Être positif

La Tora n'a pas besoin de vérification externe provenant du monde de la science afin de vérifier sa véracité. Ses croyances et principes de base sont une tradition...

3 Temps de lecture

le rabbin Pinchas Winston

Posté sur 06.04.21

Le monde devient plus intéressant jour après jour. Après des milliers d’années à essayer de donner un sens à ce monde, l’homme moderne a fait un énorme progrès. Pourtant, il n’a pas toujours été question de remplacer les vieilles idées par des nouvelles. De plus, il s’agit aussi, à la surprise de beaucoup, de donner une crédibilité scientifique aux anciennes croyances et pratiques.

Il n’y a aucune surprise pour le kabbaliste. Il n’y aura jamais de connaissance plus sophistiquée que la Sagesse divine, et plus cette sagesse est profonde, plus elle est sophistiquée. C’est la raison pour laquelle plus un homme progresse intellectuellement dans sa compréhension de la Création, plus il s’approche de ce que la connaissance de la Tora a toujours su. Après tout, la Tora est le “photocalque” de la Création.
 
Ainsi, selon le Talmud, même si la Tora est absente des nations non juives, la sagesse y est répandue (Eicha Rabbotai 2:13).Cela s’explique par le fait que la Tora est une façon de vivre donnée au peuple juif par D-ieu Lui-même ; ceci est différent de la sagesse, que l’on peut atteindre par l’expérience ou l’observation. 
 
Toutefois, le Gaon de Vilna remarque qu’un juif peut bénéficier d’une telle sagesse, si et quand elle peut être utilisée pour approfondir sa compréhension de la Tora (Kol HaTor, ch. 5). C’est le cas aujourd’hui avec la connaissance qui émerge dans de nombreux domaines de la pensée occidentale.
 
Historiquement, le fait que certains domaines de connaissance moderne soient kabbalistiques dans leurs conclusions, représente un développement important dans un processus qui reconsidère le commencement de l’histoire elle-même. Selon la tradition kabbalistique, à un moment proche de la fin de l’histoire, le “Etz HaDa’ath tov vera’ ” (“l’arbre de la connaissance du bien et du mal”) et le “Etz Ha’Haïm” (“l’arbre de la vie”) se confondront en un seul arbre, symbolique de la fusion de tout le savoir dans la Tora.
 
La Tora n’a pas besoin de vérification externe provenant du monde de la science afin de vérifier sa véracité. Ses croyances et principes de base sont une tradition qui a été transmise de génération en génération depuis que Moché Rabbénou les a reçus de D-ieu au Mont Sinaï ; ceci représente l’émouna (la foi) reçue de nos ancêtres. Néanmoins, cela ne signifie pas qu’une nouvelle donnée ne peut en éclairer une plus ancienne, et nous permette ainsi d’acquérir une appréciation plus profonde d’idées et d’explications que nous avons appris bien avant, mais de manière différente.
  
Des informations avec lesquelles nous sommes sans doute déjà assez familiers peuvent prendre un nouveau tournant lorsqu’elles sont considérées sous un éclairage différent ; ces informations peuvent même nous permettre d’acquérir une meilleure compréhension de la manière dont le monde de D-ieu fonctionne. Également, cette nouvelle vision peut nous fournir une perspective nouvelle qui nous permette de progresser vers des niveaux plus élevés de croissance spirituelle, et une relation beaucoup plus proche avec D-ieu.
 
D’une manière plus importante, les nouvelles perceptions nous donneront plus de pouvoir, précisément en nous rendant plus aptes à prendre dans la vie les décisions appropriées selon le libre-arbitre, pour accomplir le mandat de la Création : devenir les véritables partenaires de D-ieu. C’est ce que nos ancêtres on fait, et c’est la raison pour laquelle ils ont réussi avec tant de succès.
 
De façon analogue, nous devons prendre conscience que nous sommes dans ce monde pour participer à l’achèvement de la Création ; ceci veut dire que devons aider le monde à parvenir aux Yémoth HaMachia’h (“les jours de l’arrivée du Messie”) avec le moins possible de blessures physiques et spirituelles. En même temps, nous devons devenir de meilleures personnes afin d’utiliser au mieux notre potentiel. Pour cela, nous devons savoir ce que nous sommes capables d’accomplir, les outils qui nous sont disponibles, et ce que nous pouvons attendre de D-ieu pour nous aider à réaliser notre mission.
 
Pour cette raison, il est important de comprendre "qu’être positif" est bien plus qu’une façon légère d’appréhender les évènements ; plutôt, il s’agit d’un véritable style de vie qui doit nous accompagner chaque jour, de notre réveil à notre coucher. Plus important encore, cette attitude est la clé du succès, pas seulement selon les standards occidentaux, mais selon la Tora bien sûr. 
 
 
“Nous sommes là pour participer à l’achèvement de la Création…”

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire

Featured Products