La valeur de l’honnêteté

"Le Miséricordieux nous fournira la nourriture d'une manière autorisée et non interdite." Dans le monde des affaires, le mot clé est « emouna ».

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Rav chalom Arouch

Posté sur 16.12.21

 

 

 

 

 

Si le commerçant a de la emouna, il sera certainement satisfait de ce qu'il possède et sera honnête dans toutes ses transactions commerciales. Et puis vous serez en mesure de répondre de manière satisfaisante à la première question qui vous est posée dans les Ciel : « Avez-vous négocié avec emouna, avec loyauté ? Ce qu'ils vous demandent, c'est si, lorsque vous faisiez des affaires, vous étiez loyal dans ce que vous disiez, c'est-à-dire si vous n'avez pas dit une chose d'abord et ensuite fait une autre. C'est ce qui est demandé à l'âme du défunt : « Avez-vous seulement dit la vérité lorsque vous avez fait affaire avec d'autres personnes et avez agi loyalement, sans mentir et sans tromper l'autre ?

Celui qui a la emouna n'essaie pas de « décorer » la marchandise plus qu'elle ne l'est réellement, car il sait que chaque produit est destiné à un client spécifique selon la Providence divine, et que ce client voudra acquérir ce produit sans que le vendeur ait besoin de le « décorer » de mensonges. Ce marchand ni ne trompe le client ni le flatte, car il sait que Hachem est celui qui assure la subsistance, et non le client. Et comme nous l'avons déjà dit, il ne cherche pas à presser le client ou lui faire acheter par la force. Car il peut causer beaucoup de peine au client, très probablement plus tard il regrettera d'avoir acheté ce produit, dont il n'avait pas besoin et il gardera alors rancune au vendeur, qui lui a fait acheter ce produit de force et peut en venir même à le maudire.

 

Celui qui commerce avec emouna n'a pas peur ou n'est pas déçu quoi qu'il arrive. Même si le client décide qu'il n'achètera rien dans son entreprise, il reste tranquille, car il sait que c'est D.ieu qui ldonne la subsistance, et non le client, et que peut-être cette fois il aura sa subsistance d'une autre manière et non par le biais de l'entreprise ou des transactions effectuées. Il obtiendra un dix au test d'emouna vivra heureux et en paix. Et après cent vingt ans dans ce monde, lorsque vous arriverez dans le Monde à Venir, vous serez récompensé pour votre intégrité, votre honnêteté et vos bons traits de caractère, et surtout pour ne pas avoir causé de détresse à vos clients.

 

Au contraire, le commerçant qui manque de foi pense que le client le fait vivre et c'est pourquoi il traite tous ses clients avec tromperie, avec flatterie et les fait acheter par la force. Car il  est sûr que toute son affaire dépend uniquement et exclusivement de son effort, il s'appuie uniquement sur son intelligence et ses stratagèmes, il se permet de tromper, de mentir, de calomnier la concurrence et il transgresse une interdiction très grave de la Torah, et il invente toutes sortes de contes fictifs, etc.

 

Quand ce marchand sans emouna réussit dans ses affaires, l'orgueil le gonfle comme un ballon, car il est sûr que, s'il a réussi, c'est grâce à sa ruse et à sa dextérité. Et s'il parvient à vendre la marchandise à un prix plus élevé que sa vraie valeur, il se vante et dit qu'il sait « faire de l'argent ». Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que ce "gain" est en fait une perte, car il l'a obtenu par tromperie et maintenant il a de l'argent sale dans sa poche qui va le faire chuter, tant d'un point de vue matériel que spirituel . . . C'est pourquoi, dans la prière, nous disons : « Le Miséricordieux nous nourrira d'une manière permise et non interdite. Cependant, lorsque le commerçant sans emouna ne parvient pas à vendre le produit, il se lamente et se met en colère, se plaint et rend sa vie amère. Sa vie est un enfer et il obtient un "zéro" au test d'emouna. 

 

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