Le Shema Israel, les larmes, les demandes, etc

Pour la première fois je me tiens la en tant que Juive. Les larmes m’étranglent. «Papa tu as réalisé ma demande. Je suis juive. Merci beaucoup a Toi»

Précision : C’est l’histoire personnelle d’une des internautes de notre site –Sharon Fridmann

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C’était un voyage de Bar Mitsva a Jérusalem avec l’école dans laquelle j’ai fait le «Cheirout Leumi»[service nationale israélien] et comment imaginez un voyage sans celle qui fait son service ?C’est pourquoi j’étais la bas.

Au moins trois années sont passées depuis la dernière fois ou je me suis rendu au Kotel.  Je suis entré sur l’esplanade du Kotel quand un petit frisson entoura tout mon corps. Plus je me suis avancé du Kotel plus je ressentis que ma respiration trembla d’émotions. J’ai posée ma tête sur le Mur et une rivière de larmes explosa dans mes yeux…des larmes de remerciement, de reconnaissance. Au début, je n’ai pas compris ce que je ressentis au fond de moi, alors j’ai continue à pleurer et à pleurer…
Soudainement je compris. Je me suis souvenu de la première fois ou je me suis trouvé ici. La fois, ou je n’ai demandé qu’une seule demande, elle, écrite sur un petit bout de papier et mise dans l’endroit ou toutes les prières et les demandes sont entendus. Une demande que j’ai demandé pendant 5 ans de suite !! Voila, je suis la, Te remercie a toi Hashem que finalement cela c’est réalisé.
Je suis monté en Erets Israel lorsque j’avais 11 ans.

Bien avant avoir vu la Terre sainte j’étais complètement amoureuse d’elle. Depuis le moment où nous sommes arrivés toutes les mitsvots que je connaissais, je les accomplis. Je n’ai pas compris ce qu’est une Mitsva mais je l’ai réalisé. J’ai étudié qu’il existe Yom Kippour et qu’il faut jeuner alors j’ai jeuné, qu’on allume des bougies pour Chabbat alors j’ai allumé, qu’il faut garder la Kacherout etc. Personne ne m’a obligée ni personnes ne m’a dit que c’est une obligation, mais la Nechama désira ca tout simplement.
Ma mère vit ce qui se passa et un jour parla avec moi. Elle m’expliqua que je ne suis pas considérer comme juive, car pépé est juif mais dans le judaïsme la religion est définit par la mère. Elle rajouta et dit qu’il existe une procédure qui s’appelle «conversion». A moi de préciser que ce sujet se réveilla lorsque j’étais seulement âgée de 14 ans !!
Mais je ne me suis pas embrouillé pour une seconde et je lui dis que c’est ma volonté. Je veux aller au Rabbinat pour ouvrir un dossier de conversion.

«Pour quelle raison» me dit ma mère «Tu es encore petite. Qui t’ouvrira  un dossier ils me demanderont de l’ouvrir. Je suis désolée ce n’est pas pour moi toute cette procédure maintenant, attend de grandir et alors tu feras cela toute seule»

Evidemment je n’ai pas laissé tomber et je l’ai convaincu d’essayer de venir avec moi pour qu’elle m’ouvre un dossier, car même une carte d’identité me manquait.

Nous sommes allé au Rabbinat et évidemment j’ai demandé a L’eternel qu’il me fasse un miracle qu’ils me permettent d’étudier et de commencer la procédure. Ainsi c’est ce qui arriva. Ils m’ont ouvert un dossier et j’ai commence à étudier chez une Rabbanit Tsadika qui convertis plus de 70 ans. Elle était âgée de plus de 90 ans et moi, j’étais son élève la plus jeune qu’elle enseigna. Si j’aurai pu étudier avec elle chaque jour toute la journée  je l’aurai fait. Tellement j’ai aimé étudier avec elle. Elle me renforça avec son amour pour moi.
Mais les embuches ne se sont pas arrêtés mais ont rien que commencée.

Au secondaire j’ai étudié dans une école militaire. Le système scolaire craignant que je ne veuille pas me joindre a l’armée alors me proposa une «conversion militaire», qui évidemment je n’ai pas agréé. La période de mes études pour ma conversion dura 3 ans, et vers la fin des études ma Rabbanite passa habiter à Jérusalem. Nous deux avons ressentis que le moment est venu et je suis prête pour le contrôle. Sans aucun doute à ce moment que je finis le processus avec réussite. (Mais cela n’arriva pas. Il est important que je précise que j’ai compris que les embuches sont pour augmenter le désir)

Je suis arrivé au contrôle et le beit Din décida que je suis trop jeune et ne connait pas assez les études, c’est pourquoi ils me repoussent sur le bord. Mon cœur se brisa. J’ai infiniment pleuré et même le cœur de ma Rabbanite se brisa. Mais j’ai compris déjà à ce moment que «Le désespoir n’existe pas» et je n’ai pas renoncée. J’ai commencé a nouveau a étudier dans un groupe organisé deux ans de plus.
En parallèle, je finissais mes études scolaires. J’étais l’une des plus excellentes et la première qui assura sa place après le bac en classe 13 [en Israel après le bac c’est comme l’université en France (rédacteur)] Pendant mes études j’ai étudié pour un diplôme à l’université ouverte dans un parcours pour les lycéens remarquables.

La porte vers être général était grand ouverte devant moi. Ma vie tout simplement dessinée sur un bloc de dessin…
Mais tout cela était mes dessins à moi, pas celle de l’Eternel. Dans ma conversion je suis arrivé à la phase de l’entretien vers le contrôle, la bas ils m’ont dit : « C’est très bien que tu connaisse tellement bien les lois mais on ne peut pas te faire passer le contrôle si tu continu a étudier pour laAtuda[c'est-à-dire pour être général].Notre conseil est que tu entre dans une Midracha ou tu nous dit que tu te maris avec un élève de yechiva alors on pourra te présenter au contrôle»

Il m’est difficile d’expliquer ce que cela m’a fait et combien j’ai pleure en entendant cela, surtout le sujet de l’élève de yechiva(le plus grand rire du hasard [de D-ieu] qu’aujourd’hui je suis marié a un étudiant de yechiva]. Je me sui ressentis sans conseil. Je ne savais pas quoi faire. La Rabbanite avec qui j’ai étudié au début de mon parcours se mêla et demanda de me présenter au contrôle même après leur décision.

J’ai eu besoin de prendre une décision, et c’est ce que j’ai fait. J’ai décidé de quitter les études a l’université, la carrière militaire et de
faire à la place le Cheirout leumi [service nationale] car rien n’est plus important pour moi que la conversion ! Tout le reste n’est que des non sens et des absurdités de mon coté.

Une fois, pendant une visite au Kotel avec l’école, j’ai écrit sur un bout de papier : « Hashem, S’il te plait rend moi juive», et cette demande je l’ai demandé pendant 5 ans, chaque matin je récitais les bénédictions du matin et a la bénédiction qui dit «BArouh’ que tu ne m’a pas fait Guoya» j’ai prié «S’il te plait rend moi juive ».

Voila je me tiens devant le Kotel étranglé de larmes.

Pour la première fois je me tiens la en tant que Juive.

Aujourd’hui  barouh’ ashem je suis marié a un élève de yechiva. Nous sommes h’assidei Breslev. J’ai dévoilé en fait que Rabenou était avec moi bien avant que je ne me convertisse, mais ca c’est une autre histoire.