Aveugle à mes bénédictions

J 'ai grandi à Miami et habituée à la vie de la grande ville et aux belles plages, je ne pouvais pas m'imaginer vivre dans une petite ville loin de tout

6 Temps de lecture

Raheli Reckles

Posté sur 18.03.21

Il y a près de huit ans, ma famille et moi sommes venus visiter Beit Chemesh lors de notre voyage pilote. C'était la seule ville que le Rav Lazer Brody nous avait suggérée de regarder parce qu’elle regroupe des chutznikim (des gens qui vivaient à l'origine en dehors d'Israël). Il pensait donc, que ce serait un bon endroit pour commencer notre installation en Israël.

 

J’étais automatiquement d'accord, car je ne connaissais aucune autre ville. Mais quand nous avons aménagés à Beit Chemesh, j'étais plus que choquée par ma déception. C'était hol hamoed Pessah, et la ville était pratiquement déserte. Venant de Miami et habituée à la vie de la grande ville et aux belles plages, je ne pouvais pas m'imaginer vivre dans une petite ville loin de tout.

 

Mais Hachem a ses voies, et indépendamment de mes protestations, nous nous sommes retrouvés ici. Et l’ironie est que mon adaptation à la vie israélienne a été la partie la plus facile. Mes parents étaient  israéliens, j'étais déjà habituée à la mentalité et aux comportements israéliens.

 

Le plus dur était de m'habituer à vivre dans une ville où je ne me sentais pas à l'aise. J'avais de la difficulté à me faire des amis, car les femmes ici sont si occupées et n'ont pas vraiment le temps de se réunir. . La rue où j'ai vécu pendant les trois premières années était super calme – pas du tout comme l'Israël que j'avais prévu.

 

Quand nous avons déménagé dans notre appartement actuel, il y avait un  tas de nouvelles choses que je n'aimais pas, ce qui a ajouté à mon manque d’appartenance à cette ville. Je me sentais très isolée de la civilisation : se rendre dans n'importe quelle grande ville prenait au moins une heure, et c'était un cauchemar potentiel de rentrer et de sortir de Beit Chemesh.

 

Ainsi, tous ces facteurs combinés ont nourri une insatisfaction toujours croissante dans l'endroit où nous vivions. A la fin de l’été, j'ai finalement décidé, que nous devrions commencer à envisager d'autres endroits pour vivre qui nous conviendraient mieux.

 

Et puis une chose amusante est arrivée.

 

Juste quand je me suis résignée au fait que je n'aimerais jamais Beit Chemesh, il se produisit  des choses étranges.

J'ai commencé à me faire des amies! Etonnant, je sais. Soudain, je suis devenu plus amicale avec toutes sortes de femmes cool; des femmes que je ne pensais pas qu’elles pouvaient exister ici. C'étaient des femmes comme moi, d'Amérique, engagées comme moi avec lesquelles j’étais vraiment bien !

 

Nous avons changé l'école de mes enfants cette année pour un système scolaire complètement différent, et ils prospèrent tous magnifiquement, même s'ils aiment se plaindre des tonnes de devoirs qu'ils ont maintenant. Bienvenue à l'école mes enfants !. Merci HaChem J'ai trouvé une école qui nous convient et qui fournit le type d'enseignement  que je veux pour mes enfants.

 

L'appartement que j'ai trouvé à toutes sortes de problèmes et il en aura toujours, mais à présent l’emplacement ne pouvait pas être mieux. C'est dans la même rue que synagogue de mon mari, mon mikvah, deux des pré maternelles pour mes enfants, et à moins de cinq minutes à pied des écoles de mes autres enfants. C'est à deux minutes à pied du centre ville. De plus, c'est au rez-de-chaussée, j'ai un énorme  amour pour Israël  d’un coté j’ai un balcon et de l’autre côté j’ai une cour, et la vue est absolument imprenable.

 

Oh, et je ne peux pas oublier de mentionner le magnifique nouveau centre commercial avec toutes sortes de bons restaurants et d'activités pour les enfants. Et partout où je me tourne, je vois de nouvelles constructions qui montent. Beit Chemesh est définitivement une ville en plein essor. Et bien sûr, comment ne pas mentionner la toute nouvelle route qui vient de se terminer il y a deux mois? Elle réduit de plus de la moitié le trajet jusqu'à l'autoroute principale!

 

En repensant à toutes ces années d’hésitations entre apprécier et se plaindre, je me rends compte que j'étais à peu près aveugle à mes bénédictions. Hachem savait exactement ce qu'il faisait en me plaçant ici, dans cette ville, dans cette rue et dans cette maison.

 

C'est incroyable ce qu'un petit changement de perspective peut faire. Parfois, notre incapacité à réaliser ce que nous avons de bien est la raison pour laquelle nous n'obtenons pas d'autres choses que nous voulons dans la vie. Pourquoi Hachem devrait-il nous en donner plus si nous ne sommes pas déjà satisfaits de ce qu'il nous a déjà donné ?

 

C'est la leçon que je partage avec vous. Ne sois pas aveugle à tes bénédictions. Si tu veux plus, il est tout à fait correct de demander à Hachem !

