La véritable libération de la femme : ôter le masque

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M. David Ben Horin

Posté sur 23.01.22

 

Tout le monde veut « s’intégrer ». Souvent, nous le faisons en nous conformant aux diktats de notre société plutôt qu’à ceux de notre âme.

Ma femme et moi sommes allés voir Rav Amnon Yitzchak au centre Chabad de Afula.

 

 

 

Au premier rang se trouvait quelqu’un qui n’avait pas l’air à sa place. Elle avait de longs cheveux blonds ondulés qui tombaient dans son dos.

 

 

 

Tous les gars firent de leur mieux pour ne pas la regarder. C’était dur, elle s’est faite remarquer.

 

 

 

Le Rav donna une grande conférence  À la fin, répondit aux questions du public

 

 

La dame commença et raconta comment sa vie avait pris une tournure difficile. Elle avait toutes sortes d’épreuves. Se mit à pleurer. Ensuite, elle a mentionné qu’elle avait trois enfants et un ex-mari.

 

 

 

Le Rav, sans hésiter, a dit : « Tu dois te couvrir la tête.

 

 

 

Elle a souri.

 

 

 

Le Rav sortit un foulard enveloppé de plastique et le lui lança. Elle a commencé à le mettre. Après avoir couvert une partie de ses cheveux, le Rav s’écria :

 

 

 

” quelqu’un aurait-il  quelque chose pour afin qu’elle puisse couvrir tous ses cheveux ? “

 

 

 

Une fois que toute sa chevelure fut recouverte, l’assemblé applaudit très fort. En acceptant la mitsva de la pudeur, une fille d’Israël a fait un pas de géant en avant – et nous a entrainés avec elle.

 

 

 

La musique commença. Ses larmes, autrefois c de tristesse, jaillissaient maintenant de joie. Elle riait, souriait.

 

 

 

Le Rav sourit. Il lui donna la bénédiction que tout ce qu’elle a subit se transforme vite en bien . Nous avons tous crié, à l’unisson, Amen.

 

 

 

C’était comme enlever un masque.

 

 

 

Découvert

 

 

Le lendemain, pendant qu’on buvait le café du matin, ma femme a fait remarquer.

 

 

 

« Quand elle est entrée pour la première fois dans le centre , aucun de nous ne pouvait la quitter des yeux. Ces cheveux blonds se démarquaient vraiment. Cela a mis en avant ses vêtements serrés et la silhouette. Mais au moment où elle s’est couvert les cheveux elle ressemblait à tout le monde. On ne pouvait pas distinguer son apparence des femmes assises à côté d’elle.

 

 

 

Elle avait ôter de masque.

 

 

 

A partir de maintenant, elle ne peut pas avoir respect ou attention pour son apparence.

 

 

 

Ce qu’elle fait lui donne le respect. Elle est acceptée pour ce qu’elle est vraiment – par ses actions, et non à quoi elle ressemble.

 

 

 

N’est-ce pas le monde dans lequel nous voulons tous vivre ?

 

 

 

Le Dr Martin Luther King l’a parfaitement exprimé lorsqu’il rêvait d’un monde où une personne est jugée “par le contenu de son caractère et non par la couleur de sa peau”.

 

 

 

Il aurait dû être juif.

 

 

 

En couvrant ses cheveux, cette femme a libéré son esprit. Elle a élevé son âme. Elle a montré à une centaine d’hommes à quel point une femme juive peut être incroyable.

 

 

 

C’est la véritable libération des femmes : l’exigence qu’une personne soit valorisée pour ce qu’elle est et ce qu’elle fait. . . et non à quoi elle ressemble.

 

 

 

Dans le monde futur, personne ne nous demandera quelles étaient nos mensurations maximales.

 

 

 

Ils nous demanderont ce que nous avons fait.

 

 

 

Cet acte de pudeur prépare le terrain pour toute une vie de réponses significatives à cette question.

 

 

 

En réduisant l’impact de notre apparence physique, nous forcerons notre essence intérieure à remonter à la surface. Nous nous engageons à nous démarquer de la manière que D.ieu veut que nous fassions : avec un sourire continu et une disposition agréable envers nos frères et sœurs.

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