Payer pour les péchés des parents ?!

Des dettes matérielles  – comme celles d'un orphelin ou d'un pauvre qui doit de l'argent à cause de la dette d'un parent – le créancier peut décider de renoncer à la dette. Avec les dettes spirituelles,

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Posté sur 01.02.24

“qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième générations, pour ceux qui m’offensent” (Yitro, 20 : 3)

Payer pour les péchés des parents – juste ou pas ?

Les dettes spirituelles ressemblent aux dettes matérielles sous un autre aspect : dans le cas de dettes matérielles – comme celles d’un orphelin ou d’un pauvre qui doit de l’argent à cause de la dette d’un parent – le créancier peut décider de renoncer à la dette. Avec les dettes spirituelles, lorsqu’un fils abandonne les voies errantes de son père, il se libère des chaînes pour les méfaits de son père.

Un groupe d’adultes fainéants passait ses journées et ses nuits à boire de la vodka. Ils pénétraient dans la synagogue locale et la profanaient. Plusieurs fois par semaine, le malheureux gardien découvrait le désastre et, frustré, il nettoyait tout le désordre avant l’arrivée du premier fidèle ! Il décida qu’il devait mettre fin à ce vandalisme et se teint en embuscade dans la nuit. Cette même nuit, un groupe de leurs enfants se faufila aussi dans la synagogue au milieu de la nuit et s’enivrèrent, jusqu’à ce que le gardien en colère se jeta sur eux et les rua d’une pluie de coups. Personne n’échappa à la colère du gardien : “Pendant deux ans vous avez rendu ma vie misérable et avez profané la maison d’HaChem. Personne ne m’a payé pour tout le travail occasionné. Maintenant, vous en payer le prix !

Les actes des pères sont des tremplins pour les fils.

Le lendemain soir, les pères revinrent à nouveau et laissèrent la synagogue en désordre. A sa grande surprise, le gardien trouva le lendemain matin la synagogue propre. Soudain il vit un adolescent sortir de sous la table, qui récurait le sol avec un chiffon, s’exclamant :

« C’est Lipa, le fils de Kalman. J’ai honte, mon père fait partie du gang qui souille la synagogue, j’ai fait de mon mieux pour nettoyer les dégâts ».

Ce jeune Tsadik refusa de suivre les voies de son père, et alla même jusqu’à rectifier les méfaits de son père.

La leçon est évidente : les fils paient pour les péchés de leurs pères lorsqu’ils marchent sur les traces de leurs pères rebelles. Mais lorsque les fils reviennent à HaChem, ils ne sont plus responsables des péchés de leur père et ont droit à des récompenses insondables

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