Seulement n'oublie pas d'apprécier ce que tu as déjà !

Traduit par la rabbanite Simha BenchayaAveugle à mes bénédictions

 

Il y a près de huit ans, ma famille et moi sommes venus visiter Beit Chemesh lors de notre voyage pilote. C'était la seule ville que le Rav Lazer Brody nous avait suggérée de regarder parce qu’elle regroupe des chutznikim (des gens qui vivaient à l'origine en dehors d'Israël). Il pensait donc, que ce serait un bon endroit pour commencer notre installation en Israël.

 

J’étais automatiquement d'accord, car je ne connaissais aucune autre ville. Mais quand nous avons aménagés à Beit Chemesh, j'étais plus que choquée par ma déception. C'était hol hamoed Pessah, et la ville était pratiquement déserte. Venant de Miami et habituée à la vie de la grande ville et aux belles plages, je ne pouvais pas m'imaginer vivre dans une petite ville loin de tout.

 

Mais Hachem a ses voies, et indépendamment de mes protestations, nous nous sommes retrouvés ici. Et l’ironie est que mon adaptation à la vie israélienne a été la partie la plus facile. Mes parents étaient  israéliens, j'étais déjà habituée à la mentalité et aux comportements israéliens.

 

Le plus dur était de m'habituer à vivre dans une ville où je ne me sentais pas à l'aise. J'avais de la difficulté à me faire des amis, car les femmes ici sont si occupées et n'ont pas vraiment le temps de se réunir. . La rue où j'ai vécu pendant les trois premières années était super calme – pas du tout comme l'Israël que j'avais prévu.

 

Quand nous avons déménagé dans notre appartement actuel, il y avait un  tas de nouvelles choses que je n'aimais pas, ce qui a ajouté à mon manque d’appartenance à cette ville. Je me sentais très isolée de la civilisation : se rendre dans n'importe quelle grande ville prenait au moins une heure, et c'était un cauchemar potentiel de rentrer et de sortir de Beit Chemesh.

 

Ainsi, tous ces facteurs combinés ont nourri une insatisfaction toujours croissante dans l'endroit où nous vivions. A la fin de l’été, j'ai finalement décidé, que nous devrions commencer à envisager d'autres endroits pour vivre qui nous conviendraient mieux.

 

Et puis une chose amusante est arrivée.

 

Juste quand je me suis résignée au fait que je n'aimerais jamais Beit Chemesh, il se produisit  des choses étranges.

 

 

J'ai commencé à me faire des amies! Etonnant, je sais. Soudain, je suis devenu plus amicale avec toutes sortes de femmes cool; des femmes que je ne pensais pas qu’elles pouvaient exister ici. C'étaient des femmes comme moi, d'Amérique, engagées comme moi avec lesquelles j’étais vraiment bien !

 

Nous avons changé l'école de mes enfants cette année pour un système scolaire complètement différent, et ils prospèrent tous magnifiquement, même s'ils aiment se plaindre des tonnes de devoirs qu'ils ont maintenant. Bienvenue à l'école mes enfants !. Merci HaChem J'ai trouvé une école qui nous convient et qui fournit le type d'enseignement  que je veux pour mes enfants.

 

L'appartement que j'ai trouvé à toutes sortes de problèmes et il en aura toujours, mais à présent l’emplacement ne pouvait pas être mieux. C'est dans la même rue que synagogue de mon mari, mon mikvah, deux des pré maternelles pour mes enfants, et à moins de cinq minutes à pied des écoles de mes autres enfants. C'est à deux minutes à pied du centre ville. De plus, c'est au rez-de-chaussée, j'ai un énorme  amour pour Israël  d’un coté j’ai un balcon et de l’autre côté j’ai une cour, et la vue est absolument imprenable.

 

Oh, et je ne peux pas oublier de mentionner le magnifique nouveau centre commercial avec toutes sortes de bons restaurants et d'activités pour les enfants. Et partout où je me tourne, je vois de nouvelles constructions qui montent. Beit Chemesh est définitivement une ville en plein essor. Et bien sûr, comment ne pas mentionner la toute nouvelle route qui vient de se terminer il y a deux mois? Elle réduit de plus de la moitié le trajet jusqu'à l'autoroute principale!

 

En repensant à toutes ces années d’hésitations entre apprécier et se plaindre, je me rends compte que j'étais à peu près aveugle à mes bénédictions. Hachem savait exactement ce qu'il faisait en me plaçant ici, dans cette ville, dans cette rue et dans cette maison.

 

C'est incroyable ce qu'un petit changement de perspective peut faire. Parfois, notre incapacité à réaliser ce que nous avons de bien est la raison pour laquelle nous n'obtenons pas d'autres choses que nous voulons dans la vie. Pourquoi Hachem devrait-il nous en donner plus si nous ne sommes pas déjà satisfaits de ce qu'il nous a déjà donné ?

 

C'est la leçon que je partage avec vous. Ne sois pas aveugle à tes bénédictions. Si tu veux plus, il est tout à fait correct de demander à Hachem !

Seulement n'oublie pas d'apprécier ce que tu as déjà !

Traduit par la rabbanite Simha Benchaya

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire