Tout peut changer
Il suffit que l’homme accomplisse la moindre bonne action ou songe à se repentir pour que le diagnostic du docteur soit remis en question.
Des pronostics
L’argument qui affirme que le docteur doit dire la vérité au malade et à sa famille afin de ne pas les tromper, est complètement erroné. En effet, s’il est décrété qu’un malade doit mourir, que D-ieu nous en préserve, il doit mourir avec la foi, et jusqu’au dernier moment il vivra avec la foi et l’espoir. A plus forte raison, lorsque d’après la médecine il existe quelques chances de survie, les soins et médications ne seront efficaces que si la joie et l’espoir donnent au malade la force de guérir.
Par conséquent, les docteurs qui démoralisent le malade et l’effraient en lui retirant tout espoir – sans parler de ceux qui disent qu’il ne lui reste qu’un temps limité à vivre – agissent mal en brisant son esprit, et le précipitent dans un désespoir total, réduisant ainsi ses chances de guérison.
Un des bienfaits octroyés par le Créateur aux créatures est de leur cacher le jour de leur mort, car si l’homme savait le jour de sa mort, cela pourrait mal l’influencer. Et puisque le Créateur cache ce détail, comment un être de chair et de sang peut-il révéler ce que le Créateur dissimule ? De plus, le docteur ne révèle vraiment rien, car son appréciation de la situation est erronée dans beaucoup de cas.
Il ressort que lorsqu’il est décrété qu’un malade doit mourir, les docteurs l’empêchent de mourir dans l’espoir et dans la foi et occasionnent sa mort dans l’amertume, le désespoir, la confusion, la colère envers HaChem, etc. Mais s’il y a une chance qu’il puisse vivre, cela dépend de sa foi, et lorsqu’ils lui enlèvent la foi, ils signent de leurs propres mains son décret de mort.
Cela est particulièrement vrai, car les docteurs ignorent complètement la vérité, et qui peut affirmer que telle est la situation, ou que cette situation ne peut se transformer subitement et d’une façon imprévisible ? Le docteur serait-il un dieu qui sait ce qui est décrété pour le malade, au point où il est tellement sûr que son diagnostic et ses examens sont des décrets irrémédiables?
Le Créateur peut tout changer. Les résultats des examens et tout le reste, ne déterminent pas le sort du malade et nous constatons concrètement que le diagnostic du docteur n’est jamais absolu. Il existe de nombreux cas qui montrent que des malades ont survécus à leur maladie, malgré les pronostics des docteurs.
Il suffit que l’homme accomplisse un quelconque commandement, qu’il s’engage à faire la moindre bonne action ou songe à se repentir, pour que le diagnostic du docteur soit remis en question. Un malade peut faire des examens un jour où son état est vraiment mauvais, et s’il se repent avant que les résultats arrivent, son état peut se transformer pour le bien. Dans ce cas, les résultats des examens pris avant son repentir ne correspondent plus du tout à la situation actuelle.
De toute façon, qui demande au docteur de faire un pronostic, quel qu’il soit ?
Bien que la famille du malade fasse pression sur le docteur pour qu’il leur dise la ‘vérité sur son état de santé’, le docteur peut émettre son opinion d’après les informations recueillies sur le terrain et limiter son jugement en leur disant qu’en vérité on ne sait rien et bien que selon les lois de la nature, la situation semble grave, c’est vrai tant que le Créateur n’intervient pas et transforme la nature. Car si le Créateur intervient, tout est bien entendu entre Ses mains et Il peut décider de donner la santé et la vie sans s’arrêter aux lois de la nature, et sans aucun effort.
Quel est le bon conseil ?
Un médecin croyant sait que la situation du malade peut changer du tout au tout, en un clin d’œil. Il suffit que le malade donne son nom à un Juste qui prie pour lui ou qu’il se repente lui-même, pour guérir. Mais le contraire est aussi possible, que D. nous en préserve, et il se peut que son état empire, bien que les examens soient positifs, lorsque le malade relâche sa foi ou corrompt ses actions.
Le docteur doit donc se garder d’émettre des pronostics dramatiques ! Car de deux choses l’une : soit son pronostic est très grave et le Créateur décide dans ce cas de faire vivre le malade, il sera donc tourné en ridicule ; soit le pronostic s’avère être exact et comment est-il utile ? Il fait seulement peur au patient, l’affaiblit et il sera puni pour cela ; car étant un facteur négatif, la peur aggrave sa maladie et il est bien connu que lorsqu’on a peur d’une certaine chose, cette chose arrive, comme il est écrit (Job 3) : “Ce que je redoutais vient m’assaillir”.
Le message adressé au docteur est donc le suivant : Ne t’engage pas ! Même si on fait pression sur toi, réponds qu’il est trop tôt pour se prononcer, ou utilise une autre excuse. A plus forte raison, abstiens-toi d’avancer toi-même ton pronostic.
Dans certains cas, le docteur veut influencer le malade afin qu’il accepte son opinion et sa façon de soigner, par exemple lorsqu’il juge qu’une certaine opération est nécessaire, ou une certaine prise de médicaments, etc. Ici, le mauvais penchant se manifeste pour forcer le patient à accepter son opinion. C’est une erreur. Car même si son avis est vraiment correct, il doit néanmoins laisser le choix au malade et à plus forte raison lorsque nous ne savons pas si le traitement préconisé est bon ou non.
Tu veux devenir docteur ? Aider les gens ? Reste dans les limites de ta fonction. Comme le Créateur l’a dit au prophète : Dis ce que tu es tenu de dire, mais sans plus. Laisse au malade sa foi et son libre-arbitre, et si le malade refuse le traitement que tu lui soumets, ce n’est pas ton problème. Par conséquent, tu n’as besoin d’embellir ton opinion afin de mieux persuader. S’il te semble que la situation est grave, dis simplement: Il me semble que la situation est grave et je propose tel ou tel traitement.
N’ajoute rien de plus. Ce qu’HaChem veut, Il l’inspirera au malade et si HaChem veut qu’il suive ton avis, il le suivra ; sinon, il ne le suivra pas.
Voici la règle : seul le Créateur décide de l’avenir de chaque malade, et l’unique fonction du médecin est d’être l’émissaire de la providence divine et de Sa miséricorde, en souhaitant d’avoir le mérite de causer le bien. Car dans son contact avec les malades, le docteur doit se soucier de conforter leur âme, au lieu de la détruire.
Voici comment le médecin devrait s’adresser au malade : Nous agirons selon ce qui nous est imparti, mais sache que ta guérison ne dépend pas de nous et tu dois te renforcer dans ta confiance en HaChem. Même si les résultats des examens ne sont pas excellents, on peut encore s’attendre à de bonnes surprises.
Rien n’est définitif et le Créateur peut changer toute situation en un clin d’œil. Alors, renforce-toi dans la foi, le repentir, la prière et la charité. Nous nous renforcerons aussi dans la foi que le Créateur du monde nous donne le bon conseil et nous suggère le juste traitement. Puisse chacune de nos actions réussir et que tu bénéficies d’une complète guérison.
L’essentiel est de ne pas avoir peur
Le message envers le malade est le suivant : Tu ne dois pas avoir peur des docteurs et de leurs décisions définitives, comme s’ils décidaient de ton destin, mais sache que tout est exclusivement entre les mains du Créateur. Soit courageux !
Sache que lorsque l’homme croit en la médecine, celle-ci est aussi un genre de foi. Mais cette foi peut devenir source d’hérésie, lorsque l’homme craint de rompre avec les docteurs et leurs prescriptions, comme si sa vie était entre leurs mains et non pas entre les mains d’HaChem, que D. nous en préserve. Par conséquent, un malade à qui on fait peur et qu’on menace s’il refuse le traitement qu’on lui propose, ne doit rien craindre, car sa peur signifierait une perte de foi en HaChem et un retour vers les lois naturelles, comme s’il n’y avait plus rien à faire.
La récitation des Psaumes
Le pouvoir des Psaumes est très grand pour implanter la confiance dans le cœur du malade, qu’HaChem le guérira et cette confiance elle-même cause sa guérison. Les histoires des miracles produits grâce à la récitation des Psaumes sont innombrables.
On raconte l’histoire d’un enfant dont le meilleur ami était tombé malade, à propos duquel les docteurs avaient perdu tout espoir. Que fit-il ? Il commença à réciter avec émotion des chapitres des Psaumes pour la guérison de son ami. Après un long moment de récitation, il accourut chez son ami et demanda : L’état de mon ami s’est-il amélioré ? Non, lui répondit-on avec angoisse. L’enfant courut, reprit le livre et continua sa récitation des Psaumes avec une foi parfaite et beaucoup d’espoir.
Après un certain laps de temps, l’enfant laissa le livre et courut voir si l’état de son ami s’était amélioré. Lorsqu’il vit les visages encore inquiets, il reprit son livre et récita les Psaumes pendant toute la nuit ! Et à l’aurore, on lui annonça la bonne nouvelle qu’il attendait tant : son ami allait mieux et il dormait à présent.
Les noms des Justes
Il est rapporté (Sefer HaMidoth, Livre d’éthique) : On peut apporter un changement dans l’univers, c’est-à-dire modifier l’ordre naturel, par la récitation des noms des Justes.
