On ne perd jamais à donner

Elle a renforcé sa Emouna, a appliqué la loi du remerciement et a continué à faire de la Tsedaka – cela a porté ses fruits…

Cette histoire de miracles, commence en fait il y a deux ans…

J'ai commencé mon nouvel emploi en janvier 2019. Six mois plus tard, j'ai fait un don d'une grande somme à la campagne « Le feu de la Emouna ».

Environ 8 mois après mon don, le Coronavirus a frappé Israël. Plus de la moitié de mon entreprise a été licenciée. Moi, je suis restée, mais je ne pouvais travailler que 10 heures par mois au salaire minimum. Mon salaire mensuel a chuté de près de 94% ! Cela étant dit, j'étais toujours ravie d'avoir une forme de travail à n'importe quel salaire, d'autant plus que j'espérais que finalement, je serais la première à retrouver mon emploi à plein temps.

Aussi difficile que ma situation financière l’ait été, je m’étais résolue à maintenir tous mes dons de chomesh (20% de la dîme). Par conséquent, ma « dîme » était maintenant plusieurs fois mon revenu !

Et c’est là que les miracles ont commencé à arriver…

Le montant d'argent que j'avais donné à la campagne « Le feu de la Emouna » était presque le même montant qui a été libéré par mon conseiller en placement pendant cette période ! Bien sûr, il n'avait aucune idée que ses décisions d'achat-vente se dérouleraient ainsi. Cet argent ainsi que les revenus d'autres sources – chèque américain de relance, chèque de relance israélien et dette remboursée – m'ont permis de rester à flot.

J'ai passé mes 30 minutes de marche matinale à appliquer la loi du remerciement, a remercier Hachem pour mon revenu. Je me suis excusée de penser que mes revenus provenaient de conseillers financiers avisés, de mon employeur ou d'investisseurs. J'ai demandé à Hachem de renforcer ma Emouna pour le fait qu'Il me fournisse mes besoins quotidiens, tout comme il l'a fait au cours des 32 dernières années en Israël. J'ai remercié Hachem de m'avoir amenée à vivre en Eretz Israel, où Sa Divine Providence est si évidente.

 Au cours de longs mois, mes besoins essentiels ont toujours été satisfaits. Je n'ai jamais eu faim, ni ne me suis retrouvée sans vêtements ni chaussures, ni dans la rue. Certes, je faisais des économies, mais je n'avais pas besoin de contracter de prêt ni de m'endetter. J'ai appris à vivre avec l'idée « c'est ma manne pour aujourd'hui ». En tant que personne qui ressent le besoin de garder tous les placards bien approvisionnés « au cas où », cela a été particulièrement difficile. J'ai appris à vivre une vie de subsistance et à me contenter de ce que j'avais sur le moment, sachant qu’Hachem subviendrait à mes besoins, comme dans le désert.

Au fil du temps, j'ai appris que la Emouna ne sert pas seulement à gérer les étapes majeures de ma vie, mais aussi les détails du quotidien. Ma Emouna a été considérablement renforcée. Même si je ne savais pas combien de temps il faudrait avant de retrouver un salaire normal, je ne me sentais pas stressée !

Juste avant 'Hanoucca, j'ai respiré à fond, et j'ai fait un autre gros don important.

Après 9 mois et demi de vie avec un revenu réduit, j'ai été avisée que mon ancien salaire et mes avantages sociaux seraient rétablis intégralement le 01 janvier 2021 !

En regardant en arrière, je vois les énormes bénédictions qui sont venues du fait de faire un don à la Emouna, de donner la dîme de 20%, d’appliquer la loi du remerciement, de renforcer ma Emouna et d'être reconnaissante pour ce que j'avais.

Ce n’était pas facile, et c’était totalement contre-intuitif – c’est pourquoi tout a provoqué des miracles !

Note de l'éditeur :

Tant de fois, nous regardons notre situation et pensons : « Qu'est-ce que tu veux de moi Hachem ? Mes réactions sont tout à fait normales ! »

Hachem nous demande d'aller au-delà de nos instincts et sentiments normaux et animaux. Lorsque le revenu diminue, l'instinct naturel est de réduire la quantité de Tsedaka que nous donnons également.

Hachem veut que nous allions au-dessus de la nature, dans le royaume de la Emouna ! Croyons en lui, ayons confiance en lui et obtenons des miracles en retour !

Il est temps de repousser un peu les limites. Hachem nous oblige à repousser cette enveloppe, nous poussant hors de nos zones de confort, nous forçant à renforcer notre Emouna juste pour gérer et survivre ensemble corps et âme.