Quand tout le reste échoue

Seuls les défis difficiles musclent notre  emouna et repoussent ses limites. Tout comme on apprend des choses nouvelles au fur et à mesure qu'on s'exerce, la même chose se produit avec la emouna.

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M. David Ben Horin

Posté sur 27.10.22

Seuls les défis difficiles musclent notre  emouna et repoussent ses limites. Tout comme on apprend des choses nouvelles au fur et à mesure qu’on s’exerce, la même chose se produit avec la emouna.

Rav Arouch a raison, la émouna est un muscle. À moins que vous ne le travailliez constamment pour maintenir sa force, il s’affaiblira. Les défis que vous pourriez facilement surmonter, comme soulever 15 kg, deviennent progressivement impossibles jusqu’au moment où vous retournez au gymnase et recommencez à vous entraîner.

Les actions que nous entreprenons pour gagner en force musculaire à la fois physiquement et spirituellement sont les mêmes : l’entraînement et résistance.

Ce n’est qu’avec des défis difficiles que notre muscle emouna est poussé à ses limites. Tout comme on apprend de nouvelles choses au fur et à mesure qu’on s’exerce, la même chose se produit avec la emouna.

On passe par des défis similaires tout au long de sa vie pour apprendre de nouvelles façons dont HaChem veille sur nous.

Le plus sûr

Après 20 ans à Wall Street et dans la high-tech israélienne, les interviews ne me surprennent plus.

Il m’est arrivé que les choses tournent mal à la fin, et vice versa. Il y a eu une interview où j’ai raconté à un groupe de banquiers d’investissement comment un gars s’est tellement fâché contre moi qu’il a pris une machine Bloomberg et a menacé de me la briser sur la tête.

Ils m’ont embauché sur place.

Il y a eu des situations où j’ai passé un entretien, je n’ai pas eu de nouvelles d’eux pendant 6 semaines, puis j’ai obtenu le poste. Il y a eu des situations où j’ai été convoqué pour un entretien le jeudi et j’ai commencé à travailler le dimanche.

J’ai tout vu… ou du moins, je le pensais.

Le processus d’entrevue la semaine dernière n’a pas été si facile.

Il s’avère que j’ai eu un entretien avec le recruteur mercredi. Au début, on s’entendait bien. Le lendemain, j’ai parlé à la personne pour qui j’allais travailler et il m’a donné un devoir d’écriture.

Juste après l’avoir livré, j’ai été appelé pour parler au responsable du marketing.

Peu de temps après, j’ai été convoqué pour rencontrer les co-fondateurs de la société dans leurs bureaux de Tel-Aviv.

Les rencontres se sont parfaitement déroulées.

Après ma rencontre avec les fondateurs, j’ai été renvoyé vers la personne à qui j’allais rendre compte. Nous avons parlé pendant environ une demi-heure de ce que je ferais lors de mon premier jour de travail. C’était nouveau pour moi. Il n’avait jamais parlé du travail réel pendant le processus d’entretien.

C’était plus facile que jamais. 

Le dimanche suivant, j’ai emmené ma femme au restaurant pour fêter ça. L’appel arriverait cet après-midi.

Mais l’appel n’est jamais venu.

Lundi. Des connaissances m’ont dit qu’ils avaient parlé à l’entreprise.

Ils répondent qu’ils n’ont pas encore pris leur décision.

Mardi va et vient, rien.

Mercredi.

Jeudi, je reçois enfin l’appel.

“Salut David. Désolé pour le retard. Nous voulions vraiment vous embaucher, mais nous avons décidé d’aller dans une autre direction.

Même après des décennies d’expériences comme celle-ci, ça fait toujours mal. Les muscles de ma emouna ont dû s’atrophier.

Il m’a fallu une semaine pour tout oublier.

C’est alors que j’ai réalisé.

Si je peux faire quelque chose parfaitement et que je continue d’échouer, je ne dirige pas le spectacle.

Ce n’est pas mon monde. Je ne fais pas les règles.

Mon travail est de faire de mon mieux et de demander à mon Père de me bénir dans tout ce que je fais.

Il décide de ce qui durera et de ce qui ne durera pas. Rien de ce que je fais, aussi parfait soit-il, n’a d’importance.

Tout dépend de Lui.

Je ne tiens pas debout et je ne tiendrai jamais debout sur mes propres pieds. Je suis dans les bras de mon père, comme un bébé, sans contrôle sur mon destin.

C’est mieux comme ça. Il peut voir plus loin et il sait ce qui est le mieux. Comme tout père, il ne fera jamais de mal à son enfant – ni à aucun de ses enfants.

Tout ce qui a mal tourné cette année était dans un but merveilleux.

Puissions-nous tous passer une bonne année!

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