Une femme présenta au rav, l’auteur de ce livre, une radiographie montrant une tumeur à la matrice, que D-ieu nous en garde. Elle expliqua au rav qu’elle devait être opérée ce qui l’empêcherait dorénavant d’avoir des enfants. Le rav lui conseilla de lire chaque jour les noms des Justes.
Après un certain temps, elle passa des examens complémentaires et les radiographies montrèrent que la tumeur avait complètement disparue, comme si elle n’avait jamais existé. Et elle eut le mérite d’avoir encore plusieurs enfants. (Si on veut se procurer le livre Chemot HaTsadikim – les Noms des Justes – il faut le demander dans les Yéchivoth Breslev)
Likouté Téfiloth (Recueil de prières)
Un Juif qui souffrait depuis longtemps de douleurs aiguës au dos et ne pouvait soulever aucun poids, aussi léger soit-il, vint demander conseil à l’un des Justes de notre génération. Celui-ci lui répondit qu’il devait réciter toutes les prières concernant la guérison dans le livre Likoutey Tefiloth. L’homme suivit ce conseil et se mit à réciter, dans l’ordre, toutes les prières de guérison contenues dans le livre. Après peu de temps, toutes ses douleurs disparurent, tandis que les docteurs désespéraient de pouvoir le soulager.
Tout se transformera en bien
Il est important de savoir ceci : HaChem est Tout-Puissant ! Chaque décret divin peut être transformé grâce à la prière, le repentir et la charité. Comme nos Sages de mémoire bénie nous l’enseignent : Même lorsqu’une épée tranchante est posée sur le cou de l’homme, celui-ci ne doit pas désespérer de la miséricorde.
Or, la ‘miséricorde’, c’est la prière. La prière du malade lui-même est particulièrement exaucée, comme il est rapporté dans la Genèse (section VaYéra 21:17) : “Le Tout-Puissant a entendu la voix de l’enfant”. Rachi explique : Nous apprenons que la prière du malade vaut plus que la prière d’un autre, et elle est exaucée en premier. Bien que sa mère pleurait, le Tout-Puissant écouta la voix de l’enfant, et non les pleurs de sa mère (commentaire de Sifté ‘Hakhamim).
Par conséquent, bien que le don pour le rachat de la santé et la prière des Justes, soient très efficaces, rien ne l’est davantage que la prière du malade lui-même. Et le principal est que le malade parle à HaChem avec ses propres mots. Il doit se tourner vers HaChem et Le supplier en vidant son cœur et en demandant guérison et repentir. Il doit s’étendre sur ses prières et y consacrer même des heures entières, en détaillant dans son langage ses besoins dans les domaines physiques et spirituels. Comme le roi David, que son âme repose en paix, le dit : “HaChem, mon D., je T’ai invoqué et Tu m’as guéri”.
Un élève du rav, l’auteur de ce livre, fut blessé gravement lors d’un accident de la route. La blessure, perforant son dos, atteignit presque ses reins en passant par la colonne vertébrale. Les docteurs ne réussirent pas à le guérir à cause de différentes complications et infections et ils se découragèrent. Lorsque le rav vint le visiter et que l’élève lui exposa son état, le rav lui répondit :
Jusqu’à présent, tu faisais un peu de méditation journalière dans l’isolement (Hitbodedouth). Il me semble qu’HaChem exige davantage de toi. Si tu veux vivre, commence dès maintenant à méditer dans l’isolement, au moins deux heures par jour.
L’élève suivit le conseil du rav. Chaque nuit, il dirigeait sa chaise roulante vers la terrasse de l’hôpital, et durant plusieurs heures il priait le Créateur dans sa langue afin qu’Il tisse une nouvelle chair à l’endroit de sa blessure et peu à peu, à l’admiration des docteurs, une nouvelle chair commença à se former sur le dos et elle ferma l’orifice. C’est ainsi, qu’il recouvra complètement la santé.
Le Rabbi de Lachowitz disait : "Lorsque les médecins renoncent à guérir un malade, et que celui-ci fait totalement confiance à HaChem béni soit-Il, alors les portes de la guérison et du salut s’ouvrent devant lui."
L’explication est la suivante : tant que les docteurs ne découragent pas le malade, celui-ci accorde difficilement une confiance totale à HaChem béni soit-Il, car il se sent dépendant et fait confiance aux docteurs et à leurs prescriptions. Par conséquent, un malade n’attendra pas le moment où les médecins perdent tout espoir, mais il se confortera dès le début dans sa confiance exclusive en HaChem.
À suivre…
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