L’importance de donner le Maaser

L’homme ne comprend pas qu’en fait D-ieu lui propose d’être son associé dans tout son argent...alors son argent devient béni

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 17.03.21

Prélever son Maasserc'est donner un dixième de tes bénéfices ou entrées d’argent pour Hashem, et la possibilité de répartir cet argent pour toutes sortes de Tzedakah. Le Maasser est obligatoire, nous sommes obligés de donner les Maasserot, et la Mitsva de la Tsedaka est une autre Mitsva. Le Maasser a beaucoup de Segoulot qui seront décrites plus loin, mais avant tout, nous commencerons par une petite parabole qui démontre l’importance de donner le Maasser.

L’histoire est la suivante : Un père a donné à son fils 10 tablettes de chocolat. Après cela le père demanda à son fils : «Donnes-moi s’il te plait une tablette». Le fils lui dit : « Non ! C’est à moi !» Alors son père lui dit : «Pourtant lorsque tu aura fini ces tablettes, je t’en donnerai d’autres et à ce moment aussi je te demanderai une tablette, et  tu diras non ? »

Cette parabole fait référence à D-ieu qui donne à chacun la parnassa et ne lui demande qu’un dixième. Que dit la personne : Non ! C’est à moi ! Et après quand la parnassa lui manque alors il demande à Hashem : Donne moi la Parnassa ! Car quand il s’agit de la Parnassa tout le monde sait prier et demander de l’argent a D-ieu. Par sa grande bienfaisance hashem encore une fois lui donne et lui demande de prélever un dixième, mais encore la personne dit : Non ? C’est à moi !

L’homme ne comprend pas qu’en fait D-ieu lui propose d’être son associé dans tout son argent, car il faut savoir que quand la personne donne les Maasserot c’est comme si D-ieu était son associé. Est-ce qu’il est possible que quelqu’un ne veuille pas être associé à Hashem ? Est-ce qu’il existe un meilleur associé que Hashem ? Un tel associé c’est l’assurance d’une protection totale contre tous les dommages et pertes, et il a toujours un crédit infini…

Lorsque D-ieu est l’associé de l’homme dans son argent, alors son argent devient béni. C’est pourquoi, il est connu que D-ieu promet à celui qui relève le Maaser de ces bénéfices, qu’il deviendra riche ! D-ieu est prêt aussi à se faire éprouver sur cela. Selon la parabole de plus haut, on peux expliquer aussi cela : Le père qui donne à son fils 10 tablettes de chocolat, et lui en demande une, c’est certain que ce n’est pas parce que le père a besoin de cette tablette pour lui-même, mais il veut que son fils la donne à son frère, à qui elle manque. Quand le père verra que son fils donne à son frère de tout son cœur alors il se dira : c’est un fils à qui j’aime donner, car il sait s’inquiéter de ses frères.

Une personne qui prélève le Maasser s’appelle un bon employé, et D-ieu le gratifie de bonnes choses, car Hashem sait qu’une partie de cette abondance sera répartie chez des gens qui en ont besoin également. La guemara rapporte l’histoire d’un homme, qui travaillait chez une autre personne, et était droit d’une façon extraordinaire. Il ne perdait aucun moment, ne mangeait pas, et ne parlait pas pendant son travail… Il était tellement droit, que Hashem décréta qu’il devienne riche. Eliahou le prophète, se dévoila à cet homme et lui annonça la bonne nouvelle qu’Hashem décréta pour lui 7 ans de richesse. Eliahou Hanavi lui posa aussi la question, quand veut-il recevoir cette richesse ? Maintenant ou à la fin de sa vie ? Il prit conseil  chez sa femme et elle lui dit : «Maintenant».

Comme promis par Hashem, ce bon juif reçu cette richesse. Lorsqu’ils reçurent l’argent, sa femme lui dit d’aller acheter deux cahiers. Il posa la question a sa femme pour quelle raison mais elle ne lui répondu pas. Vraiment, pendant les sept ans ils vécurent avec cette richesse et après cette période Eliahou Hanavi vient reprendre en retour la richesse. Alors, la femme prit les deux cahiers et dit a Eliahou : Voila les deux cahiers ou sont écrits toutes nos sorties d’argent, qui témoignent du fait que nous étions des bons gardiens de cet argent. Dans un cahier sont notés toutes nos sorties pour notre subsistance, et dans l’autre tout ce que nous avons réparti chez les pauvres.

Eliahou observa les deux cahiers et vit, que vraiment il n’y avait pas de personnes plus droites que ce couple, qu’en effet ils avaient vécu de façon aisée et avaient acheté tout ce dont ils avaient besoin, mais aussi qu’ils avaient réparti des énormes sommes d’argent avec une grande largesse. Alors Eliahou Hanavi leur annonça que la richesse resterait chez eux, car ils avaient fait face à l’épreuve de la richesse et avaient fait la preuve qu’ils étaient des bons associé de D-ieu !
A ce propos , il est dit que celui qui est un bon canal (intermédiaire) pour faire passer de l’argent aux nécessiteux, en profite en premier, car lorsque l’eau entre dans le canal, le canal se mouille en premier…

Beaucoup d’autres Segoulot existent sur le Maasser  de l’argent. Dans le livre Likouté Moharan [121] , il est rapporté que c’est une Segoula pour être sauvé des pertes d’argent, que celui qui relève le Maaser comme il le faut même si il lui est décrété de perdre, il sera sauvé de cette perte. Il sera aussi protégé des fautes. Pourquoi ? Car tout celui qui est bienfaisant avec les créatures, Hashem est bienfaisant avec lui, et l’essentiel de cette bienfaisance est de le protéger des fautes. Il est également sauvé de ses ennemis. Celui qui prelève le maasser , tous ses concurrents dans le business, ses ennemis, ceux qui ont un mauvais œil sur lui etc., , Hashem le protège et le sauve d’eux. C’est pourquoi, celui qui donne le Maasser n’a peur de personne, car personne ne peut lui faire de mal !  
 

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