Paracha Vayé’hi : Tout dépend de l’effort

Le vendredi soir, nous bénissons nos enfants. Pour nos filles nous disons : « Qu’HaChem vous rende comme Sarah, Rivka, Ra’hel et Leah. » nos saintes matriarches, Nos matriarches ont fait preuve d’une immense solidarité Rachel s’est effacée devant sa sœur Léah. De son coté Leah zilpa et bilha prièrent avec intensité pour que Rachel ait elle aussi deux garçons comme les deux servantes car Léah était enceinte. Si elle avait continué sa grossesse normalement elle aurait eut un fils et donc Rahel n’aurait pas pas eu d’autre enfant elles ont prié si fort que D.ieu fit un miracle que l’embryon se transforma en fille Dina. Mais pour nos fils nous bénissons ainsi : « Qu’HaChem vous rende semblable à Éphraïm et à Ménaché. » Pourquoi pas comme les Patriarches ?

Éphraïm et Ménaché, bien qu’ils soient les seuls enfants hébreux en Égypte, le centre de sorcellerie et de vices, grandirent dans la droiture, éloignés de l’emprise de leur environnement spirituellement dévastateur. Yaacov a vu que ses deux petits-enfants suivaient les traces de leur père Yossef HaTsadik. Il a vu qu’ils étaient élevés dans la sainteté. Dans son formidable esprit saint et clairvoyant, Yaacov savait que sa progéniture serait confrontée à des défis difficiles dans des pays étrangers avant l’arrivée du Machia’h. Yaacov savait que les épreuves de survie spirituelle seraient encore plus difficiles que les pogroms et les holocaustes qui menaceraient la survie physique tout au long de notre histoire d’exil. C’est la principale raison pour laquelle Yaacov voulait que nous bénissions nos fils pour qu’ils soient comme Éphraïm et Ménaché, afin qu’ils aient la morale et le courage de suivre les commandements d’HaChem et de résister à la fois aux tentations bienveillantes d’assimilation d’un extrême et aux tentatives tyranniques de les séparer d’HaChem et de Sa Torah de l’autre extrême.

Pourquoi citer Éphraïm avant Ménaché ?

Éphraïm le plus jeune est cité avant son grand frère car il avait acquis un avantage spirituel grâce à ses efforts. Plutôt que de s’occuper des affaires politiques et diplomatiques comme le faisait Ménaché, Éphraïm choisit de se consacrer à la Torah et excella au point de prendre l’avantage sur son frère.

La Torah rappelle ainsi – que ce n’est pas prérogative de la naissance qui rend une personne grande ; c’est l’effort qu’il est prêt à consacrer. C’est le message à nos fils chaque fois que nous les bénissons afin qu’ils soient comme Éphraïm et Ménaché. Peu importe où vous vous trouvez ; seul ce que vous faites compte. N’importe qui, même les plus défavorisés, peut beaucoup faire avec suffisamment de prière, de dévouement et de volonté toujours prêt à ne jamais rien abandonner.