Où est ma bénédiction ?
Parfois, il y a tellement de blocage spirituel qui plane sur une personne qu'aucun plaidoyer conventionnel ne fera le moindre bien. Mais le Rebbe de Vizjnits
Le Grand Rabbi Moché Yéochoua Hager de Vizjnits, de mémoire bénie, a quitté le monde physique il y a six ans en 2012 à l'âge de 96 ans, connu sous le nom de « Yéchouat Moché », le Rabbi était bon et doux, mais c’était un lion quand il s'agissait de servir Hachem, ses bénédictions étaient comme « une fortune à la banque », et de milliers de gens se pressaient vers lui à la recherche du salut.
« Chaïm » était venu à Bnei Brak demander la bénédiction du Rabbi. Il avait été marié pendant presque dix ans et n'avait toujours pas été béni d’un enfant. Il se rendit au Beit Midrach du Rabbi dans le quartier Kiriat Vizjnits de Bnei Brak et attendit patiemment son tour de voir le révéré Rabbi, approchant déjà les 90 ans à cette époque.
« Rabbi, j'ai besoin de votre bénédiction, ma femme et moi sommes apparemment en bonne santé mais nous n'avons pas encore d'enfants, ça fait presque dix ans que nous sommes mariés. »
Le Rabbi sourit à Chaïm, de son sourire inoubliable et chaleureux. Il avait un soupçon d'optimisme dans les yeux, comme si le problème de Chaïm allait bientôt prendre fin. « Ce soir, je vais assister à un mariage ici à Bnei Brak, viens au mariage, et il y aura une bénédiction spéciale pour toi. »
Chaïm était ravi. Il quitta la maison d’étude du Rabbi, trouva quelque chose à manger et décida de passer les quelques heures suivantes dans l'une des salles d'étude locales pour apprendre la Guemara jusqu'à l'arrivée de la cérémonie de mariage.
Le Rabbi avait une coutume concernant les mariages. Il donnait l'honneur d'officier le mariage à une figure rabbinique distinguée, un Roch Yechiva ou un Dayan -juge de cour religieuse-, mais il disait lui-même les chéva brachot, toutes les sept bénédictions de la cérémonie de mariage sous la Houpa. Il le faisait avec une grande ferveur et une profonde intention.
À sept heures, la cérémonie de mariage commença. Le Roch Yechiva de Vizjnits était le kiddouchin mesader, le rabbin officiant. Après le mariage, le Rabbi dit lui-même les chéva brachot. Dès la fin de la cérémonie, l’orchestre se mit à jouer une mélodie animée et tout le monde se précipita vers la mariée, le marié et leurs parents pour les féliciter.
Chaïm se fraya un chemin jusqu'au Rabbi, que l’on aidait à descendre les marches de la Houpa. « Rabbi, vous m'avez promis une bénédiction ! »
Le Rabbi regarda Chaïm avec inquiétude. « Je te l'ai déjà donnée… »
« Quand ? » Demanda Chaïm, trépidant.
« Je t’ai regardé droit dans les yeux lorsque j'ai récité le cinquième des sept bénédictions : Que la femme sans enfant se réjouisse et soit heureuse au rassemblement de ses enfants au milieu de sa joie : Béni sois-tu Hachem, qui réjouit Sion avec Ses enfants. Bien sûr, la bénédiction se réfère à Jérusalem, qui est comme une femme sans enfant tant que ses enfants, les juifs, sont en exil : sans temple saint à Jérusalem. Je ne pouvais pas te donner une bénédiction conventionnelle plus tôt cet après-midi, car les anges l’auraient bloquée, je les ai donc contournés en vous ayant en tête, toi et à ta femme, en disant la bénédiction. Ta femme aussi, est la « femme sans enfant » dont je parlais, et qu’Hachem devrait réjouir avec des enfants. Pourquoi n'as-tu pas répondu amen ?!? »
« Rabbi, s'il-vous-plaît, bénissez-moi encore », supplia Chaïm.
Le Rabbi avait les larmes aux yeux. « J'aimerais pouvoir le faire, mais l'opportunité est maintenant perdue, qui sait quand la prochaine opportunité se présentera… Mais tu peux t'aider toi-même, apprends de cette leçon et ne manque jamais une occasion de dire amen, plus jamais, quand tu entends une bénédiction ou quand quelqu'un te bénit. »
Je ne sais pas si Chaïm a déjà eu des enfants ou pas, mais ce n'est pas notre sujet. Les gens ont besoin de grandes délivrances. Chaque jour, deux fois par jour, pendant la répétition de la Amida du matin et de l’après-midi, nous entendons des bénédictions pour la sagesse, la richesse, la santé, le salut, la réponse à nos prières et bien d'autres. Qui sait – peut-être qu'au moment où le h’azan dit une certaine bénédiction, un don d'abondance est sur le point de vous être accordé, si seulement vous dites amen.
Vous manque-t-il un revenu adéquat, la santé, des enfants ou votre âme sœur ? Recherchez-vous la paix avec vos voisins, avec votre patron ou avec votre conjoint ? Ne manquez pas un seul amen. Laissez votre téléphone portable dans la voiture ou à la maison et ne parlez à personne pendant les prières. Dites clairement et fort amen après chaque bénédiction, et vous verrez d'énormes miracles dans un futur proche, AMEN !