'occasion d'imaginer à quoi votre bonheur ressemblera et commencer déjà à le ressentir. Même le bonheur que vous n'avez pas encore atteint – cela ne fait aucune différence. Alors commencez à imaginer : où allez-vous être heureux et avec qui ? Quand allez-vous commencer à vous sentir heureux ? En ce moment présent ! Vous n'avez même pas besoin d'une raison pour commencer. Ou habiteras-tu quand tu seras heureux ? Comment te tiendras-tu lorsque tu seras heureux ? Comment parleras-tu ? Comment souriras-tu quand tu seras content ?

Surtout, le plus grand bonheur vient de pouvoir faire ce travail sans l'aide d'un autre; le travail par soi-même procure le sentiment le plus exaltant au monde.

Ni limites ni retenue quand on aspire à un bonheur simple !

Votre bonheur ne dépend pas de conditions extérieures.

Votre bonheur provient d’un désir indépendant d'être heureux que personne ne peut gâcher.

Votre choix d'aspirer à tout ce que vous voulez est tellement importante aux yeux de Dieu qu'Il vous investit dans ce domaine, d’un pouvoir surnaturel, plus que dans n'importe quel autre secteur.

 

Traduit par Simha Benchaya.

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