Un agneau peu commun

En route, il entendit une voix céleste : « Reb Israel, retire de sa position le cho'het de Kamenka !"

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Posté sur 02.05.24

Le Baal Chem Tov se rendit autrefois dans la ville de Kamenka. En route, il entendit une voix céleste : « Reb Israel, retire de sa position le cho’het de Kamenka. » Le Baal Chem Tov savait que Reb Boroukh, le rabbin de Kamenka, était un rabbin sage et méticuleux sur la halakha et s’il y avait un problème avec le cho’het de la ville (abatteur rituel), il le corrigerait immédiatement. Peut-être que le cho’het est dans une « position » spirituelle dont il doit être retiré ? Arrivé à Kamenka, il se rendit directement chez Reb Boroukh qui lui organisa une célébration. Il fit venir le cho’het local pour abattre plusieurs agneaux de choix pour l’occasion. Après l’abattage, lors de l’inspection des agneaux, le cho’het découvrit que l’un des agneaux présentait une certaine lésion qui, selon lui, la rendait non cacher. Il le mit dans le passage derrière la maison de Reb Boroukh. Le Baal Chem Tov vint dans ce passage et regarda attentivement l’agneau abattu. Puis se tourna vers Reb Boroukh et dit : « Auriez-vous la gentillesse de couper un morceau de viande de cet animal et de le rôtir pour moi. » « Rabbi, cet animal est tareif (non cacher). Laissez-moi vous préparer un morceau d’un des autres animaux que le cho’het vient d’abattre. “Non”, répondit le Baal Chem Tov, “Je veux un morceau de cet animal.” “Mais le cho’het m’a dit que cet animal n’est pas casher.” Le Baal Chem Tov dit : « J’entends cet animal me supplier d’accomplir son but dans ce monde : qu’il soit abattu par un cho’het craignant D.ieu et qu’une bénédiction soit récitée par un juif avant de le manger afin que son Nefesh puisse être élevé. Immédiatement, Reb Boroukh envoya chercher le cho’het et lui demanda : « Pourquoi penses-tu que cet agneau est tareif ? Le cho’het expliqua son hésitation à permettre à un Juif d’en manger : « Il est vrai cependant qu’il existe plusieurs opinions rabbiniques concernant cette question particulière. Certains le considèrent comme casher, et d’autres non.”

Le Baal Chem Tov comprit alors la « position » dans laquelle se trouvait le cho’het : bien que ce dernier était expert et craignant D.ieu, il ne comprenait pas les conséquences spirituelles de sa position. “Dans ce cas, dit le Baal Chem Tov, s’il te plaît, coupe-moi un morceau de viande et prépare-moi un rôti.” Reb Boroukh regarda le Baal Chem Tov sous le choc. Comment pouvait-il nourrir le Rabbi avec de la viande de tareif ? Le Baal Chem Tov compris le dilemme dans lequel se trouvait à son tour Reb Boroukh et dit : « Envoyez un messager au Dayan Chmouel, de Polonnoye, avec une lettre expliquant les doutes du cho’het à propos de cet animal et qu’il tranche.” Reb Boroukh envoya immédiatement un messager au Dayan. Le messager revint au soir avec la réponse déclarant que la viande était effectivement casher et les raisons de son opinion.

En fin de compte, le Baal Chem Tov se conforma au décret céleste, et fit retiré le cho’het, de sa « position », pour le placer à une bien meilleure..

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