Paracha Ki Tissa

Peu de temps après avoir reçu la Torah, le peuple juif tomba dans le péché du veau d’or. Après avoir appris la faute, Moché plaida devant HaChem, et dit : « Pourquoi, HaChem, Ta colère devrait-elle s’enflammer contre ton peuple, que Tu as fait sortir d’Égypte, d’une main forte ? »

Rabbi Natan explique que les Tsadikim essaient toujours d’adoucir tout jugement sévère contre le peuple juif ou sur tout Juif à cause de leurs fautes, comme Moché le fit et pria pour le peuple juif. Ils se consacrent à relever les gens de leur état de faute et les aident à retourner vers HaChem.

Moché Rabenou, voyait toujours les mérites du peuple juif, même après le péché du veau d’or. Il avait pitié du peuple et continuait à le défendre. Puis, HaChem lui enseigna les treize attributs de Miséricorde. D.ieu révéla à Moché la connaissance la plus profonde : qu’Il est Bon envers tous, Plein de Compassion et de Patience même avec méchants. HaChem juge favorablement, même celui qui a commis de nombreux péchés. Le peu de bien que l’on peut trouver chez la personne l’emporte sur le mal.

Rabbi Na’hman enseigne : « Le degré de compassion, envers les autres, dépend de notre niveau de daat. Les Sages disent : « Quiconque fait preuve de compassion envers les autres, HaChem aura de la compassion envers lui. » Lorsqu’un individu se trouve dans une situation difficile – HaChem lui envoie quelqu’un qui a également besoin de compassion, et à travers sa compassion pour l’autre, il sera jugé avec Miséricorde.

« On raconte qu’un cocher à Berditchev priait le matin tout en graissant les roues de son chariot. C’était un spectacle étrange : Talit et Téfilin sur lui, ils avaient les mains couvertes de graisse. Rabbi Levi Its’hak de Berditchev le remarqua : « Maître de l’univers ! Regarde Ton serviteur ici. Même en graissant son chariot, il loue encore Ton saint nom ». Rabbi Levi Its’hak débordait d’amour et de tendresse envers même le Juif le plus humble.

Lorsque nous avons pitié des autres, nous sommes jugés avec miséricorde et faveur. Nous aussi, comme Moché, pouvons imiter l’attribut de miséricorde d’HaChem en faisant preuve de compassion envers les autres.