Les tyrans de la pire espèces

Tout au long de notre histoire, nous avons rencontré des tyrans de la pire espèce, qui se révoltèrent contre HaChem. Ils ont réussi à asservir, à persécuter et à faire couler de notre sang, cependant, ils sont non seulement tombés mais ont été effacés totalement. Ces tyrans qu’ils le veuillent ou non, ont permis la sanctification du Nom d’HaChem. Ils ont fait connaître HaChem, Sa Gloire mieux que n’importe quel service de presse ne pourrait jamais le faire. Le refus persistant de Pharaon de libérer le peuple juif déclencha encore plus de fléaux jusqu’à l’ouverture de la mer Rouge. Comment savons-nous que le monde entier savait ce qui est arrivé à Pharaon et aux Égyptiens ?

Ra’hav dit aux deux espions que Yéhoshoua avait envoyé en mission de reconnaissance à Jéricho : « Nous avons entendu comment HaChem ouvrit les eaux de la mer Rouge en votre faveur lorsque vous avez quitté l’Égypte, et ce que vous avez fait aux deux rois amoréens, à Si’hon et à Og. » Des rois qui étaient considérés comme invincibles et pourtant HaChem a prouvé le contraire.

Sans journaux, sans sites d’information, sans Twitter ou sans fil d’actualité, les nouvelles des miracles d’HaChem circulent. En effet bien après que les rois Si’hon et Og furent mis en déroute, on parlait encore d’eux, comme le prophète raconte : « Quand tous les rois amoréens et tous les rois cananéens apprirent qu’HaChem ouvrit les eaux du Jourdain devant les Israélites pour qu’ils le traversent, leurs cœurs fondit de peur… »

Yéhoshoua explique avant de commencer la conquête de la Terre d’Israël, pourquoi HaChem fit de tels prodiges et miracles contre nos ennemis : « Afin que tous les habitants de la terre reconnaissent la main d’HaChem, …et ainsi ils craindront HaChem notre D.ieu.

Nos sages enseignent qu’HaChem crée tout en Son propre honneur. Nous sommes tous des agents de sanctification du saint Nom d’HaChem. D’une manière ou d’une autre, que cela nous plaise ou non, nous faisons tous Sa volonté et faisons connaître Son Nom dans le monde. Est-ce que nous le ferons avec droiture comme nos saints Tsadikim, ou par méchanceté comme nos oppresseurs. Le choix nous appartient.