Je ne peux pas gérer

Souvent dans nos vies, notre problème devient un couteau pointu dans une blessure ouverte  et parfois ce couteau ne bouge pas tellement, et nous ne sommes pas conscients que cette blessure saigne. D'autres jours, le couteau blesse se tord et tourne dans la plaie la laissant béante. C’est une vraie torture, et nous ne savons pas quand cela prendra fin.

Ce pourrait être un enfant difficile, un partenaire impossible, un problème de Parnassa, un problème de santé chronique, ou tout à la fois. Ou pire, et une belle-mère harcelante qui ne peut garder son opinion pour elle-même. (Je plaisante ! )

Merci HaChem, Je n'ai pas ce dernier problème. En fait, je ne pouvais pas espérer de meilleurs beaux-parents. Je vous aime, maman et papa !!, je voudrais me concentrer sur les problèmes qui ne semblent pas disparaître.

Mais c'est plus que ça. Ces problèmes ne sont pas seulement ennuyeux ils persistent comme celui qui n'a pas l'impression que la fête est terminée, le DJ est rentré à la maison, et le traiteur a fini de nettoyer la salle des fêtes et lui est encore là.

Ces problèmes font mal. Ils font tellement mal qu'on ne pense qu’à une chose : je ne peux plus supporter ça.

C'est un endroit très douloureux. Cela génère un sentiment d'impuissance, de résignation on pense que ce problème n’en finira jamais. « Je vais en souffrir pour le reste de ma vie ». Il n'y a pas de lumière au bout du tunnel.

Si nous avions tous une vraie vision, nous remercierions Hachem pour ces problèmes chroniques sans solution évidente, car nous savons qu'ils sont tous pour notre bien.

Mais puisque nous ne sommes pas Rav Aroush, que pouvons-nous faire pour rendre la situation plus tolérable ? Est-il possible d'espérer un changement ou une solution ?

Eh bien, voici quelques réflexions.

Premièrement, nous devrions travailler à intérioriser ce que nous savons déjà : Hachem nous donne le défi, qu'Il sait que nous pouvons gérer.

Mais il y a une mise en garde a laquelle nous ne pensons pas. Je vais reformuler cette citation pour la rendre légèrement plus précise :

Si Hachem nous donne un défi, c'est qu'Il sait que nous pouvons le gérer – avec Son aide.

Il y a trois niveaux de base que nous pouvons traverser face à un défi chronique qui peut être immuable.

Premièrement, nous pouvons faire de notre mieux pour le nier ou l'ignorer.

Deuxièmement, nous pouvons essayer d’accepter que les choses ne changeront probablement jamais.

Troisièmement, si nous activons notre conscience supérieure, nous pouvons réaliser que Hachem nous parle à travers ce défi.

Si nous sommes assez chanceux pour arriver à ce troisième niveau, nous pouvons peut-être y faire face, ou même de l'accepter, sans désespérer

Je pense que la clé consiste à réaliser que la seule option pour garder notre santé mentale est de demander l’aide d’Hachem.

Si nous insistons pour résoudre le problème à tous prix nous courrons vers la dépression.

Une fois que nous avons impliqué Hachem dans la solution, notre prochaine étape est de trouver ces messages cachés mais évidents, qu’Il nous envoie.

Par exemple, peut-être que nous devons travailler sur notre patience ?

Je sais que c'est un message clair qu’Hachem m'envoie par l'intermédiaire d'un enfant en particulier.

Oui, je dois travailler sur ma patience. Mais ! Si j'essaie de me convaincre que j'ai soudainement plus de patience, ce mensonge dure environ deux secondes avant que je ne réagisse à ses provocations.

Cependant, si je fais tout ce que je peux, je demande de l’aide d’un thérapeute ou que je lui cherche de l'aide ou les deux, PLUS je demande à Hachem me aider, je suis maintenant plus apte à faire face au défi.

C'est malheureux, mais la seule façon pour Hachem de faire ressortir le meilleur de nous est de nous forcer à traverser des situations difficiles. C'est aussi la meilleure façon de grandir.

Alors restez fort. Vous avez Hachem de votre côté. Et avec son aide, vous n'échouerez pas !

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