Ensemble nous vaincrons

Cet évènement difficile a changé la donne dans tout le pays : nous voyons aujourd'hui toutes les merveilleuses images d'unité, de joie, d'amour, de la foi, de force interne, de don et de bonté.

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Rav chalom Arouch

Posté sur 26.12.23

Cette guerre nous a fourni de nombreuses images. Comme cette image réconfortante de voir des milliers de Juifs qui sortent avec leurs familles par une froide nuit d’hiver pour accueillir leurs frères revenant de captivité, avec amour et chaleur, ou encore l’image de soldats religieux et laïcs qui dansent ensemble.

D’un autre côté, quel effet ont sur nous les images d’un débat houleux à la Knesset, ou d’une manifestation horrible, avec des disputes, des cris, et des accusations – et ce peu importe de quel côté nous nous trouvons, cela ne fait que nuire et affaiblir. Les premières images donnent de la force aux soldats sur le front, et aux familles déplacées, elles donnent de l’espoir, elles font peur à l’ennemi. Cependant le second type de photo fait l’effet exactement contraire – elles sont nocives à la fois pour la santé et pour notre sécurité.

Nous devons refuser ces images qui nous font du mal et ne pas laisser les médias nous abuser. Car pourquoi voir tout ce mal ? Pourquoi ressentir tous ces sentiments négatifs ?

Nous ne devrions voir que des choses qui nous font du bien. Regardez et concentrez-vous uniquement sur les images du premier type, qu’on ne recherche pas les photos de la haine. Il faut être ferme et dire “ça suffit, arrêtez de nous insulter” et cela finira par avoir de l’effet. Mais par dessus tout, nous ne voulons pas seulement voir des images positives, nous voulons aussi produire des images positives, produire une réalité positive.

Malheureusement, les images que nous avons vues jusqu’au dernier Sim’hat Torah étaient pour la plupart du deuxième type. Des images de haine et de discorde. Des images qui nous font du mal. Nous n’avons pas de mots par rapport à cette haine.

Le massacre du Hamas provient de nos nombreuses iniquités.

Cependant cet évènement difficile a changé la donne dans tout le pays : nous voyons aujourd’hui toutes les merveilleuses images d’unité, de joie, d’amour, de la foi, de force interne, de don et de bonté. Les gens se rapprochent de la Torah, ils s’unissent, et même les couples, au bord du divorce, trouvent le moyen de surmonter les moments difficiles et de se concentrer sur le commun. Soudain, vous voyez la vie avec d’autres proportions et vous réalisez que tous les petits combats d’hier n’ont vraiment plus aucun sens.

Mais pourquoi devons-nous traverser un désastre aussi terrible pour voir des images d’unité ? N’existe-t-il pas un autre moyen ? Que ferons-nous après la guerre ? Les bonnes images reviendront-elles ou disparaîtront-elles de nos vies et est-ce que les mauvaises images reviendront ? Que peut-on faire pour que même après la guerre nous continuions à voir l’unité, l’amour la joie des images qui nous font du bien ?

Un proverbe dit : « Si cela ne marche pas avec l’intelligence cela marche avec la force ». Ce que nous n’avons pas eu le mérite de comprendre en temps de paix et de tranquillité, nous avons été forcés de le comprendre dans la douleur, le sang et la guerre. Et pour que cela ne se reproduise plus, nous devons rechercher et trouver la voie de la spiritualité, la voie de se relier, d’unir et de se connecter sans avoir à vivre un terrible désastre, la voie d’aimer et d’écouter même sans avoir une épée sur le cou.

Nous voulons voir seulement les bonnes photos même après la guerre, dans la paix et la routine !

Rabbi Natan dit :”Parce qu’il est impossible que la vérité soit parfaite à moins que tout Israël ne se rassemble, autour du point de vérité, du vrai Tsadik”.

Et pour atteindre le point principal de la réparation et de l’espoir et s’approcher du point de vérité, il faut commencer par s’attacher à la Torah.

Dans un couple il existe de nombreuses divergences. Chacun vient avec sa propre « vérité », et dans ce cas il n’existe aucune chance pour la paix. La seule chance est que tous deux acceptent un point de vue extérieur à leur vérité : avoir un Rav, un guide, devant lequel ils s’engagent tous les deux. C’est la seule façon pour eux de réussir à atteindre la paix et l’amour. Ceux qui sont prêts à accepter les conseils réussissent mais ceux qui veulent continuer à s’accrocher à leur propre vérité n’atteindront jamais la paix, au maximum ils parviendront à un « cessez-le-feu ».

Rabbi Natan écrit : nous avons besoin du point de vérité, du vrai Tsadik, de la foi, de s’attacher à cette seule vérité et alors les différences disparaissent.

Avant cet horrible massacre la nation d’Israël courait un danger existentiel de perdre son identité, son caractère unique et sa Torah ; aujourd’hui ce qui donne la force aux soldats sur le champ de bataille c’est leur foi dans le Créateur, dans le peuple d’Israël.

Afin de continuer à voir de bonnes images, continuons à nous unir autour de la Torah et de la foi et ce même en temps de paix. C’est ce qui nous relie à la Terre d’Israël, c’est ce qui nous unit et c’est seulement à partir de cette vérité que nous pourrons résoudre tous les conflits et que nous verrons la paix, l’amour et la fraternité.

Parce que « ensemble, nous vaincrons » n’est pas valable uniquement en temps de guerre.   « Ensemble, nous vaincrons » est toujours vrai au quotidien. Entre un homme et sa femme, entre frères et sœurs, entre voisins et communautés. Et c’est seulement grâce à cette unité que nous mettrons fin aux ténèbres et à l’exil, et ensemble nous mériterons la rédemption complète pour toute la Maison d’Israël dans la miséricorde et de nos jours Amen.

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