Rabbi Shmuel Horowitz a écrit abondamment à propos de la sim’ha (joie) et de l’enthousiasme des personnes qui célébraient Lag Ba’Omer dans la ville de Méron, en Israël. Ceci était particulièrement le cas des ‘Hassidé breslev qui anticipaient avec beaucoup de bonheur la “Hilloula de Rachbi.
Il écrit : “Que peut-on bien dire ; que peut-on rapporter ? Chaque personne doit aspirer, désirer ardemment et s’efforcer toute sa vie – avec messirouth nefech (auto-abnégation) – à vivre de tels moments le jour de Lag Ba’Omer.”
Lorsqu’elles parviennent à entrer et à s’approcher de la tombe de Rachbi (Rabbi Chim’on ber Yo’haï), toutes les personnes pleurent et font téchouva (se répentent). Le cœur de chacun se sent profondément éveillé. Même le jour de Yom Kipour (le jour du Grand Pardon), nous n’avons pas entendu parler d’une telle téchouva ! Et partout à l’extérieur, dans la cour et aux alentours, se répandent la joie, le bonheur, l’allégresse, les chansons, la musique, les danses… Même lors d’un mariage d’un roi nous ne rencontrons pas une telle effervescence, un tel degré d’excitation ! Achrénou ma tov ‘helqénou ! Nous sommes privilégiés d’être les témoins d’une telle joie !” (Rabbi Shmuel Horowitz, Yémé Shmuel, vol. I, chap. 56. Pour lire plus d’informations à propos des coutumes – spirituelles et historiques – breslev le jour de Lag Ba’Omer, consulter “Mo’adé Israël : Lag ba’Omer, Bnei Braq : Agoudath Mayanoth ha–Netzakh 2003)
* * *
Le Chabath qui précède Lag Ba’Omer, les communautés Breslev ont l’habitude de chanter la chanson “Bar Yo’haï ” avant la prière “Ki gavna”, le vendredi soir. Il s’agit d’une coutume largement répandue (entendu de Rabbi Na’hman Bourshteyn et de Rabbi Meir Wasilski).
* * *
Dans la commnauté de la ville de Tsfat (dans le nord d’Israël), l’habitude est de chanter “Bar Yo’haï ” et “Amar Rabbi ‘Aqiva” chaque vendredi soir, avant la prière “Ki-gavna”.
La tombe de Rabbi Chim’on bar Yo’haï peut être vue des fenêtres de la synagogue Breslev à Tsfat.
* * *
Ceci est également la coutume dans la ville de Méron…
* * *
La prière Ta’hanoun n’est pas prononcée la veille de Lag Ba’Omer et le jour même de Lag Ba’Omer, tel que cela est écrit dans le Choul’han ‘Aroukh. Cependant, il n’est pas notre coutume d’omettre Ta’hanoun pendant toute la semaine de la Sefira “Hod”, comme le font certaines communauté ‘hassidiques (consulter Ora’h ‘Haïm 493:2 et la Michna Beroura).
* * *
Dans le Liqouté Halakhoth, Rabbi Nathan mentionne la coutume d’organiser la première coupe de cheveux du petit garçon juif, le jour de Lag Ba’Omer.
(Liqouté Halakhoth, Roch ‘Hodech 3:11, 9:13 ; Pessa’h 7:24 ; Dam 1:12 ; Simané Behema ve-‘Haya Tehora 4:6 ; Hekhcher Qelim 4:4 ; Neziqin 3:3)
* * *
En addition de leur participation aux festivités traditionnelles de Lag Ba’Omer, de nombreux ‘hassidé breslev récitent la prière de Rabbi Nathan, en l’honneur de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï (Liqouté Tefiloth II, 47).
* * *
Il est également notre habitude d’étudier la leçon “Lekhou ‘Hazou” qui est l’introduction du Liqouté Moharan de Rabbi Na’hman. Dans cette leçon, il est question de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et du Zohar. De nombreuses communautés ont la coutume d’offrir à un invité de marque l’occasion de faire une présentation publique de cette leçon, lors du repas de Lag Ba’Omer.
* * *
Rabbi Na’hman a dit que tirer des flèches le jour de Lag Ba’Omer est une ségoula pour avoir des enfants (Sefer Ha-Midoth, “Banim”, I, 63).
* * *
Le jour de Lag Ba’Omer, les membres de la communauté de la ville de Tsfat se rendent sur la tombe de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï à Méron, accompagnés des dizaines de milliers d’autres juifs de tout Israël. Cela est fait pour honorer le Tsadiq et pour prier à un moment favorable pour obtenir la Compassion divine.
* * *
Rabbi Avraham Sternhartz avait l’habitude de passer le Chabath qui précède ou succède Lag Ba’Omer dans la ville de Méron (entendu de Rabbi Avraham Chim’on Burshteyn).
Ecrivez-nous ce que vous pensez!
Merci pour votre réponse!
Le commentaire sera publié après approbation